Soir d’été
C’est par un soir d’été,
Que je t’ai rencontré,
Que l’on s’est apprécié,
Que j’ai appris à t’aimer.
C’est lors d’une maussade journée,
Que tu m’as remonté,
Que tu m’as ramené,
Que j’ai appris à t’aimer.
C’est alors que je ne croyais en rien,
Que tu es intervenu comme le divin,
Que tu m’as montré le chemin,
Pour t’assurer que je ne manque de rien.
C’est un jour où je me laissais aller au chagrin,
Ou je n’attendais plus rien,
Que tu es tombé sur mon chemin,
Que tu m’as montré que je ne manquerais plus de rien.
Ce jour-là où un ange est apparu,
Je ne pensais pas me mettre à nu,
Me montrer à ce bel inconnu,
Tel un serpent qui mue.
C’est ainsi que j’ai appris à aimer,
Celui qui m’avait réconforté,
Me redonnant l’envie d’apprécier,
La vie qui me révoltait.
Si aujourd’hui je suis en vie,
C’est surtout grâce à ce qu’il a permis,
Il a assuré ma survie,
Me protégeant des infamies.
Il m’a susurré des mots de paradis,
Me donnant ainsi une nouvelle vie,
Et malgré toutes ses manies,
Il n’en reste pas moins mon petit-ami,
De ses yeux émeraude et océan,
Il a réduit ma rancœur à néant,
Même s’il est un volcan,
Je serais le meilleur des amants.
Je l’aime à un point infini,
Lui qui m’a redonné la vie,
Un soir d’été et de pluie,
Un soir où il a réussi,
A supprimer le chagrin dont mon cœur était empli,
Afin que je puisse le chérir le temps d’une vie.
Ecrit en été 2011.
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