Le village des pêcheurs

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Alors que Héros venait de trouver le bar où retrouver le gars de la guilde vide, il se demandait où se trouvait le bâtiment de la guilde des guerriers pour y déposer la relique en lieu sûr, il se trouva devant l’entrée d’un charmant village de bord de mer nommé fièrement par une banderole suspendue entre deux grands pins au tronc élancé : Les Baraques de la Plage. À chaque coin de rue se dressaient des structures en bois aux formes aléatoires sur lesquelles étaient suspendues des poissons de toutes les formes.

Alors Héros demanda à toutes les personnes qu’il croisait où trouver la guilde. Tout le monde avait un avis mais personne n’en était sûr, quand ils ne se dérobaient pas sous le sujet.

Alors que Héros vit au loin les deux pêcheurs de la cabane de la plage arriver chargés comme des mulets, un vieil homme lui répondait avec une voix maladroite mais riche de sagesse.

— La guilde est puissante jeune homme, mais elle est cachée. Avoir affaire à la guilde ici n'est pas de bon augure. Pourquoi un garçon d’apparence saine comme toi cherche-t-il à s’associer avec des malfrats ?

— Par les plages et les récifs ! C’est lui, crièrent les deux pêcheurs arrivés à hauteur, c'est lui qui est venu chez nous par la force. Alors ? Tu as eu ton forfait et tu viens encore chercher querelles ? Laisse ces pauvres gens tranquilles ! La guilde des voleurs est une verrue pour nos villages !

Alors le vieil homme regarda Héros avec des gros yeux.

— Alors comme ça tu es déjà de la guilde des voleurs et tu cherches la succursale de ce village. Sache que l’implantation de cette maudite guilde ici ne nous apporte que du malheur. Maudit sois tu sombre voleur !

Alors Héros expliqua qu’il y avait méprise, qu’il n’était pas un voleur et bien au contraire, qu’il faisait son possible pour aider ceux qui étaient dans le besoin. Mais tous s’en allèrent avec la certitude que Héros mentait et qu’il n’était pas ce qu’il prétendait. Se retrouvant seul, il continua à arpenter les rues à la recherche du fameux endroit.

Alors que Héros cherchait désespérément et que le jour commençait à faiblir, un homme sans expressions s’approcha.

— Salut ! J’ai entendu dire ta venue en ville. Viens, je t’emmène à l’endroit que tu cherches, mais c’est un endroit caché difficile à trouver. Aussi je devrais te bander les yeux.

Alors Héros se dit que les rumeurs pouvaient bien vite se répandre à partir d’une phrase inoffensive, un geste anodin, et que cela était bien dommage que les habitants de ce village n’aient pas cherché à voir au-delà des apparences ; décidé il accepta la proposition et se ferai sa propre idée de cette guilde, après tout la seule chose qu’il risquait était de devenir plus fort d’une façon ou d’une autre.

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