Le Cabaret-Vert

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Sous de lourdes paupières, dans ses grands yeux noirs

J’y lisais comme dans un livre, les promesses

De nuits d’amour débridées qui jamais ne cessent

Tant que la lune nous éclaire du regard.

Elle s’était tout de noir vêtue, pour ce soir

Faire un peu oublier sa trop frêle jeunesse,

Nous nous assîmes face à face voulant nous voir

Moi, le flic "fringant", elle, la belle diablesse.

Je commandais du saké et quelques sushis

Comme amuse-gueules, « buvons à nos amis »

Dis-je ! Nous levâmes nos verres en silence.

Car nous étions coincés dans le "Cabaret-Vert"

De Rimbaud sans pouvoir le quitter, bien qu’ouvert,

Pris dans un nœud du temps dans cet espace immense

JI 06/09/21

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