Composition - 47 - Au fil de l'eau

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J'écris au fil de l'eau, mais le puits s'épuise, tant c'est la canicule, qui nous gratouille les pulls. A nos déshabillages, il n'y a pas à en faire un cas d'âge, chacun se soulage. Comme l'on peut comme l'on veut. Comme l'on peut est souvent plus ogre que comme on veut. Si l'on veut, on puit ne pas pouvoir. C'pas une affaire d'Ivoire, ni même une drôle d'histoire, mais la fin d'un espoir. L'on fait avec ce que l'on a, comme le tonne le La! Avec les aléas, faudrait-il tirer l'as ? Et après ça jacquasse, ça jalouse ça épouse, les contours de l'égocentrisme. Pourquoi a t-il tiré l'as et pas moi ? Et moi j'suis comme tout l'monde. Je peux alors jalouser. Parce qu'ici rien d'osé, la routine nous enterre. Sans le sou rien ne fait, rien ne plait, aucun met. L'argent ne fait pas le bonheur, mais moi il me permettrait d'aller respirer l'ailleurs, d'aller camper même sous la pluie, d'y être nue sans la descence. Comme à la saison des pluies en Guyane c'était si bon...si bon... et les odeurs de jungle, se sentir assaillit par tous les animaux... Même plus de mots, juste la beauté d'un instant. L'instant du présent...

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