25. Cocooning

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25.     Cocooning

 

À l’étage, Clémence savourait les caresses légères de Christophe après avoir reçu un massage du corps entier, elle avait les yeux mi-clos, complètement relaxée. Christophe parcourait son corps du bout des doigts.

— J’ai comme l’impression que tu es bien, non ?

— Oui, je suis bien Christophe, terriblement bien.

Elle ouvrit les yeux et l’observa, il avait les yeux pétillants et souriait.

— Tu masses super bien, tu en as encore d’autres, des talents cachés ?

Elle lui caressa la joue et dessina l’arrête de son menton, il happa son doigt et le lécha. Elle sourit.

— N’oublie pas, mon deuxième prénom est « Génial ».

— Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié, monsieur Génial.

Elle émit un soupir et fut parcourue d’un frisson, il tiqua et voulu parler, elle posa un doigt sur ses lèvres et lui dit,

— Christophe, fait moi l’amour… Je… J’ai trop peur que cela s’arrête.

— Hé, rien ne s’arrête Clémence, j’ai bien l’intention de continuer à t’aimer, dans toutes les dimensions que cela représente.

Elle sembla étonnée, les yeux un rien écarquillés.

— Oui, Clémence, je t’aime, je crois que c’est bien cela que je ressens, de l’amour, j’ai envie de vouer ma vie à te rendre heureuse.

— Ah…

Elle ne sut que dire, rien ne sortait de sa bouche, par contre, des larmes lui montaient aux yeux.

Il lui caressa le visage et déposa un doux baiser sur ses lèvres.

— Christophe… Finit-elle par pouvoir dire.

Elle lui caressa le visage et lui dit, après avoir dégluti,

— Christophe, je t’aime aussi, mais je ne sais pas si je pourrais t’apporter autant que tu m’apportes.

— Hé, ce n’est pas un concours de quantité, ce que tu me donnes est déjà énorme, tu sais.

— Ah oui ? Je n’ai pourtant pas l’impression de t’apporter grand-chose, alors que toi, tu… Tu m’apaises, tu me fais me sentir bien, tu me fais découvrir des sensations inédites… J’ai l’impression de ne pas être à la hauteur de l’amour que tu me donnes.

— Oh, non, tu ne te rends pas compte de tout ce que tu me donnes ; toi, tu m’as redonné goût à la vie Clémence, je revis avec toi, c’est toi qui m’inspire pour tout ce que tu dis que je te donne.

Elle l’attira à elle et l’embrassa, lentement, prenant le temps de détailler ses lèvres, sa langue, la texture de sa peau. Elle descendit et parcouru la peau de son torse, centimètres carrés par centimètres carrés.

Ils firent l’amour, lentement, sensuellement et puis, plus ardemment. Ils se retrouvèrent, haletant, lui sur elle, après avoir jouis de façon assez rapprochée. Elle lui lécha le torse.

— J’aime ton goût Christophe, j’aime ton odeur, tu sens l’homme, tu sens l’amour.

— Tu aimes mon odeur d’homme suant… Lui dit-il en la taquinant et en rigolant.

— Oui, ta transpiration post coïtale est exquise.

Il haussa les sourcils tout en gloussant, elle ajouta, en prenant une voix basse et sensuelle,

— J’aime goûter ta sueur après la baise !

Puis, sur un ton qui trahissait la montée d’un fou rire,

— Tu veux encore d’autre façon de te le dire ?

Il éclata de rire après lui avoir dit,

— Non, ça va, je crois que j’ai compris.

Il roula sur le côté, elle le suivit et se retrouva sur lui. Elle posa sa tête sur son torse, se laissant bercer par sa respiration. Après un moment, elle se redressa et frotta son nez contre le sien.

— Je t’aime Christophe. Lorsque nous avons concrétisé les choses entre nous, j’étais amoureuse de toi, et depuis, tout ce que je découvre de toi ne fait que surenchérir ce sentiment… Je… Je crois que je ne pourrais pas me passer de toi, ou difficilement. Ça ne fait que peu de temps que nous sommes ensemble, mais j’ai l’impression d’être avec toi depuis toujours.

Il avait plaqué ses mains sur son dos et il lui étreignait la chair. Dès qu’elle se tut, il lui lâcha,

— Et moi donc !

Il reprit le dessus et l’embrassa.

— Et je n’ai pas l’intention de me passer de toi, moi non plus.

Elle soupira puis sourit en lui passant les mains dans les cheveux et glissa,

— Tu me remplis de joie…

Elle vit un sourire sur les lèvres de Christophe…

— Attends… Tu comptes encore faire un jeu de mots ?

Il hocha la tête, affirmatif.

— Ah… Tu veux me remplir d’autre chose que de joie, c’est ça ?

Il éclata de rire

— Excellent ! Moi, je pensais à passer sur toi pour ne pas me passer de toi, mais toi, t’as fait encore mieux ! Mince, t’es forte à ce jeu-là aussi, toi.

Il déposa un baiser sur son front et susurra,

— Et ça, ça me plaît aussi, le fait qu’on ait le même type d’humour, je trouve ça important.

— Moi aussi, j’aime bien faire des petites blagues, mais tout le monde n’est pas preneur, et j’aime ça aussi chez toi ; je peux me lâcher sans que tu me fasses des remarques ou que tu prennes un air outré. 

— Mmh, lâche-toi, je t’en prie, que je connaisse tous tes travers…

Il la chatouilla, elle se débattit, mais succomba aux baisers qui suivirent les chatouilles. Il l’emprisonna dans ses bras, elle se reposa sur lui.



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