Là bas, encore la guerre

Nous sommes en mauvaise ère

Certains font leurs prières

Ne savent plus comment faire

Ne savent plus comment taire

Ces tirs, dans la clairière

Ces tranchées ciel ouvert

Ces pilons dans la mer

Ouvrir le revolver…

La paix s’épuise encore

Comme le démontrent les corps

Tout pour trouver de l’or

Et s’insurger (à tort ? )

Montrer « j’suis le plus fort »

Egorger comme un porc

S’égosille là la mort

Guerre ! Hors…

Viennent des religions

Qui sont en contagion

Sonnent la malédiction

D’une croisade déraison

Une telle déflagration

Pour support une passion

On soupèse la traction

Pour faire en attraction

Une torture de mission

Aussi vient terrorisme

Qui fait un grand Séisme

Déformées par un prisme

Ces pensées en cynisme

Qui font un nihilisme

Des existences sommes toutes simplement différentes

Qui ne se prévalent pas de la vente

De la mort d’autrui, pour une idéologie que cela tente

Tant d’épouvantes

Faire du trépas une rente

Pour qu’en eux ils se sentent

Vivre, quelle ironie

Pour que les nôtres, d’existences ils les nient

Ainsi on nous puni

D’avoir cru qu’on pouvait tout simplement être tous réunis

On a perdu leurs âmes

Souvent viennent les flammes

Totales et même fatales

Compte rendu : c’est létal

On a beau écrire la paix

Et cacher nos épées

Ce monde montre ses plaies

Et nous, de nous époumoner…

La guerre de la monnaie

Cette autre qui fait de nous des condamnés

A être, pour subir barbarie, nés

Quelle misère est traînée…