Marius

Il était plein de cœur. Un cœur plein d’idéaux.
Plein de fougue et d’amour, à défendre sa peau,
Sur une barricade ou pour une simple lettre
Écrite entre deux feux, pour aimer et pour être.
Pour plus de liberté, et pour la République.
Pour le peuple affamé, pour un état laïc.
La justice pour tous! Le droit de vivre digne.
De bannir la misère, exploitée, qu’on assigne
Dans des taudis qu’un rat n’y mettrait pas ses pattes,
Préférant les égouts qu’à ces masures ingrates.
Nobles, bourgeois, ou gueux, ont fait cause commune
Contre l’autorité d’un diadème en rancune.
Une cause perdue, ils le savaient pourtant.
Mais qu’importe la gloire! Hommes, femmes et enfants,
Ils étaient là, présents, à sacrifier leur rang,
Leur temps, leur sang, leur vie, pour contrer le tyran.
Unis pour l’avenir, en chantant de nouveau
La Marseillaise en cœur, au pied de leur caveau…
Et, encore aujourd’hui, leur ombre inoubliable
Se prolonge au présent… C’était « Les Misérables »!

Fx’

Ici ce termine ce clin d'oeil de portraits sur les Miz.