Flambeaux d'azur, imitant la couleur céleste,

Vous scintillez dans les ténèbres les plus noires,

Épanchant votre angélisme jusqu'aux miroirs

Embués par la brisure des pleurs modestes.

Flambeaux d'azur, soufflant le feu sacré des Dieux

Tels des dragons vindicatifs et dangereux

Qui condamnent au bûcher ces mille sorcières,

Dorez la voie par l'illumination des vers.

Flambeaux d'azur, que sont vos iris si vivaces,

Me libérerez-vous de ce qui me terrasse ?

Plantez-les donc dans l'ailleurs que n'est pas mon âme !

Flambeaux d'azur, chez qui la vue est efficace,

Comprendrez-vous un jour qu'il n'est rien qui s'efface ?

Tout laisse sa trace, voilà le triste drame !