Chapitre 48 : (Ariane) resplendissait dans le soleil de Guyane

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Personne ne sut vraiment si cette fameuse déclaration d’Alma Ata[1] en septembre 78, soulignant la nécessité d’une action urgente de tous pour protéger et promouvoir la santé de tous les peuples du monde, était une déclaration de bonnes intentions ou si cela allait engendrer des actes concrets. Marie et moi penchions plutôt pour la première option. Sauf erreur de ma part, il semble bien que l’avenir nous ait donné raison…

Plus concrets furent les accords de Camp David, conclus entre l’Égypte et Israël sous l’égide des USA. Ils affirmaient que les résolutions des Nations Unies restaient le cadre de référence des négociations. Par ailleurs, en échange de relations normalisées entre l’Égypte et son pays, Begin, le premier ministre israélien de l’époque, s’engageait à rendre à son voisin, par étapes, toute la péninsule du Sinaï, et à y démanteler ses implantations de colons. Pour la Cisjordanie, l’état hébreu devait geler l’installation de nouvelles colonies. Concernant cette région ainsi que la bande de Gaza, une autorité autonome arabe devait être élue. Trois ans plus tard, le statut définitif de ces territoires devait être discuté entre Israël, l’Égypte, la Jordanie - un des acteurs majeurs dans cette région - et les représentants élus des territoires. L’Égypte reconnaissait l’état d’Israël, lui accordant un droit de navigation libre dans le canal de Suez, et donc, l’accès à la mer Rouge. Dans ces accords, comme me le fit remarquer Marie qui se les était procurés je ne sais pas comment, il manquait toutefois un certain nombre de points, ce qui, selon elle, posait problème :

  • Il n'y a rien de clair sur les droits des Palestiniens. En tout cas, aucune indication explicite sur leur droit de disposer d’un état indépendant sur leurs terres historiques.
  • Ben, quand même, Marie ! Et cette histoire d'autonomie des territoires, alors ?
  • Justement, il n’est pas très clair, ce lien entre ce traité égypto-israélien et l’autonomie des territoires de Cisjordanie et de Gaza.
  • Tu crois ?
  • Oui, je me méfie… Je pense que les Américains, et Jimmy Carter le premier, voulaient montrer qu’ils avaient résolu le conflit dans la région, quitte à ce que le traité soit quasiment vide. Tant qu’il est signé.
  • L’image de Sadate et Begin se serrant la main est belle, quand même, non ?
  • Ce n’est qu’une image, une façade pour journalistes, Robert !
  • Tu es dure, Marie…

Elle avait un peu changé d’avis en comparaison avec son enthousiasme initial, quelques mois auparavant. Elle avait eu le temps de se renseigner plus avant.

  • Tu crois vraiment ? Alors pourquoi quasiment tous les autres pays arabes sont contre cet accord ?
  • Et l’OLP aussi ?
  • Oui, l’OLP, qui représente quand même les premiers concernés, a dénoncé une conspiration anti-palestinienne et a gelé ses relations avec l’Égypte, qui la finançait en partie… Ils ont même appelé à une grève générale en Cisjordanie et à Gaza.

Elle m’épatait par sa capacité à être aussi bien informée. Après tout, on avait accès à toute la presse nationale et internationale à Ouessant. Et puis, elle avait toujours été sensible à cette cause palestinienne. Voilà sans doute ce qui expliquait qu’elle se tenait très au courant sur cette région.

  • Mince… Ça ne va pas dans le sens de l’apaisement, on dirait.
  • Comme tu dis.
  • Il y a qui dans les pays arabes, contre cet accord ?
  • L’OLP forcément, mais aussi l’Algérie, la Syrie, la Libye, et le Yémen du Sud.
  • Bah, ils ne sont pas majoritaires ceux-là.
  • Tu verras, je sens que l’Egypte va finir totalement isolée dans la Ligue Arabe.
  • J’espère que non et que ça va finir par s’arranger. Cela représente quand même un pas vers la paix, non ?
  • Inch Allah, comme tu disais à Hammaguir, Robert, me fit-elle avec un clin d’œil.
  • Oui, Inch Allah…


Septembre nous offrit un temps splendide, comme si l’été qui avait eu du mal à arriver jouait un peu les prolongations. Les soucis de santé de Marie semblaient définitivement derrière elle. Cela s’appelait une rémission, m’apprit-elle. Un rendez-vous à Villejuif mi-septembre confirma son bon état de santé. Les cellules cancéreuses avaient disparu de son sang. Elle continuait à avoir quelques maux de tête, mais sans commune mesure avec les années précédentes où, fréquemment, elle ne supportait même plus la lumière. Là, un cachet d’aspirine et ils disparaissaient. Un vrai miracle ! Elle revivait et moi aussi, à ses côtés.

Notre existence suivait son cours, calmement, à peine troublée par quelques actualités internationales. L’arrivée de Pieter Botha au pouvoir en Afrique du Sud suscita quelques espoirs. En effet, durant la campagne électorale précédant la victoire de son parti aux élections, il s’était prononcé pour une « légère » ouverture du régime de l’apartheid, avec une possible reconnaissance des syndicats de travailleurs noirs. On était loin d’une véritable démocratie parlementaire, toutefois tous les signes d’ouvertures étaient bons à prendre.

Marie eut une grosse baisse de moral en apprenant la mort du chanteur Jacques Brel, à seulement quarante-neuf ans. Il était décédé d’une embolie pulmonaire massive consécutive à une rechute de son cancer des poumons. Certes, il avait été un très gros fumeur - on commençait à faire le rapport entre cette maladie et le tabagisme -, et Marie n'avait jamais fumé de sa vie, néanmoins, elle n'avait pu s'empêcher de faire le lien entre eux deux. En effet, il avait été quelques années en rémission avant de faire cette rechute fatale. Il fallut tout mon amour, toute la vitalité de Vitamine et la beauté de l’été dans l’île pour qu’elle arrive à passer à autre chose.



L’automne arriva, avec une belle arrière-saison qui ne dura que quelques semaines, avant que les tempêtes ne reprennent. Pour la première fois, nous allions passer une année quasi-complète à Ouessant, en dehors des quelques visites de suivi médical de Marie à Villejuif. On nous avait dit que, parfois, dès l’automne, on pouvait rester plusieurs jours, voire semaines, sans liaison avec le continent. Nous nous y étions préparés, faisant quelques stocks de nourriture non-périssable. Même lorsque les journaux ne pouvaient arriver jusqu'à nous, il nous restait la radio ainsi qu'un poste de télévision. La cheminée de la maison chauffait bien et j’avais des provisions de bois. Marie avait emmené une grande quantité de livres de chez elle, quant à moi, j’avais l’écriture de la conquête spatiale française telle que je l’avais vécue pour m’occuper. Et tout ça, sans compter les sorties avec Vitamine. Nous pouvions quasiment tenir un siège.

Début novembre, le neuvième sommet arabe à Bagdad donna malheureusement raison à Marie :

  • Tu vois, Robert, je te l’avais dit…
  • Oui, je sais, tu avais vu juste… Mais tout de même le prix Nobel de la Paix pour Sadate et Begin…
  • Un prix de pacotille, oui… Le sommet arabe s’est tenu en l’absence de l’Égypte, qui n’a même pas été invitée. Ils ont rejeté les accords de Camp David à l’unanimité et se posent même la question de déménager le siège de la Ligue Arabe du Caire vers Tunis !
  • Tout ça n’était finalement qu’un pétard mouillé ?
  • Oui, ça a fait pschitt, tout simplement.

Quelle déception. Je savais que Marie, très enthousiaste au début, avait vite douté de la solidité de cet accord. Moi, j’avais voulu y croire plus longtemps qu’elle, sans doute un peu naïvement.

  • Bon, visiblement Dieu ne voulait pas… dis-je tentant de faire un peu d’humour.
  • Comment ça ?
  • Ben, on avait dit « Inch Allah », tu te souviens ?
  • Oui ?
  • Eh bien en arabe, ça veut dire « si Dieu veut » et visiblement, il ne voulait pas.
  • Je ne sais pas si Dieu ou qui que ce soit d’autre de divin a un rapport avec tout ça…

Marie avait toujours été athée, niant l’existence d’un dieu quelconque, alors que pour ma part, j’étais plutôt agnostique, pensant que nous sommes, nous les humains, incapable de savoir ni de prouver si un dieu existe ou n’existe pas.

  • Je pense que la paix dans cette région n’est qu’une question d’hommes, Robert. D’hommes et de femmes, bien sûr !
  • Tu as sans doute raison, mon amour, malgré tout, tu ne peux nier que cette région symbolise aussi une espèce d’épicentre des trois principales religions monothéistes, avec Jérusalem en particulier.
  • Et ?
  • Eh bien, ça ne simplifie pas les choses pour arriver à un accord de paix par là-bas.
  • Ça, je suis bien d’accord avec toi. Encore une fois, on a la preuve que dès que la religion s’en mêle, ça devient le bazar.
  • Sans doute…
  • Sans doute ? Tout ça pour ne pas me dire que j’ai raison, mon chéri ? me demanda-t-elle avec un sourire ironique.
  • Tu penses à l’opium du peuple de Marx ?
  • Tu lis dans mon esprit, Robert ?

À quelques différences minimes près, tenant à nos histoires individuelles, nous étions d’accord sur la vision du monde, des hommes et des religions. Si encore chacun la pratiquait chez lui, sans chercher à l’imposer aux autres, la vie serait sans doute plus simple…

Un exemple supplémentaire confirma notre vision des choses avec le suicide collectif des membres de la Secte du Temple à Jonestown, en Guyana[2]. Il y eut près de mille morts dans ce suicide collectif orchestré par leur gourou, Jim Jones. On comptait des enfants parmi ces morts… Quel sens cela pouvait-il avoir ? Comment pouvait-on se laisser embrigader, laver le cerveau à ce point-là ?



Philippe m’appela début décembre et me fit part d’une brusque montée de tension dans le projet Ariane, avec l’explosion d’un moteur du troisième étage lors d’un essai de pleine puissance à Vernon, quelques jours plus tôt. Les essais sur tous les exemplaires des moteurs des premier et second étages avaient été totalement satisfaisants. Il en était de même sur le premier modèle de test du troisième étage. Ils avaient été brefs sur son successeur. Le deuxième ensemble propulsif du troisième étage avait, lui, explosé dès son second essai à pleine puissance. Les essais sur cet étage étaient stoppés. Ils ne reprendraient qu’après la fin de fabrication de nouveaux moteurs. Pour l’instant, seuls les deux premiers étages étaient qualifiés.

Sinon, à Kourou, la case à équipement venait d’être installée dans le troisième étage. Le montage des différents étages se poursuivait, avec quelques aléas de dernière minute. Toutefois, ceux-ci ne risquaient pas de décaler de façon importante les essais liés à Ariane MR. Mon ancien second restait confiant, même si je sentais que l’aléa de Vernon l’avait durement touché. Sans doute plus qu’il ne me l’avait dit… Après avoir raccroché, je savourai le plaisir de ne plus être soumis à ce type de tension, d’avoir une vie plus calme, moins soumise à des événements imprévus. Pourtant, cela m’avait fait « avancer » pendant des années… Je réalisai, à ce moment-là, que j'avais effectivement subi un stress professionnel permanent, même si personne — et pas moi en particulier — ne l’avait identifié comme tel. Cette prise de conscience me fit comprendre que j'avais sans doute bien fait de rendre mon tablier avant que ça ne devienne une contrainte, et non plus un moteur.

Je rapportai cette conversation à Marie, ainsi que mes états d’âme, sans qu’elle n’en soit étonnée outre mesure :

  • Je crois que tu as bien analysé, Robert, tu as raccroché juste avant d’arrêter d’y croire.
  • J’y crois encore, tu sais…
  • Non, mon amour. Pour moi, quand, comme tu l’as dit « le stress ne devient plus moteur mais contrainte », cela montre qu’on n’y croit plus et qu’il faut arrêter, me rétorqua-t-elle avec un grand sourire.

Que pouvais-je répondre à ça ? En plus, elle reprenait mes mots... Rien, à part la prendre dans mes bras et l’embrasser. Cela nous « occupa » durant quelques secondes, mais je sentis rapidement qu’elle avait un autre sujet qui la préoccupait :

  • Il y a quelque chose qui ne va pas, Marie ?
  • Oui…
  • Dis-moi.
  • Tu as vu ce cargo, le Haï-Hong en Malaisie ?
  • Non, ou alors pas vraiment…
  • Un cargo transportant près de 2500 réfugiés vietnamiens, entassés comme des animaux dans un bateau fait pour transporter des marchandises…
  • Et ?
  • Les autorités malaisiennes ont refusé que les passagers débarquent, comme s’ils n’étaient que de la marchandise avariée…
  • Quelle horreur… Ils vont repartir en mer de Chine alors ?

- Sans doute… et errer jusqu’à ce qu’ils meurent tous de faim, de soif… On parle de ce bateau, mais je pense qu’il y en a plusieurs autres… On leur a même donné un nom : les « boat people »

  • Ils viennent d‘où tous ces gens?
  • Viêt-Nam, Cambodge, Laos… Ils fuient les dictatures communistes.

Je me gardai bien de faire la moindre remarque sur le côté « communistes » de ces régimes dictatoriaux. On en avait déjà parlé avec Marie, et pour elle, ces pays étaient tout sauf communistes. Le peuple y était considéré uniquement comme main d'œuvre, et n'était guère au cœur du fonctionnement des institutions politiques. Ce n’était pas une oligarchie de bourgeois riches qui les dirigeait, mais une oligarchie d’appareil, celui du parti communiste local. Guère mieux en fait…

  • Personne ne fait rien en Europe ?
  • Si, des voix commencent à s’élever, Yves Montant, Simone Signoret, Jean-Paul Sartre, et même Raymond Aron. Il parait que ce dernier, pourtant pas un gauchiste, veut aller voir Giscard pour plaider leur cause.
  • Qui sait, peut-être la France sera-t-elle exemplaire sur le sujet ? Elle a une histoire particulière avec cette région du monde, en plus.
  • Oui, on y a une responsabilité évidente. Les colonisations française et américaine ont été le terreau pour que ces dictatures communistes poussent… Les colons ont mis en place des régimes autoritaires et corrompus que les communistes n’ont eu aucune difficulté à renverser. Tout cela pour asservir leurs peuples… J’ai horreur de me sentir impuissante comme cela…

Certes, d’Ouessant nous n’allions pas pouvoir faire quelque chose, à part faire des dons à une association qui commençait à émerger et s’appelait Médecins Sans Frontières[3]. Nous espérions tous les deux que le gouvernement français ou des ONG, dont MSF se prendraient par la main et iraient essayer de soulager ces gens, victimes d’une telle tragédie.



Dans le même temps, même si elle soutenait les dictatures d’Asie du sud-est, la Chine semblait évoluer doucement. D’après des reporters occidentaux à Pékin, on commençait à voir fleurir des affiches manuscrites, appelées là-bas « dazibao », peu nombreuses pour le moment, critiquant ouvertement Mao. Ces journalistes rapportaient également avoir vu quelques rassemblements place Tiananmen, au pied du Mur de la Démocratie. Début décembre, un de ces dazibao s’intitula « La cinquième modernisation : la démocratie ». Quelles étaient les quatre autres modernisations ? Nous n’en avions pas la moindre idée.

Les choses commencèrent à s’éclaircir pour nous fin décembre, quand nous eûmes, toujours par ces journalistes occidentaux sur place, des informations sur le troisième plenum du XIème Comité Centrale du Parti Communiste Chinois. Un certain Deng Xiaoping reprenait le pouvoir et lançait officiellement les quatre modernisations qui nous avaient posé question quelques semaines auparavant. Elles étaient donc l’agriculture, l’industrie, la technologie et la défense nationale. Malgré sa taille et sa population qui grandissait à une vitesse ahurissante pour nous autres, Européens, la Chine était restée au dix-neuvième siècle dans tous ces domaines. Ce vent de modernisation s’accompagnait donc de cette demande de démocratie, mais aussi, chose plus étonnante, d’un début de « politique de réformes et d’ouverture ». Une timide reprise de la vie religieuse fut même autorisée avec la réouverture de quelques temples au Tibet. Cela ne suffit toutefois pas à faire revenir le Dalaï-Lama, exilé en Inde.



Tout début janvier 1979, Philippe m’appela encore, cette fois-ci pour m’inviter officiellement, avec Marie, à venir voir Ariane MR dans la tour de montage, juste avant la présentation officielle à la presse internationale prévue le 5 février. Il avait fait les choses bien et préparé notre voyage et notre séjour comme si nous étions des VIP. Avion, hôtel, chauffeur sur place, tout était organisé. Comme Marie allait bien et qu’Ouessant n’avait rien d’un paradis en janvier, nous acceptâmes, bien sûr.

À l’entrée du CSG, le 4 février, on nous remit un badge visiteur et on nous escorta vers le bureau de Philippe, mon ancien bureau. Il nous y attendait, nous remit des casques et nous emmena dans sa 4L de fonction - ça, ça n’avait pas changé - sur ELA1. Je ne me souvenais pas que cela pouvait être aussi haut, aussi grand. À sa suite, nous approchâmes de la zone de manutention. Les trois étages étaient assemblés, et ils étaient en train de positionner la coiffe au sommet d’Ariane MR. Marie était bouche bée. Elle se tourna vers moi puis me dit avec tellement d’amour dans les yeux et la voix :

  • Oh Robert, je suis si heureuse d’être là avec toi. Je suis si fière de toi, mon chéri !

Philippe se détourna, le temps que Marie m’embrasse et m’enlace. Je ne savais plus trop où me mettre, surtout que j’étais devant mes anciens collaborateurs. Je finis toutefois par me détendre; Après tout, il s'agissait de mes anciens collaborateurs, à qui je n'avais plus rien à prouver. Je rendis passionnément son baiser à Marie et savourai le plaisir d’être là, au pied de cette splendide fusée, fruit du travail de tellement de personnes en Europe.

  • Super boulot, Philippe, bravo ! lui dis-je quand il se tourna à nouveau vers nous.
  • Merci Robert, tu avais bien commencé.
  • Nous avons réalisé un travail d’équipe dès le début, Philippe, même si tu ne nous as rejoints que depuis quelques années
  • Tu as raison. C’est exactement ce que j’ai appris avec toi, dès que j’ai rejoint ton équipe : on ne gagne que par le collectif. Les individualités, sont utiles dans un tel projet, mais uniquement si elles sont toutes au service d’un même objectif.
  • Je n’aurais pas mieux dit ! lui répondis-je en éclatant de rire.

Le soir même une fois la coiffe mise en place, la tour de montage fut retirée. Le lendemain, les présentations officielles d’Ariane avec la presse internationale eurent lieu. Elle s’était faite toute belle pour l’occasion et resplendissait dans le soleil de Guyane.






[1] La déclaration d'Alma-Ata a été établie à l'issue de la Conférence internationale sur les soins de santé primaires (Alma-Ata, du 6 au 12 septembre 1978). Elle réunit 3000 délégués des ministères de la santé de 134 États. Elle souligne la nécessité d'une action urgente de tous les gouvernements, de toutes les personnes des secteurs de la santé et du développement ainsi que de la communauté internationale pour protéger et promouvoir la santé de tous les peuples du monde. Cette déclaration met en avant plusieurs axes de santé publique : le lien entre développement et santé, la nécessité de développer une médecine gratuite par la multiplication des centres de soins gratuits, favoriser une médecine préventive, mêler médecine moderne et savoir-faire traditionnels.

[2] Guyana : la république coopérative du Guyana (en anglais : Co-operative Republic of Guyana), anciennement Guyane britannique, est le seul État du Commonwealth situé en Amérique du Sud. De plus, il s'agit également du seul État d'Amérique du Sud où la langue officielle est l'anglais.

[3] MSF (Médecin sans frontières) est une organisation non gouvernementale (ONG) médicale humanitaire internationale d'origine française fondée en 1971 à Paris. Elle porte assistance à des populations dont la vie ou la santé sont menacées, en cas de conflits armés, d'épidémies, de pandémies, de catastrophes naturelles ou d'exclusion des soins.

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