Chapitre 2

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CHAPITRE DEUX

19 JANVIER 2724

— C’est ici, affirma Michael.

J’ignorais le frisson d’angoisse qui descendit le long de mon dos à cette annonce.

— Allons-y, ordonnai-je.

Ekram ouvrit la marche et pénétra dans le dernier bâtiment. Celui-ci était beaucoup plus récent que le reste de l’entrepôt, mais beaucoup plus petit. Nous avancions prudemment, attentifs au moindre bruit, mais le rez-de-chaussée se révéla étonnement vide et dépourvu de vie. Cela ne présageait rien de bon.

— RAS, informai-je.

— Il est pourtant dans ce bâtiment, s’inquiéta Charles.

— Vous en êtes certain ? demandai-je vie le communicateur.

— Affirmatif, répondit Aminata. Il doit être à l’étage.

— Je suis surprise qu’il n’y ait pas plus de répondant…

— À qui le dis-tu…

Nous montâmes l’escalier et deux éternels nous firent face une fois en haut. Chacun de nous les braqua de son arme mais aucun tir ne retentit. Ils n’étaient même pas armés. Mon angoisse augmenta davantage. Ça sentait les emmerdes à plein nez, et le pire, c’est que mon instinct me soufflait que je n’y pouvais rien.

— Le roi a décrété que vous étiez digne de lui rendre visite.

— Abattez-les, ordonnai-je.

Et ils tombèrent au sol en une seconde. Des bruits de pas vinrent ouvrir la porte par laquelle les deux nouveaux cadavres avaient souhaité nous faire entrer. Ils restèrent cependant à l’abris de nos tirs, maintenant convaincu que nous ne venions pas en paix.

Une voix s’éleva de la pièce en face de nous, sans que nous ne puissions voir d’où elle venait :

Allons, allons, ce n’est pas une façon de traiter ses hôtes…

— Maxime…

Lentement, suivant ses pas, de très nombreux éternels vinrent se positionner en face de nous. Sur le qui-vive, mon équipe se tenait prête à tirer, attendant mes ordres. Je retenais ma respiration sans m’en rendre compte et tentait de trouver la moindre trace de piège dans les environs.

Le problème quand on tient en joue quelqu’un sans tirer, c’est qu’au bout d’un moment, on a le bras qui tremble. Je devais me dépêcher de prendre une décision. Si seulement j’avais repris ma mitraillette ! Tirer dans le tas aurait augmenté nos chances de réussite, notamment car Charles ne pouvait pas utiliser son arme explosive au premier étage sans risquer de tous nous ensevelir sans vraiment garantir que Maxime serait mort.

— Rangez vos armes, demanda Maxime, se tenant fièrement au milieu de la pièce, sans la moindre trace de peur sur son visage.

— Maintenant, ordonnai-je.

Il nous fallut moins d’une seconde pour tirer sur notre ennemi. Maxime ne broncha pas une seconde, tandis que l’immortel derrière lui tomba à la renverse, rattrapé par les siens. Le regard du leader adverse se voilà, semblant triste pendant une seconde alors qu’il se retournait pour voir le résultat.

— Un putain d’hologramme ! jurai-je. Montre-toi, gros lâche !

— Mais je suis juste-là, souffla une voix derrière nous.

Plusieurs coups de feu furent tirés en même temps, mais pas les nôtres. Ils venaient de tireurs cachés dans les faux murs qui utilisaient un dispositif d’illusion.

Je vis Michael et Charles tomber lourdement au sol, morts sur le coup. Seuls Ekram et moi n’avions pas été attaqués. Mon cœur se serra et mon corps se mit à trembler. Nous avions perdu. La surprise de voir Maxime apparaitre dans notre dos nous avaient fait relâcher notre attention, et nos armes étaient maintenant pointées vers le sol. Quand cinq hommes et trois femmes nous tenaient en joue, ne pas avoir d’arme du tout n’aurait rien changé. Au moindre mouvement suspect, nous étions morts.

De toute façon, maintenant, quoi que nous choisissions de dire ou de faire, nous étions morts.

— Posez les armes, mes amis. Je ne vous veux aucun mal. Nous sommes de la même famille.

— Tu sais où tu peux te la mettre, ta famille ?

Il rit à gorge déployée et vint me prendre mon arme et celle d’Ekram. Aucun de nous ne tenta de l’en empêcher, cela n’aurait rien changé. Mais nous avions une mission, et tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Jusqu’à la mort.

— Éléa sans nom de famille. J’ai beaucoup d’admiration pour toi, dit Maxime en passant devant nous pour m’observer.

Il commença à toucher mes cheveux, puis mes vêtements et mes mains, avec curiosité. Je restais parfaitement calme, le fusillant du regard. Si seulement on avait inventé les lentilles mitraillettes…

— Tu es probablement l’une des éternelles les plus impressionnantes que je connaisse, continua-t-il. Je ne t’apprends pas que je te veux à mes côtés. Tu es une excellente tireuse, intelligente, entraînée… J’ai une place pour toi à mes côtés, dans mon cercle restreint. Je suis prêt à oublier que tu as rejoint les humains si tu me jures allégeance pour l’éternité.

Je repensais à ces films où le héros crachait au visage de l’ennemi pour lui faire comprendre ce qu’il pensait de lui. Mais je m’abstins. — Aucune envie de me faire frapper ensuite et de souffrir inutilement. Les héros sont toujours stupides.

— Je suis flattée, je ne me savais pas aussi importante. Mais je vais devoir décliner malheureusement, ironisai-je, j’ai rendez-vous à la pédicure à dix-sept heures, et ça m’embêterai de rater ça.

Il rit de nouveau.

— On ferait une excellente équipe, tu sais ?

— Si seulement tu avais choisi les gentils.

Soudain, son sourire s’effaça et il fronça les sourcils.

— « Les gentils », cracha-t-il. Tu es encore jeune, Eléa, tu n’as pas vu ce que moi j’ai vu. Je me suis cru humain très longtemps, et j’étais ravis que la nature m’ait accordé un air plus jeune. Puis le monde à découvert que des « monstres » existaient et qu’ils vivaient parmi eux.

— Les humains ont eu peur, ce qui ne pardonne pas ce qui a été fait mais qui me donne un peu d’empathie à leur égard. Ils avaient peur de ce que tu es exactement en train de faire : les éliminer. Et finalement, je relativise. Peut-être qu’ils auraient dû nous éradiquer, après tout. Ça aurait au moins évité le massacre que tu as mené. Toutes ces personnes, Maxime ! Ils n’étaient pas si différents de nous !

Je perdais un peu le contrôle de mes émotions. Mais, à ma décharge, j’allais bientôt mourir.

— Malheureusement, ce que je craignais s’est avéré réel… Tu n’es pas convertible. Les humains ont réussi à te manipuler pour que tu te sacrifies pour eux.

Je n’essayais même pas de le dissuader. Je n’avais plus beaucoup de temps. J’avais encore une dernière chance, une toute petite et infime chance de le tuer, dans l’espoir que personne ne prendrait la relève.

Je continuai en m’adressant à Ekram.

— Si tu souhaites le rejoindre Ekram, vas-y. Personne ne sera plus en vie pour te blâmer…

— J’ai passé un serment, dit-il. Jusqu’à la mort.

— Jusqu’à la mort, répétai-je.

Maxime soupira. C’est le moment que choisi Aminata pour tenter de nous joindre sur le communicateur :

— Éléa ? Édouard ? La mission est annulée ! Vous entendez ? La missions est annulée ! Le QG est attaqué !

Un nouveau frisson d’effroi me parcouru. Comment avaient-ils trouvé le QG ?

— Il semblerait que vous ne soyez pas les seuls à avoir trouvé la planque de votre ennemi.

— Espèce de fils de pute… Tu as mis le monde à feu et à sang…

— Éléa ! Édouard ! cria la voix dans le communicateur, mais je ne pouvais pas lui répondre.

Si Édouard ne répondait pas non plus, c’était qu’ils l’avaient débusqué également. Je devais trouver une faille, un instant d’inattention. Il me restait un couteau. Peu de chance que ça le tue, sauf si je lui ouvrais tellement une veine qu’il se viderait de son sang en quelques minutes. La gorge ou la cuisse ?

— J’ai fait beaucoup de recherches sur toi, tu sais ? affirma Maxime. Mais tu es très douée pour couvrir tes traces. J’ai cependant retrouvé la trace d’une petite Eléa, née en France, fille de bonne famille qui s’est vu rejetée par celle-ci lorsqu’ils ont découvert sa véritable nature.

— Ma famille ne m’a pas rejeté, c’est moi qui suit partie car je les mettais en danger…

— Oui, évidemment, les humains peuvent se montrer parfois cruels avec les proches de leurs proies…

Je voyais très bien où il voulait en venir, mais jamais il n’arriverait à me faire haïr les humains. Je connaissais des éternels dont les familles avaient été tuées pour les avoir protégés. Certains les blâmaient pour avoir mis au monde un « monstre ». Mais ils n’y étaient pour rien, ils ne pouvaient pas le savoir. Personne ne pouvait le contrôler.

Mais je connaissais aussi des humains qui étaient fascinés par les éternels. Des humains qui s’étaient battus pour nous, pour nos droits. Des humains qui nous considéraient comme des amis, comme des égaux. Et je me battais pour eux. Ils n’étaient pas tous bon à jeter.

— Tu perds ton temps, tu ferais mieux de me tuer tout de suite.

Il me fallait une diversion, mais impossible de faire passer le message à Ekram sans être vus.

D’un geste lent, j’activais mon communicateur. J’avais besoin d’en être sûre. Intrigué, Maxime fit signe à ses sbires de ne rien faire et attendit.

— Aminata ?

Pas de réponse. Un sourire naquit sur les lèvres du roi des éternels. Quel fils de pute. Je changeais la fréquence de la machine et tentais de communiquer avec un quelconque survivant.

— Quelqu’un m’entend ?

— Ils sont tous morts, comme je te l’avais dit. Rejoins-nous, c’est la meilleure solution. Rejoins les tiens !

— Va te faire foutre.

Maxime vint se placer en face de moi et me regarda dans les yeux, sérieusement déçu de ma décision. Et peut-être triste. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait une fixette sur moi alors qu’Ekram était à côté, et qu’il serait probablement le plus simple à convaincre.

En fait, la réponse était évidente : quoi que je choisisse, il me suivrait. Il était comme ça.

Je remarquais alors que, là où il se trouvait, Maxime était dans le champ de vision de la plupart des tireurs. C’était le moment où jamais. Il ne me manquait plus que la diversion.

— Il semblerait que tu ne sois pas capable de t’en charger toi-même, alors je vais te simplifier les choses.

Je reculais légèrement, pour que ses sbires ne pensent pas que je voulais m’en prendre à lui, et je me saisis de ma lame pour la porter à ma gorge. Comme je m’y attendais (d’accord, plutôt comme je l’espérais), Maxime tenta de m’empêcher de mettre fin à mes jours. Pour cela, il se rapprocha de moi et saisis mon poignet. Désormais, nous étions si proche que presque aucun de ses tireurs ne pouvait tirer sans risquer de le toucher. C’était le moment.

Comme il tenait mon couteau plus fermement que je ne m’y attendais, je dû me saisir de ma mitraillette. Il comprit alors ce que je voulais faire, mais plutôt que de se reculer comme n’importe qui l’aurait fait, il se colla à moi, rendant plus difficile pour moi de le viser. Il bloqua mon bras avant que j’ai eu le temps de viser, et me força à lâcher par la force. Un autre éternel vint ramasser mon arme et Maxime me lâcha. Je tombais à genoux, découragée. Je n’avais plus d’arme. À moins qu’Ekram n’ai un mouvement miraculeux, l’humanité n’avait plus d’avenir.

Énervé, Maxime se saisit de mon pistolet et me le plaça entre les deux yeux.

— Ne m’oblige pas à faire ça, je n’aime pas tuer les nôtres.

— Je vais finir par croire que tu n’as pas ce qu’il faut pour me tuer, me moquai-je.

D’un geste brusque, il se retourna vers Ekram et lui tira dans la tête, le tuant sur le coup. Très bien, s’il voulait me montrer qu’il était très sérieux quand il disait vouloir me tuer, c’était réussi. En regardant les yeux vides de mon ami, ce ne fut pas de la peur que je ressenti, mais de la haine. Je lançais mon regard le plus menaçant à Maxime.

— Je te jure que j’aurais ta peau.

— C’est plutôt mal parti, dit-il en agitant son arme devant moi.

Une arme qui se trouvait être mon Thiding V04.

— Je me moque de comment je m’y prendrais. Je trouverai le moyen de revenir, un fantôme, une réincarnation ou même un zombie s’il le faut ! Mais je te jure que je ferais tout ce qu’il faudra pour te mettre six pieds sous terre !

— Je croyais que tu ne voulais pas tuer les tiens.

— Parfois je n’ai pas le choix. J’avais espéré que la perspective de la mort te ferait changer d’avis, mais il semblerait que j’avais tort. — Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi borné.

Il soupira et leva son arme vers moi. Je le fixais droit dans les yeux, terrifiée mais déterminée. Jusqu’à la mort. Il sembla hésiter encore une seconde, les sourcils froncés.

C’est à ce moment-là que Yann apparu soudainement à mes côtés. Il saisit ma main et nous fit disparaitre. Il nous téléportait ! Il avait utilisé l’un des derniers dispositifs de téléportation portable, c’était tellement pratique ! Il suffisait de deux puces GPS : l’une sur la machine, et l’autre à l’endroit où l’on souhaitait se téléporter. Quelques mois auparavant, il m’en était implantée une dans le bras pour pouvoir me retrouver où que je sois. Mais les versions portables n’étaient pas fonctionnelles, on ne pouvait que rejoindre la personne ou l’endroit marqué par une puce. À l’évidence, Yann avait résolu le problème.

— Yann ! Qu’est-ce que…

— C’est bon, on devrait être en sécurité ici, ou tout du moins, assez longtemps pour pouvoir actionner la machine…

— De quelle machine tu parles ?

— Enfin, sauf s’ils arrivent à tracer le chemin de téléportation… pourvu qu’il n’ait pas cette technologie !

Il s’agita autour d’une machine dont je n’avais pas connaissance. Il faisait des aller-retours entre elle et son ordinateur.

— Je ne sais pas ce que tu essaies de faire, Yann, mais tout est terminé… avouai-je. Ils sont tous morts.

— Je sais, dit-il sans se déconcerter. J’étais branché à votre fréquence radio, je vous écoute depuis un moment. C’est comme ça que j’ai su que tu étais encore en vie, et que j’ai appris que ce cher Maxime était né peu de temps avant que les éternels n’aient été révélé au monde. Tu vas pouvoir changer les choses avec ça, ajouta-t-il en désigna l’engin géant et cette nouvelle information capitale !

— On ne peut plus rien changer, tout le monde est mort !

— Nous deux, on n’est pas mort ! On n’a pas besoin de plus de monde pour remonter le temps ! Enfin, en théorie, marmonna-t-il pour lui-même.

— C’est… c’est la machine à remonter le temps du gouvernement Indien ?

— Oui, chef ! Ça fait quelques temps qu’elle est fonctionnelle théoriquement, il ne manquait que quelques réglages… superficiels, dirons-nous.

— Mais pour quoi faire ? On en a déjà discuté ! Il ne sert à rien de remonter le temps si on ne connait pas la date et le lieu exacts où Maxime était encore vulnérable !

— Je t’ai connu plus rapide que ça, Eléa ! Je me répète, après tout, tu viens de vivre un moment plutôt traumatisant : Maxime est né peu de temps avant que les éternels soient connu des humains. Je n’ai pas le temps de faire davantage de calcul. C’est en 2017 que les éternels ont été découvert (même moi je connais cette date !), vu ce qu’il a dit, j’estime qu’il avait entre trente et quarante ans, donc il faudrait qu’on te renvoie… dans les années 1990 je pense, ce sera un enfant mais tu auras peut-être le temps de le retrouver avant qu’il ne devienne le malade mental qu’on connait tous. Ce qu’on sait, par contre, c’est la région dans laquelle il est né. On va t’envoyer en là-bas et tu verras bien. À une ou deux décennies près…

— Une ou deux décennies ?

— Oui, bon, la machine n’est pas totalement terminée. Elle aurait besoin de réglages, de tests et surtout d’un bon calibrage… mais ça suffira, crois-moi ! Tu auras largement assez de temps pour te débarrasser de lui. Il ne devient vraiment dangereux que quelques centaines d’années plus tard, selon nos recherches. Et on ne sait jamais, l’effet papillon et tout ça… Tu pourrais annuler sa naissance sans t’en rendre compte si tu remontes très tôt !

— Et on sait quoi de ce qu’il s’est passé à l’époque ? Des technologies, des coutumes ?

— Pas grand-chose… Je n’ai pas eu le temps de bosser le sujet.

— Et tu veux remonter le temps ? Alors qu’on n’a presque aucune information ?

— Ah non pas du tout, ce n’est pas moi qui vais remonter le temps, c’est toi !

— Je te demande pardon ?

— C’est toi la fille du terrain ! Je suis juste un technicien moi !

— Mais…

— Tu connais bien le 21ème siècle ! Tu en parles souvent !

— Je l’ai étudié à l’école, pas vécu !

— Peu importe, tu vas remonter le temps, on n’a plus le choix maintenant. Tout ce qu’il faudra faire, c’est retrouver ses parents : c’est la famille Leroy. Ils vivent dans une petite ville au sud de Rouen.

— Mon Dieu, pourquoi je fais ça ? demandai-je en montant dans la machine infernale qui me donnait la chair de poule.

— Et surtout, un point important : d’après les plus grands scientifiques qui ont travaillé sur cette machine, ils affirment que tu auras une existence propre dans ce monde. Tu n’étais pas née à cette époque et il est possible que la future toi ne naisses pas éternelle ou ne naisse pas du tout. Ça n’a pas d’importance. L’annulation de ta naissance n’aura pas de conséquence sur toi. Tu feras partie du présent comme si tu étais née à cette époque.

— Ok… dis-je sans vraiment comprendre.

— À l’époque, ils étaient déjà très portés sur l’identité. Il te faudra des papiers. Pour ça, tu te feras passer pour une étrangère sans papiers et tu devras te marier à un français. Ils te fourniront des papiers officiels et la nationalité française.

— Si tes informations sur la réglementation française sont exactes, bien sûr.

— Évidemment, tu me prends pour qui ?

Il continua pendant une dizaine de minutes à trifouiller sa machine avant de venir me faire un câlin d’au revoir.

— Tu vas sauver l’humanité. Je crois en toi.

— Pas trop de pression, surtout, marmonnai-je.

Puis il activa la machine, et le noir m’envahit.

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