Eté 2022.

L’entretien d’embauche se passe dans un espace de coworking en plein centre ville pour plus de discrétion que dans l’usine. L’annonce du départ du directeur des ressources humaines n’a pas été faite officiellement. La recherche de son remplaçant doit se faire dans l’ombre d’autant que les candidats sont eux-mêmes en poste.

Le DRH arrive avec la PDG de l’entreprise dans cet endroit désert à quelques trentaines de kilomètres de l’usine. L’hôtesse d’accueil les informe que la climatisation est exceptionnellement en panne. Les fenêtres permettent une aération et apportent un peu d’air frais à cette heure matinale.

• ça démarre fort. On va suer pour te remplacer avant même avoir commencé les entretiens.
• Tu te souviendras de moi jusqu’au bout comme ça !

Ils s’installent dans la pièce agrémentée d’une table, de quatre chaises, d’un canapé cuir trois places faisant face à deux fauteuils club.

• Oh on innove ? On mène les entretiens depuis le canapé ?
• Tu auras bien le temps de profiter de canapés à ta retraite. Restons classiques si tu veux bien.

La première candidate se présente. À tour de rôle, PDG et DRH questionnent sur son parcours, ses objectifs, etc… Quand tout à coup, un moment sonore met tout le monde mal à l’aise. Les fenêtres donnent sur la rue piétonne qui accueille d’autres fenêtres ouvertes. Les ébats matinaux des voisins émoustillent nos directeurs. Il dissimule son érection sous la table mais il observe la candidate, à peine gênée, qui se dandine sur sa chaise tout en effleurant ses seins et humidifiant ses lèvres. Il a l’impression qu’il va l’entendre gémir tellement elle semble prendre plaisir à écouter ces sons d’amour. La PDG ne semble pas moins émoustillée même si elle est près de lui, il ressent une forme de tension.

D’un coup elle se lève pour fermer les fenêtres disant « nous serons plus au calme ! ».

Mais nous allons avoir chaud !

Nous avons déjà chaud, répond froidement la cheffe d’entreprise. Reprenons, dit-elle tout en ôtant le bouton du haut de son chemisier écru en lin… comme pour se donner de l’air.

L’entretien se poursuit tant bien que mal car les vocalises du voisinage l’ont perturbé et la chaleur gagne la pièce. Le DRH propose un café pour faire diversion et se dégourdir l’entrejambe. En posant les tasses de ces dames, pur réflexe féminin du matin, chacune effleure sa main. Son érection repart de plus belle et visiblement perceptible. Il croit percevoir un échange de regards qui le perturbent davantage. Il décide de rouvrir une fenêtre : « désolé je ne tiens plus ! ».

• nous non plus ! Ricanent-elles.

Dos à la fenêtre, il découvre deux femmes chemisier ouvert révélant deux magnifiques paires de seins. Il croit rêver.

• qu’est-ce que vous faites ?
• On fête ton départ beau gosse … s’approche la PDG prête à le dévorer.

La candidate fait de même et il se retrouve vite nu avec deux langues qui pratiquent la fellation divinement bien. Il croit toujours rêver mais se sent bien. Le trio se dirige vers le canapé où les deux femmes prennent place oubliant presque le futur retraité. Elles se caressent et s’embrassent pendant qu’il joue de ses deux mains avec leur clitoris. Les ébats voisins s’effacent au profit de leurs gémissements. Il aimerait les pénétrer en même temps. Il lui faut faire un choix mais les deux se positionnent accroupies pour qu’il les prenne en levrette à tour de rôle. La jouissance des lieux est verbale, bestiale, aiguë et fort plaisante.

Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?

Les prochains entretiens ont été compliqués d’autant qu’il n’avait qu’une idée en tête : recommencer avec sa PDG.

jFA