C'est l'heure de l'inventaire,
Je ne sais pas de quoi nous avons l'air,
Tandis que tu lave ma mémoire sale,
Souillée par ce scandale.

Tandis que je lève les yeux au ciel,
Je pense à toi avec regret,
À cette guerre et cette querelle,
Et tes bonnes raisons pour m'aimer.

Notre amour lentement décède,
Tandis qu'il pleut sur la bastille,
Et que toutes ces choses je te concède,
Parce que notre vie part en vrille.

Il faut sûrement parfois se taire,
Ne rien dire et laisser faire,
Et laisser de côté ce secret,
Qui ne fait que t’éloigner.

Mais au final tout vient si tard,
Et cela arrive même en retard,
Tandis que je me noie dans ce bleu parfait,
À penser à tout ce qu'on était.

J'attendais peut être un je n'aime que toi,
À ne pas avoir à subir ses ébats,
Que tu me prenne simplement dans tes bras,
Que tu me dise de t'aimer et que ça suffira.

Le 18/08/2016