Oh mémé, tendre mémé;
Résistante du troisième âge,
Pas encore prête pour le grand voyage.
Oh mémé, gentille mémé;
Tu voudrais profiter encore une fois,
Des petits-enfants que tu ne vois pas.
Oh mémé, merveilleuse mémé;
La tristesse hante ta voix,
Quand tu repense à ce que tu n'as pas.
Des êtres chers que tu ne peux aimer et toucher.
Comment le faire lorsqu'on a oublié.
Jusqu'à ses filles et son passé.
Laissant un vide ne pouvant être comblé.
Lorsqu'on arrive dans le troisième âge.
On n’est jamais prêt pour le grand voyage.
On souhaiterait ne jamais faire naufrage.
Quand sur les rivages de l'oubli on s'engage.
On aimerait que reste gravé,
Toutes ces choses que l'on va oublier.
Oh mémé, douce mémé;
L'au-delà t’a emportée,
Et je ne peux qu'espérer,
Que là-haut, apaisée,
Tes souvenirs soient retrouvés.

Le 21/11/2013.