Poésie - 26 - Les phares

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La nuit, les phares sont éblouissants
L'on ne voit là plus aucune trace de sang
Alors je respire et l'odorat prend tous ses sens
Nul besoin d'encent


L'on se sent parfois si seul
L'on regarde si haut les étoiles
Qui dessinent belle toile
Elles, ne sont pas seules

La nuit sent les fleurs
& dispersent les petits bonheurs
Il fait sombre
Je ne vois plus mon ombre
Je ne sombre...


De ces réverbères
Qui insuffle l'air
De moins de pollution
Parfois, davantage de copulations


Si belle Nation
Avec ses Lumières
Et les talons seuls, claquant sur les pierres


Parfois, sortent les extraverti(e)s
Et les parisiens titis
Une nouvelle population
Qui fait ses créations

J'aime vivement la nuit
Elle ne met nuit
Mais je n'y sors jamais...
Je suis bien fatiguée

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