Panser - 01 - Le poète

Une minute de lecture

C'est bien là la difficulté du poète. Trouver ses mots dans l'absolue difficulté de parler de ses maux. Mes pleurs sont à moi. Nul au monde ne peut les percevoir et les comprendre. Je conçois mon désespoir ineffable. Parmi nous, la souffrance est un mystère. Je ressens davantage la douleur que je ne peux en parler. L'incapacité à exploiter ses sens pour transcrire l'indicible. Mes peurs sont miennes. Mes désirs se tuent. Le poète est bien seul, la cigarette au bec, l'eau de vie à portée et ses malheurs puissants. Comme dirait l'ami Baudelaire : Plaisirs, ne tentez pas un cœur sombre et boudeur comme le mien.

Si la douleur est mienne,
Personne ne peut la comprendre,
Et encore moins l'apprendre.
Vous mes frères, vous mes pères.
L'on avance solitaire.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Marion Eidarp ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0