Une fois n’est pas coutume, elle a prévenu qu’aujourd’hui elle passerait en milieu de matinée pour le soigner.

Une semaine déjà qu’elle passe le matin selon elle, aux aurores selon lui donc le milieu de matin, il se dit que ce doit être en début de matinée sur son propre fuseau horaire.

La routine d’un homme alité suite à un bête accident laisse place à des pensées plus ou moins cocasses tout au long de la journée. Il se met à imaginer l’infirmière en blouse courte, nue dessous comme il a pu y fantasmer plus jeune. Ces blouses sont quand même mieux qu’un banal jean baskets. Et le milieu de matinée leur laisserait du temps : femme et enfants ayant quitté la maison bien plus tôt. Cette simple idée lui provoque une belle érection quand il entend la porte d’entrée s’ouvrir.

Et oui la dame a les clefs pour ne pas perdre de temps dans sa tournée.

Il entend une voix … inconnue : « Monsieur, Sophie n’a pas pu venir. Je suis Justine. Pouvez-vous me guider jusque votre chambre ? Je suis à la porte d’entrée. »

Il a encore la trique et cette voix le submerge totalement. Il joue au patient modèle en tentant de dissimuler cette excitation. Mais la vue de l’infirmière en blouse blanche qui défait son manteau n’aide pas à le détendre. Elle se présente et excuse l’absence de Sophie tout en observant cette bosse si mal dissimulée sous les draps. Elle s’approche de lui pour directement l’embrasser sur la bouche murmurant qu’elle n’est pas infirmière mais que ses collègues de l’usine ont pensé utile et nécessaire de venir le divertir. Il ne peut dire mot et l’excitation étant déjà là pourquoi ne pas profiter du cadeau de prompt rétablissement.

L’infirmière glisse sa main froide sous les draps pour caresser son torse d’abord. Elle se dirige assez vite vers son entrejambe. Sa main froide contraste avec la chaleur de ses lèvres qu’elle laisse parcourir sur sa bouche. L’excitation est grandissante et presque à son comble. Il tente de lui dire qu’il va jouir mais elle ne délie pas sa langue de la sienne.

Sa main humide comprend vite que l’éjaculateur précoce a déjà pris son compte. Son minois déçu, elle décolle sa bouche.

Il la rassure vite au motif qu’il va repartir dans quelques minutes. Elle entreprend alors de déboutonner les premiers boutons de sa blouse … libérant une poitrine généreuse et ferme. Les boutons du bas ont plus de mal à s’ouvrir mais la vue n’est là que pour aider le blessé chanceux à mieux récupérer de sa vive émotion précédente.

Elle s’approche quand il tend les mains vers ses seins gonflés d’envie. Il savoure chacun de ses tétons avec ses dix doigts comme avec ses lèvres. Occupé par cette activité imprévue, il n’en oublie pas ses mains à laisser divaguer plus bas. Un pouce bien placé dans la cavité humide et Justine pousse un gémissement à faire bander un mort. Vivant il repart comme à son arrivée … elle le voit et ôte tous les draps pour venir s’empaler sur cet homme coquin mais coincé dans un lit. La pénétration est agréable pour eux deux. Les va et vient sont lents et tumultueux, sont forts et doux. Elle voit ce visage se déformer sous l’orgasme qu’elle lui procure … 3, 2, … trop tard il vient à nouveau de jouir alors qu’elle n’était pas encore totalement grimpée aux rideaux. Elle poursuit son chevauchement pour jouir à son tour. Il banderait presque à nouveau. Elle termine sa chevauchée en s’allongeant sur lui en prenant soin de ne pas toucher ses jambes blessées.

Les mots échangés sont crus et sympathiques. Les deux en ont encore envie. Quelques minutes avant qu’elle ne glisse ses pieds au sol et sa bouche sur ce sexe. Quoi de plus merveilleux que le sentir grossir en bouche … avant de recueillir la semence suprême ?

Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?

Quand Sophie ouvre la porte, il est humide mais aucune Justine aux alentours … c’est beau de rêver seul dans son lit.

jFA