Je voudrais parler, crier, laisser exulter cette tristesse mais en vain. Le desespoir se mue en rage et bout en moi. Ce poison m'assassine autant que le jugement de mes pairs. Dans ce monde baigné d'injustice, mon corps coule, ma tête sombre et je me noie. Mes yeux lancent un regard vers la surface... une ombre se meut. Serait-ce un espoir. Ce bras qui plonge dans ma direction mène t'il vers une échapatoire ? Non, ce que je prenais pour une main tendues est en réalité un doigt accusateur. Coupables, nous sommes coupable d'être pauvre, perdant, handicapé, malchanceux, car tant qu'il y aura quelqu'un d'autre à écraser ils survivront... pour un temps du moins.