Quand on veut, on peut

Une minute de lecture

J'ai envie d'écrire. Plus encore, j'en ai besoin. Il y'a des jours comme ça où le besoin d'écrire m'est vital. Ce jour en fait partie. Mais ce jour là, malgré la furieuse envie, rien ne sort. Cette feuille blanche me nargue. Ça m'énerve 
«Ça te plaît hein ? Ça t'amuse de me voir me tirer les cheveux. »

Sa pureté fait monter en moi le stress. Le stress de ne pas pouvoir m'extérioriser. Mes mains se crispent, voulant tracer des lettres, pour des mots, pour des phrases, pour une histoire, pour me libérer. Il y'a pourtant des jours ou cela est si facile !

J'écris trois phrases à la suite. Sans réfléchir. Sans chercher à faire jolie, correct ou bien. Spontanément. Au moins j'écris. Je commence :
Toi stupide feuille blanche tu ne m'auras pas. Puisque je n'ai pas d'imagination et bien je vais l'écrire. Te griffonner de ma spontanéité. Sans chercher à écrire un texte avec de l'avenir, qui finira sûrement au fond du tiroir. Mais au moins je t'aurais rempli de mon coup de crayon bleu. Et je me sentirais libre. Je me serais vidé du mal-être que me procure la page blanche puisque là, même en cette période où l'inspiration n'est pas présente, j'ai écrit. Pas un beau texte, ni une histoire. Juste des mots alignés formant des phrases. Juste pour te remplir. Juste pour te montrer, page blanche, que même quand l'inspiration nous abandonne, nous auteurs pouvons écrire. Le proverbe dit bien que celui qui veut peu. Je veux écrire alors je peux te salir de ces mots sans avenir.

Et finalement, ces trois phrases ce sont transformés en un paragraphe. Feuille blanche tu n'es plus pure. Tu es vaincue par ses mots qui expriment ce que je ressens, ce que je fais, quand je me retrouve face à toi.

Finalement tu n'es qu'une fumée qui se place devant nous. Fumée qui s'installe parce qu'on à peur qu'elle arrive. Mais la fumée se dissipe toujours, finissant par disparaître et laisser place au ciel clair.

Les idées claires s'installent, je suis maintenant prête pour écrire. Écrire une belle histoire.


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