Si tu étais un animal, tu serais sûrement un hybride. Un agneau tout tendre avec eux, un lion prédateur avec nous.

Si tu étais un végétal, tu serais, en fait, la forêt tout entière. Inaccessible. Un lieu où le danger nous guette et où l'on se perd.

Si tu étais un pays, tu serais... un lieu fantasmé. Faute de mieux, une utopie.

Un sport ? À qui la plus grosse. La plus grosse bêtise, évidemment. La plus grosse connerie. Le saut dans le vide. Le plus gros gouffre.

Si tu étais une musique, tu serais un chant lyrique revisité. Avec des cris et des pleurs en guise d'orchestre. Sans oublier les reproches que tu nous fais.

Si tu étais une touche de clavier d'ordinateur, tu serais le %. 0,1 % de chance que ça redevienne comme avant.

Si tu étais un vêtement, tu serais une vieille grenouillère de bébé, vestige d'un moment où tu jouais ton rôle de mère.

Si tu étais un objet, une boule de cristal brouillée. Et oui... mauvaise connection.

Si tu étais une couleur, le noir de tes pupilles acérées.

Si tu étais un véhicule, un mini bulldozer... Petit. Dévastateur. Cause de gros dégâts.

Si tu étais un meuble, un lit de compréhension et de douceur abandonné.

Si tu étais un personnage historique, la dame de Coeur dans Alice... Illusoire...

Si tu étais un personnage de fiction, tu serais l'image que tu renvoies.

Si tu étais un signe de ponctuation, tu serais le slash. Je me heurte contre ton mur et bam ! Le clash !

Si tu étais un plat, je ne le mangerais pas. J'ai beau essayer de mettre les choses à plat, tu ne changes pas.