Où en suis-je?

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J'aime bien observer le ciel parfois et me poser des tas et des tas de questions. Un peu comme tout le monde je crois.

C'est tellement agréable d'oublier et de faire le vide. Même si après il va bien falloir émerger à nouveau mais je n’y pense pas.

Si je ne pense pas à des questions existentielles en classe, je le fais chez moi, enfin considérons ça comme existentiel, peut-être qu'elles ne le sont pas après tout.

C'est curieux comme au clair de lune tout me revient comme un souvenir. Mon esprit divague entre des choses et d’autres qui n'ont pas forcément de lien entre elles mais c'est ça qui est bien. Il n'y a pas besoin d'ordre dans mes pensées, pas forcément, c'est beau comme ça.

Alors, pourquoi sommes nous ? Avons-nous réellement une motivation de vivre ? Pourquoi je me demande tout ça d'ailleurs ? C'est tellement cliché mais il faut bien commencer quelque part non ? Sinon je ne réfléchis pas bien longtemps. Et j'aime bien réfléchir.

Après j'en viens à me demander si tout est censé ou si on cherche forcément un sens juste pour en avoir. Ce serait quoi même un « sens », c’est un peu bête. Et puis pourquoi vouloir tout expliquer, c’est bien aussi quand on se laisse aller. Les êtres humains ! Perpétuellement en recherche d'une certitude parce qu'on a beaucoup trop peur peut-être ou juste comme ça.

Aah ! Pourquoi je pense à tout ça déjà ? Ah oui ! Pour oublier, comprendre ou me perdre encore plus certainement. Est-ce que ça m'arrive de me poser des questions que les autres ne trouveront jamais ? J’en serais un peu fière, mais je me dis que si j'y pense il doit exister une chance sur mille que quelqu’un d'autre aussi non ?

En vérité… je crois que je suis sacrément perdue là-dedans.

J'aime bien me rappeler de mon enfance, je ne m'en souviens pas parfaitement mais je savais que je ne savais pas, que je n'avais juste qu'à profiter de l’instant présent, c’était les seuls moments de ma vie véritablement insouciants et honnêtement j’aimerais y revenir ne serait-ce que quelques instants.

Finalement, c'est beaucoup plus dur qu’on ne le pense de réfléchir ou même de s’évader. C'est questions sur questions. Le monde ressemble à ça, une infinité de questions auxquelles on tente de répondre, parce que pour moi on a jamais véritablement fini de trouver une réponse, il y'en a une infinité. Est-ce que c’est grand une infinité ?

Puis je perds le fil, soit par envie, soit parce qu'il est temps mais je perds le fil.

Et plus j'y pense, plus je me dis que les moments de réflexion comme ça, se font rares et qu’après on en revient à la vie histoire de s’occuper et de ne plus penser qu’à nos occupations.

En soi on doit tous avoir peur quelque part à fuir ces moments parce qu'on doit se sentir tellement petits et insignifiants dans tout ça, qu'on comprend la grandeur de l’univers et c'est frustrant…

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