Alors Je Continuais...
Je frappais un coup après l'autre, je ne pouvais plus m'arrêtai. Je ne voulais pas lui faire du mal, mais elle l'avait cherché cette salope. La rage m'embrumait l'esprit, me couper la respiration, me consumer de l'intérieur.
Alors je continuais...
Je continuais à abattre mon poing sur son visage déjà rouge de sang, elle me suppliait, mais ses gémissements pathétiques ne faisait que décupler ma rage. Je ne savais même plus ce qui avait provoquée ma colère, et je m'en foutais, tous qui m'intéressaient, c'était d'étancher ce feu qui brulait en moi.
Alors je cognais de plus en plus fort, l'adrénaline courais dans mes veines, mon cœur battais trop vite, au rythme de mes coups. Je voyais rouge, littéralement, son sang qui coulait sur le sol de la cuisine, ce liquide rouge me narguai, m'invitai, me pousser a continué.
Alors je continuais...
S'ensuivit une danse déchainer, mes poings et mes pieds n'était qu'une même entité, j'enchainai les coups, jusqu'à ne plus pouvoirs, jusqu'à ce que mes muscles épuiser, tendu a l'extrême me supplient d'arrêter.
Alors j'arrêtais...
J'écarquillais les yeux en découvrant ce qui c'était passer, en découvrant ce que j'avais fait. La femme que j'avais épousé, la mère de mes enfants, n'étais autre qu'un corps vide de vie, un tas de viande sanguinolent, un cadavre, une victime.
Merde, merde, merde, merde, merde, merde, merde.
Ce mot si inapproprié, si étranger a la situation, tournait en boucle dans ma tête, qu'est que j'avais fait ? Je venais de commettre un meurtre, mais étrangement je ne ressentais aucun regret, en fait une fois le choque passé, je me rendis compte que je ressentais une satisfaction que je n'avais jamais ressentie, une sorte de plaisir macabre dans l'acte de tuer. Un sentiment vite suivi de frustration, j'en voulais plus, plus de sang, plus de mort. Alors comme un junkie cherchant sa dose, je montais à l'étage ou dormait mes deux fils.
Et je continuais...
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