Toi, toujours dans ma peau. L'on ne se voit dix heures de suite, et dans notre semblant de Suite, je ferme les yeux, attendant sommeil...me réconciliant avec l'heure fatale...Où tu seras à nouveau là, assis à côté de moi, après le baiser du retour, et mon je t'aime de s'exclamer ! Tu seras fatigué, et n'y répondra pas. Je te caresserai les cheveux, tu repousseras mes mains. Toi, qui es un homme intellectuel autant que manuel. Et là ton petit corps si doux, tu l'épuises. Tu t'épuises. Ainsi que ton esprit, à réfléchir de tout, sans jamais cesser, et te laisser repos. Alors tu iras te coucher, et moi je t'entendrai ronfler. C'est ma musique la plus douce, c'est le plus beau de mes sons, je le garde comme ma personnelle (-puisque autre ne l'entend pas-) symphonie. Et quand tu vas te réveiller, tu auras ta peau de lait, et ton odeur du matin, celle qui est bredouille de ne pas pouvoir rester dans le sommeil. Que tu aimerai pousser plus loin. Parce qu'il n'est jamais l'heure de se lever. Demain, sera ton samedi, et puis ton dimanche. Demain, il faudra que tu te reposes. Et alors qu'on se propose... Les câlins osés, les baisers enflammés, les paroles apaisantes. Il te faudra bon dîner. Il te faudra tout l'amour du monde que je te porte, à en être agaçante mais... Je ne sais faire autrement.