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Note d'auteur:

Bonjour tout le monde! Je reviens après quelques jours de vacances avec la même histoire, désolé, j'aurais préféré poster avant mais je n'avais pas de wifi donc compliqué ':D. En tout cas, j'essayerais de poster tous les soirs un chapitre de cet histoire ! Bonne lecture :)

 Je n’ai pas fait grand-chose le lendemain. Si, je me remet à travailler. Bien que je n’ailles pas encore au lycée, je dois continuer à travailler. En plus ça m’occupe la tête. Les devoirs fusent de partout. J’ouvre ma boite mail que le lycée m’a attribué : 15 messages non-lus. Le plus important étant du proviseur adjoint du lycée. Je cite :

‘’Bonjour Mselle Thomas,

 Nous espérons tous ici que vous allez bien. Etant au courant de votre situation, nous avons pensé à aménager votre emploi du temps. J’imagine que vous commencez à réfléchir à ce que vous voulez faire, nous en sommes toutes ouïes. Nous avons donc demandé à votre délégué.ée de classe de vous donner les devoirs ainsi que les cours pour que vous ne perdiez pas le fil. Si vous voulez revenir en présentiel, sachez que nous commençons à tout mettre en place pour que vous vous sentiez à l’aise au lycée. Nous faisons tout notre possible pour vous aidez et vous avez le soutien de toute l’équipe enseignante.

 De plus, votre frère nous a contacté pour nous informé sur l’identité du père. N’en sachant pas beaucoup sur cette affaire et n’ayant pas votre version des faits, nous ne pouvons ni l’accuser ni l’innocenter pour le moment. En l’absence de preuve, nous ne pouvons rien faire. Votre témoignage est précieux. Si, effectivement, il a commis un méfait, veuillez nous en pardonnez. Nous vous invitons aussi à vous rendre au commissariat. Si cela s’avère être vrai, la plupart de vos enseignants seront d’accord pour aller témoigner. Quoi qu’il en soit, vous avez notre soutien.

Cordialement,

Le proviseur adjoint.’’

 Après l’avoir lu ce message, j’ai encore plus réfléchis. Que vais-je faire ? Il me reste moins de trois mois avant pour réfléchir. J’ai deux choix : ou l’abandonner à la naissance, où le garder. Dans les deux cas je perds quelque chose. Qu’est-ce que je peux faire, lequel est le pire ? Je ne sais pas, encore une fois, je suis perdue. En fait je crois que je n’ai pas envie de réfléchir tout de suite. J’ai envie de respirer. Ni une ni deux, je mets mon manteaux et sors de chez moi. J’ai laissé un mot sur mon bureau. Je ne vais pas loin, juste prendre l’air. Mes clés et mon téléphone dans la poche, je longe ma rue. Ça monte puis ça descend, je tourne au coins et me voilà devant l’entrée du parc. C’est un grand bois qui inclus un parc pour enfants. Il est toujours ouvert. Je pousse la grille et entre. Tout de suite, je me dirige vers mon endroits favoris, il y aune haute bute sur laquelle on peut voir la ville. Il y a d’ailleurs un chêne que les enfants aime monter à cet endroit là. De là haut, la vue est encore plus belle. Je m’assois donc sur la souche de cet arbre si majestueux et regarde la vue. Mes pensées sont toujours aussi emmêlées, mais ici, je me sens mieux. Je respire un grand coup. Pourquoi ma vie est-elle si compliqué. Si je n’étais pas resté dans cette salle rien ne se serait passé. Je serais en train de vivre normalement ma vie sans problème. Je serais peut-être même entrain de rire avec ma famille en ce moment. Hélas, rien ne s’est passé comme ça. Est-ce que c’est vraiment mon destin ? Voilà pourquoi je ne crois pas en dieu. Il ne m’aurait jamais déniché une vie pareil. Dieu construit ta vie, bien sûr ! Aucun dieu peut faire souffrir autant ! Il a fallut que ça tombe sur moi, c’est tout. Je ne suis même pas attractive, comment ça à pu me tomber dessus. Je repense à ce que m’a dit Rose à l’hôpital. Elle a raison, il faut que j’avance. Pourtant je reste toujours bloqué. J’ai tellement envie que cette histoire ne soit jamais arrivée. Perdue dans mes réflexions, je ne vois pas le ballon jaune foncer sur moi, pourtant une petite fille me cri dessus. Je me prend le ballon en pleine tête. La petite fille court vers moi.

-Désolé, j’ai, j’ai pas fait fait exprès ! Me dit-elle, paniquée. Je pris son ballon et le lui rendit.

-T’inquiètes pas, ça va. Allez tiens.

-Merci. Oh, ma maman aussi à le ventre rond ! Dit-elle en m’ayant vu de plus prêt. Je vais être une grande sœur, je suis trop contente !!! Elle me souri et je lui rendit son sourire. Ces parents l’appelèrent, elle est repartit les rejoindre. Je les ais regardé partir ensemble, c’était une très belle famille. Cette petite fille semblait tellement heureuse. D’une main hésitante, j’ai finalement posé ma main sur mon ventre. Il a encore grossit. ‘’Qu’est-ce que je vais faire de toi ?’’ Me dis-je intérieurement. Le soleil, commençait tout doucement à descendre et à prendre une teinte rougeâtre. Je fermais les yeux et laissais le soleil me baigner de sa chaleur. Ici, maintenant, j’étais paisible. Je suis restée comme ça longtemps, jusqu’à ce que le soleil ait complètement disparus. A ce moment là, je du me relever pour rentrer chez moi lorsque je vis passé dans le sentier à côté un élève de ma classe. Je boutonnais alors mon manteau avant de cacher ma tête sous ma capuche. Quelque seconde après, il partit et je fis de même espérant, sur le chemin, qu’il ne m’ait pas vus. Je rentrais alors chez moi en allant directement dans ma chambre. Je m’affalais alors dans mon lit et pris mon téléphone. Deux messages, un de Vincent et un sur ma boite mail. Le message de Vincent fut le premier que choisit de lire. ‘’Hey, j’espère que ça va aujourd’hui. Finalement, Omar, le délégué à eu un empêchement, du coup il m’a demandé de te donner les cours à sa place pour cette fois. Je t’avertit que je ne suis pas une flèche en cours du coup, il se peux que certains ne soient pas mes propres cours. Enfin bon. Tu fais quoi demain ? Je pourrais te passer les cours en main propre, il faut que j’aille réparer la caméra de mon téléphone du coup c’est un peu compliqué en ce moment ? ‘’

 Malheureusement, ce message a été envoyé sur instagram, il sait donc que je l’ai lu. Je me sens obligé de lui renvoyer un message, alors j’écris. ‘’Merci beaucoup pour ce que tu fais, sincèrement. C’est super gentil. Demain, je ne fais rien. Si tu veux vraiment, j’habite au 53 rue de la Liberté. Merci’’. Message envoyé. En fait, je crois que je suis contente de pouvoir parler à quelqu’un. Je ne parle qu’avec mon père et mon frère. Ca me fera du bien de voir du monde, je pense. Ainsi, le lendemain, vers 15h, je reçu un furtif message. La sonnette s’était enclenchée quelque seconde après. Je portais un sweet et un pantalon. M’étant un peu arrangée pour être un minimum présentable, je descendais les escaliers. Mon père était au restaurant et mon frère à l’université. J’ouvris la porte.

-Salut ! Me dit Vincent en me saluant de la main. Bah du coup je t’apporte les cours que t’as raté ces deux dernières semaines.

-Euh, oui bien sûr, tu veux entrer ? Lui-demandais-je, un peu gênée. Il sourit et entra dans l’appartement. Tu, tu veux boire quelque chose ?

-De l’eau me suffira, merci. J’allais alors vers la cuisine, sortit un verre que je rempli d’eau.

-Tiens.

- Ah, ça fait du bien ! Merci. Bon, trêve de bavardage. Je te donne les cours. Il sortit de son sac une pochette en carton un peu épaisse qu’il posa, vu que l’on était dans la salle à manger (à gauche de l’entrée), sur la table à manger. Il l’ouvrit. Je me rapprochais de la table pour suivre ses instructions. Alors voilà, J’ai trié les cours, chaque pochette plastique contient les cours d’une matière. Là par exemple tu as le français, on a terminé La Princesse de Clèves avec une étude linéaire. On a pas mal de devoirs mais le plus gros est sur pronote. Il y a juste des questions à faire en science mais c’est dans la pochette SVT et un DM à faire en philosophie, tu connais M.Lecerf, toujours à donner des DM partout ! A ces mots, je m’assombris. Me voyant mal à l’aise, Vincent s’interrogea. J’ai dis quelque chose de mal ? Me demanda-t-il.

-Non, non. Merci pour tous ça, c’est gentil.

-De rien, c’est normal. Murmura-t-il. On a tous eu des moments difficiles dans la vie, le tout c’est de les surmonter. Pensive, je posa la question qui me brûlait les lèvres depuis le début.

-Pourquoi? Pourquoi tu m’as aidé la dernière fois ? Il s’appuya contre la table, verre en main et sembla réfléchir en regardant l’eau qui ondulait dans son verre.

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