Une pause brûlante

2 minutes de lecture

Les silences n'en disent-ils pas long? Que faire dès lors que la cadence est ralentie? Ne serait-il pas un ralentissement de prudence, face au désir naissant et grandissant de plus en plus? Ce désir, de vouloir prendre, et de vouloir toujours plus, à fait une petite éclipse. Prendre et inspirer, jusqu'à la profondeur, jusqu'au souffle premier, jusqu'à l'âme elle même. Inspirer le souffle, qui se perds peu à peu, qui se fait liquéreux, en quelque sorte. Vous voyez, ce genre de silence ou l'atmosphère se réchauffe, ou l'on entend que les déglutissements et les respirations lentes, alletantes de plus. Ou l'envie se ressent, où l'air devient presque électrique, comme un orage à venir. Laisse-le t-on brûler, ce silence? Ma respiration est dans une étuve, oui. Les volutes de mon esprit vaguent à une toute autre frénésie alors que sur la piste, vous etes à présent seul.

Et une note retentie, accélérant le rythme.

https://www.youtube.com/watch?v=pHJhjMct1YY

La chaleur gagne l'interieur de mes veines et me réchauffe. Se faufille, délicieusement dans mon sang et le fait bouillonner, sur ces accords dans lequel je vais vous entrainer. Laissez-mon aura danser autour de vous, sans vous toucher. J'aime à vous emporter, et je vous observe, de ma cachette. Sourire en coin, oeil viscéreux, je souris de votre tourment, dans mon coin. Aimez-vous la torture? Lorsque celle-ci est une belle opération, elle peut s'avérer à élever un peu plus les sens et le Désir. En voilà, une bien belle majuscule, pour un jeu de Dès qui vous ai lancé sur la piste. Qu'allez-vous en faire? A vous seul de choisir, car je n'ai pas le temps d'y réfléchir et je m'avance à nouveau vers vous. Plus féline, cette fois-ci, oui.

La tête bascule de droite, à gauche. Les émeraudes vous fixent, sur le visage mutin qu'est le mien. Nous sommes la nuit, et la nuit m'inspire à quelques envies fébriles, bien souvent. Laissez-la s'imisser sur la piste, ou deux mains vous sont à présent tendues pour aussitôt vous êtres reprises. Non, elles ne se sont pas perdues, elles se sont apposées, faufillées. Une sur une cuisse fine, l'autre sur une clavicule offerte, et elles tatillent.

Etes-vous étonné, de ne pas être abandonné? Allez-vous vous en amuser, de ce jeu de Dès?

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Gueguette ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0