Monica 2

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Ne vous y méprenez-pas... Si je chasse bel et bien en Camargue, ce n'est pas pour aligner de la gazelle, alourdir un tableau de chasse ou y trouver une sorte de gloriole personnelle. Je crois juste que j'aime bien baiser sans avoir à penser à grand-chose et j'aime faire plaisir. Nous sommes deux, nous avons les deux les mêmes besoins et les mêmes envies, pourquoi dès lors s'en priver ? Je ne vais rien dire à ton mari, tu n'y penseras probablement même pas le lendemain, cette relation ne souffre ni de transactions financières ou d'élans sentimentaux, bref, rien, rien ne pourra gâcher ce sexe qu'on a partagé.

Monica, je l'ai rencontrée au bar "Le Goéland". Elle s'est approchée et assise à mes côtés, a commandé une bière, comme moi, puis a commencé à me parler sans la moindre gêne. J'aime bien ces débuts d'interactions sincères, où l'on ne s'embourbe guère dans la timidité ou la crainte. On s'est tapés des barres en parlant de nos films préférés (elle aimait plus "Bienvenue chez les Chtis" que "La Cité de la Peur et ça a failli être un dealbreaker), de nos livres favoris et de nos vacances. Surtout des siennes, en fait.

Si elle était ici, c'était à cause de son mari, fan de taureaux. Lorsqu'elle me dit cela, j'haussai les sourcils, puis elle lâcha le mot qui fâche :

- Il est fan de corrida.

Je faillis m'étrangler avec ma bière.

- Il aime regarder des pédales en tutus planter des pieux dans le corps d'une pauvre vache ? Mon dieu, il doit avoir de la peine à bander, ou alors il n'a rien à raidir entre les cuisses ?

Elle éclata de rire.

- C'est pas ma tasse de thé non plus. Et au début, bah, je me forçais. Maintenant plus. D'où mon temps libre. Notre hôtel est ici, aux Saintes-Maries, mais il est à Nîmes pour deux jour pour participer à des spectacles. Je suis... tranquille.

Elle me fit un large sourire, lourd de sous-entendus.

***

Elle s'essuya le sperme qui coulait de la commissure de ses lèvres en me fixant dans les yeux, la tête toujours à hauteur de mon entrejambe.

- Putain, tu sais sucer toi, je lui fis.

Elle s'esclaffa.

- Tu sais bander toi, ça me change...

J'éclatai de rire.

- C'était quoi les termes du contrat ?, qu'elle me demanda.

- Bah, qu'on se faisait plaisir ce soir et qu'après on ne se reverrait probablement plus jamais.

- Non, ça je sais, fit-elle. Mais tu m'as promis de relever un défi, avant ? Non ? (Elle sourit)

- Ahhh, de ce côté-là tu entends ?

Je baissai mes yeux sur ma queue ramollie après tant d'efforts. Une goutte de sperme s'étirait en son extrémité, pendant dans le vide. Elle se pencha et, d'un coup de langue, m'en débarassa. Je m'acroupis également, en prenant garde à ne pas laisser ma bite tremper dans le sable, et commençai à lui peloter les seins. Ils avaient la taille parfaite. Globuleux, comme je les aime. Une auréole comme une grosse pièce de monnaie, surmontée d'un téton dur comme du rocher. J'abaissai ma tête à leur hauteur, toujours agenouillé en position de squat slave en face d'elle, et commençai à les lécher, en jetant de temps en temps des coups d'oeil en direction de son visage. Elle avait les yeux clos, et semblait apprécier mes coups de langue.

Doucement, une main descendit vers ses cuisses, sans arrêter de parcourir la circonférence de sa poitrine avec ma langue. J'y frôlai sa chatte. Epilée en ticket de métro, elle gardait une touffe noirâtre au sommet de son sexe, où je passai mes phalanges. Elles en revinrent détrempées.

- J'ai tellement envie que tu sois en moi.

Je mordis alors son téton, plus fort. Elle gémit. Sa main pressa la mienne contre son pubis. Mon index s'enfonça alors dans sa fente, se noyant dans son inondation. J'avais tant envie de la lécher. De m'étaler sa mouille sur mon visage. De...

***

Monica était une MILF. Pas la première ni la dernière que je me ferai. J'aimais ces femmes libres, totalement libérées de complexes, expertes dans leurs domaines, qui savait parfaitement ce qu'elles voulaient et le faisaient sans la moindre hésitation. J'aimais moins leurs fausses poitrines, parfois. Ou le silicone qu'elles s'injectaient dans les lèvres, comme si cela était nécessaires. Ce n'étaient pas quelques rides qui gâchaient leurs beauté...

Monica fût aussi la dernière femme avec qui je fis l'amour avant de rencontrer Amélie.

Mais ça aussi, c'est une histoire pour plus tard.

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