Immonde réalité

Le Monde n'est qu'utopie

Mon Âme est séparée

Son Corps sombre dans l'oubli

Pures, chastes et douces sont les nymphes,

Brûlure, néfaste et rousse désigne les Limbes

De l'Amour émerge la haine,

De la Mort mes désirs s'éteignent

Étincelant est le chemin qui mène vers le Firmament,

Du sang et des larmes, nous naviguons vers le Néant

Naufragé sur une île sans Océan autour,

Tortures, cries et armes annoncent le dénouement

Je dois voir ma Vie, ma Conscience me l'ordonne,

Mes yeux arrachés, je ne crains plus Gorgone,

Pierre de mon édifice, je m'éloigne à vue d'oeil,

Je m'éloigne vers l'horizon, le précipice, le cercueil

À cette heure, plus d'existence

Vais-je rejoindre Eden ?

Ou peut être le Styx, rejoindre la Reine...

Y'a t-il un Dieu ? Y'a t-il un Diable ?

Y'a t-il un Jour ? Y'a t-il une Nuit ?

Omniprésentes sont les deux faces

Que sont Lucem ac Tenebras.