Un début

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Leucis courait sur les berges du port. Des échanges importants de marchandises s'effectutaient. De nombreuses embarcations imposates étaient amarrées aux différents quais. Les passants regardaient le Tieffelin avec mépris. Il continuait à courir en bousculant ceux qui avaient le malheur de se dresser sur son passage. Ses mains laissaient une traînée de feu derrière lui et des étincelles apparaissaient à chaque contact.

Leucis se fondit dans la masse de passants et suivit le flot jusqu'à une grande place. Trois personnages étaient présents sur une estrade et étaient acclamés par la foule. D'après ce qu'il entendit, c'était un groupe qui avait brillé durant la bataille contre les monstres marins. Ce groupe était constitué d'une Elfe noire, une Humaine et d'un Elfe des bois. Après le discours reconnaissant du maire, les trois aventuriers descendirent de l'estrade et discutèrent joyeusement. La foule recommença à circuler et la place repris un rythme paisible.

Le Tieffelin se dirigea vers le groupe en pensant pouvoir acquérir des informations utiles sur les mercenaires ou les monstres. Le groupe l'avait déjà remarqué, en effet, les Tieffelins n'était pas réputés dans cette région et rares étaient les occasions d'en voir. L'elfe noire était-elle, par contre, déjà partie dans une rue regarder une affiche.

  • Bonjour, dit le jeune Tieffelin.
  • Bonjour à toi, répondirent les deux membres restants du groupe.

Le groupe ne le regarda pas de travers ce qui l'étonna.

  • J'ai entendu vos exploits et imagine votre popularité. Je suis en ce moment aussi sur la piste de ces monstres marins et du mystère qui les suits. Je souhaiterais alors partager les informations si possible avec vous. Vous en savez surement plus que ce que vous osez montrer.
  • Donc ça serait pour en apprendre plus sur ces créatures ? continua l'elfe des bois.
  • Voilà, et pour connaitre la raison de leurs attaques sur les lieux sacrés
  • C'est louable, Eiram, quelque chose à dire ? Dit-il en se tournant vers l'humaine.
  • Et nous qu'y gagne-t-on ? Demanda Eiram.

Leucis jetta une pierre précieuse à l'homme.

  • Voici un début. Je paierai le reste quand vous aurez remplis votre part du marché.
  • Qu'en penses tu Laucian ? demanda-t-il en se tournant vers l'elfe.
  • Une personne en plus ne nous ferait pas de mal depuis la perte de Sigil ... Il pourrait la remplacer, dit-il en pouffant.
  • Bon, normalement c'est à notre chef de prendre la décision mais elle est déjà partie. On va en parler autour d'un verre ça sera mieux.
  • Oui, et on pourra t'héberger ce soir. On a un lit de libre depuis que Sigil est morte, continua l'elfe.
  • D'accord j'accepte, répondit le Tieffelin en restant sur ses gardes.

Ils partirent à trois vers la maison des dit « Héros ». Rien d'incroyable ne se passa sur le chemin, ils discutèrent à propos de leurs aventures et firent la rencontre de vieux amis par-ci par-là. Arrivés à la maison une lueur sortait de la porte entrebâillée. Les aventuriers choisirent par précaution de sortir leurs armes.

Ils s'avancèrent tous précautionneusement vers la porte où une lumière bleuâtre émanait. lls ouvrirent la porte et au lieu d'un hall de maison se trouvait un portail étrange sortit d'un décor hors du commun. De nombreuses gemmes noires sortaient du sol et reflétaient les quelques rayons bleus du portail dans toute la pièce. Tout aspect du grand hall d'entrée que l'on pouvait deviner de l'extérieur n'était qu'une pièce sombre. Leucis après quelques secondes d'émerveillement et d'étonnement se retourna. Ni de porte ouverte et ni aucune autre personne se trouvait près de lui, rien que cette pièce sombre, ses nombreux cristaux et le portail.

Leucis s'approcha du portail et y discerna une image trouble, puis au fil des secondes s'améliora et finalement il y vit une forteresse. Cette forteresse avait une architecture étrange dont il n'avait jamais entendu parler ni dans les livres ni durant ses voyages. Il continua à avancer vers le portail, attiré par une puissance émanant du portail. Plus il regardait la forteresse moins il arrivait à se la représenter. Les contours étaient flous, le sol bougeait et le ciel absorbait toute lumière ce qui en résultait en un noir profond et lugubre.

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