Je suis le clavier. L'intermédiaire de vos missives enflammées. Ces soubressauts qui luttent contre le trépas de votre ruisseau. Vous me retenez en otage depuis quatre unités. Je réclame encore audience pour te transmettre cet anti-prose.

A quoi rythme cette joute verbale ?

Toute cette peine qu'on trimbale ?

Tu veux que la musique revienne et la timbale ?

Que le jardin fleurisse des fabales ?

Que l'ours roux retrouve sa bubale ?

Que cesse cette querelle tribale ?

Fais moi une loge et prendra fin cette cabale.

Par contre ... et entre nous ... Si tes poèmes sont de la fumée, un exercice de style, du fla-fla sans substence, laisse la partir. Tu sais qu'elle préfère le tangible plat aux éloges non fondées.