Enfermé (version 1.1)

14 minutes de lecture

Matthews était retranché au fond de sa cellule, sur ce qui lui servait de lit : plutôt une planche avec une couverture. Dans cette cellule, en isolement complet, il n'avait aucune notion du temps. Aucune fenêtre, aucun rayon de soleil où bien même la possibilité d'observer une nuit étoilée. Il avait retrouvé depuis son incarcération la crasse et l'humidité des geôles de Backlands. Sauf que cette fois il était dans les couloirs de la mort, attendant son triste sort.

Depuis combien de temps était-il enfermé, il ne le savait pas mais il savait parfaitement pourquoi il n’avait pas encore été tué. Le lendemain de son incarcération, deux hommes se saisirent de lui sans ménagement pour l’emmener dans une pièce sombre. On l’enchaina à deux menottes accroché au plafond. Devant lui se plaça le général Craig Beltran, second de Hikill et responsable de la sécurité de l’île.

« Nous allons bavarder un peu, avant ton exécution, sale chien, traître ! »

Et avec l’aide d’un morceau de bois, frappa Matthews en pleine poitrine. Il en eu le souffle coupé avant que d’autres coup lui soit asséné et qu’il ne s’écroule retenu par ses liens.

« Sois un homme ! Tu t’es procuré des armes, qui te les as fournis ? On sait que tu as des complices : je veux des noms ! »

Matthews resta silencieux.

« Parle ! Nous interrogerons tes complices et ils finiront par parler tôt ou tard ! Sale lâche ! »

Cette fois le bâton cogna contre l’arrière de ses jambes, faisant balancer Matthews comme un pantin.

« Vous êtes le responsable de la sécurité, vous devriez être au courant de tout ce qui se prépare sur l’île ! »affirma Matthews. « je suis sûr que vous vous ferez virer pour votre échec ! J’ai rien à vous dire, je suis libre ! Allez donc demander l’avis à Jefferson Hikill ! »

Une voix derrière lui se fit entendre.

« Insolent, vous avez eu tort de croire que vous pouviez m’affronter et vous avez perdu ! »Jefferson Hikill en personne se présenta devant Matthews. « Je pourrais vous tuer tout de suite ! » Il sorti une arme à feu de sa poche et la pointa sur la tempe de Matthews. « Maintenant vous allez parler ! Vous êtes mort de toute façon ! Vous avez le choix : maintenant ou plus tard ! »

« Alors je mourrais libre ! Je n’ai rien à vous dire ! Allez en enfer ! »

Lentement, Jefferson Hikill pressa la détente. Le bruit du percuteur se fit entendre mais aucune déflagration ne s’effectua. Matthews avait senti son rythme cardiaque monter intensément et avait cru à la fin de son histoire. Il avait mal des coups reçu mais ce qu’allait lui annoncer Hikill allait le pousser à tenir jusqu’au point nécessaire.

« En fait je vais vous tuer de façon officielle en temps nécessaire ! Votre sort servira d’exemple à tout ceux tentés d’être un traître de votre espèce ! »

Dans la tête de Matthews Hartstone, Hikill venait de faire une erreur grossière. Ainsi cet homme se croyant invincible et intelligent pouvait être mis en échec. Matthews savait désormais qu’il fallait tenir quoiqu’il lui en coûte et qu’importe les tortures subits, peut être que ses hommes seraient tentés de parler, il le comprenait mais n’avait rien à perdre.

Après son simulacre d’exécution, Hikill tourna les talons et laissa Beltran face à Matthews Hartstone.

« Bon, reprenons ! » annonça le militaire. D’un claquement de doigt, il ordonna à l’un des soldats présents d’avancer. Celui-ci asséna un violent coup de poing sur le ventre de Matthews qui aurait bien voulu se plier en deux si ces liens ne le retenait pas.

« Qui vous a fourni les armes ? On sait qu’elle ne viennent pas d’ici, il n’y en a pas de ce type sur l’île ! De plus le numéro de série à été volontairement effacé avec un outil électrique et non limé. Et puis nous avons retrouvé le même modèle ici ! Vous avez des complices, qui sont-ils ? « questionna fermement Beltran.

« Allez vous faire voir, vous n’êtes qu’un pion, Beltran et un jour vous paierez pour tous vos crimes avec votre meilleur pote, Jefferson Hikill ! Lança rageusement Matthews.

Aussitôt une avalanche de coup s’abattit sur lui. Très vite, il s’en trouva inanimé. À son réveil, il réalisa qu’il était de retour en cellule, sans doute jusqu’à la prochaine séance d’interrogatoire. Chaque parties de son corps résonnait le traitement subi, Matthews savait qu’il lui fallait profiter de cet instant de repos : qui sait ce qu’il devrait affronter les prochaines fois. Mais il savait aussi que pour être tué en exemple par Hikill, il fallait qu’on le laisse vivant et c’était là sa chance de survie, où du moins de repousser l’échéance fatal.

Très vite le moment fatidique du nouvel interrogatoire arriva et c’est ainsi que le quotidien de Matthews se forma pendant ce temps qui lui était indéterminé. Il subissait les questions de Beltran, parfois d’un autre gradé et en fonction de ses réponses ou de son silence, de lourdes tortures le rendait inanimé sur des durées incertaines. Parfois il avait eu la sensation d’être resté plusieurs jours inconscient. À son réveil, ses blessures, pour les plus superficielles, étaient en cicatrisation. Puis après quelques temps de répit, la boucle reprenait inlassablement.

Un jour lors d’un énième interrogatoire, Beltran informa Matthews d’une décision.

« Bonne nouvelle, sale vermine, le jour de ta mort à été décidé ! Et il y aura du monde pour rapporter à quel point tu es la honte de notre chef d’état, Jefferson Hikill ! Mais de ce fait c’est ta dernière occasion de parler ! Tu ne t’en sortira pas, t’es jours sont comptés ! »

« Je mourrai libre ! » Se contenta d’affirmer Matthews Hartstone haut et fort.

« Sale chien, tu es un lâche ! Pourquoi tu as fait le coup de la prison ? As-tu reçu une aide extérieure ? Dans ce cas nous poursuivrons tous tes complices qu’elle qu’ils soient ! »

« Viendra le jour où vous tomberez ! Si ce n’est pas moi, d’autres le ferons ! Ce jour toutes les personnes que vous avez tuées ici où ailleurs, auront enfin le droit d’être en paix, mais vous, jamais ne le serait ! »

« OK, foutez lui une dernière raclée et enfermez-le »

Matthews senti la douleur de son corps une nouvelle fois meurtri. Chaque respiration lui paraissait difficile. Ce n’était pas la première fois, au cours de tous ce temps passé à subir les tortures qu’il se retrouvait avec des os cassés. Cette fois c’était une côte. Il repensa à l’annonce de son exécution et se réjouissait de l’issue fatal. Au moins il n’aurait plus à subir ces séances. C’était la fin de son combat et Matthews avait dés le départ été conscient des risques. Il avait essayé d’être exemplaires en tant que responsable proclamé de son réseau de résistance au pouvoir. Il s’était dépassé physiquement et mentalement et avait donné sens à sa vie d’adulte. Peut être qu’au final il n’avait pas tout à fait vengé ses parents mais il avait créé le trouble. Il allait rester à se reposer sur sa couchette attendant le jour fatal. Ce jour serait d’après Hikill, une vaste opération de propagande du régime. Matthews espérait aussi que ça puisse créé un sentiment de révolte envers ce dictateur. Il se demandait combien d’opposant cet homme avait tué ou fait tuer depuis toutes ces années.

Quelques jours plus tard, alors que le moment fatidique arrivait, le calme du quartier d’isolement de la prison d’île Backlands fut interrompu. Matthews fut surpris lorsqu’il entendit la sonnerie résonner dans le bâtiment. Rapidement, des gardiens qui étaient des militaires, passèrent en courant. De toute évidence un évènement majeur était en train de se dérouler. Un fond sonore de cri parvenait à ses oreilles provenant de l'autre extrémité de la prison. Puis ce fut quelques bruits de pétards, Matthews aurait vraiment souhaité savoir ce qu’il se passait, mais il était entre ces quatres mûrs ne pouvant que se fier aux bruits ambiants.

Après de longues minutes, Matthews entendit un bruit de clé dans une serrure, où plutôt dans la serrure de sa cellule. Était-ce déjà l'heure de sa sentence ?

La porte s'ouvrit sur un des gardiens , suivi par…

« Ladislas ? Que fait tu là ? » S’étonna Matthews.

« Je suis pas venu seul ! » Commenta l'homme. « Le surveillant est notre contact infiltré ici ! Alan et Louise sont là aussi, il est temps de sortir d'ici !»

« Louise ? Pourquoi lui faire courir le danger ? Elle est en dehors de ce que nous faisons ! On la protège c’est tout ! » indiqua rageusement Matthews.

« Du calme, Matthews, elle a insisté ! Elle connaît le danger et elle est assez grande pour décider ! Bon on sort ou on assiste à ton exécution ? » prononça Ladislas en professionnel.

« Je vais avoir besoin de soutien ! Ces salauds se sont défoulés sur mes os ! Comment Allons nous sortir ? »

« Par la grande porte, bien sûr ! Alan est en train d’ emprunter le fourgon de la prison ! Et les gardiens sont occupés en grande partie à l’autre extrémité. Il y a une émeute et un prisonnier à mis le feu à son matelas ! Vraiment cette prison est animée ! » commenta Ladislas.

« Louise, s’il te plaît, donne moi ton arme, tu me soutiendra et je te protégerai ! »

Dans le silence le plus complet, Ladislas et l’homme infiltré suivi par Matthews et Louise avancèrent dans le couloir seul au loin l’agitation provoqué se faisait entendre. Au détour d’un couloir, Ladislas pressa la détente de son Beretta silencieux. Un des militaires gardiens de la prison mis sa main sur son thorax et contempla sa blessure mortelle. Ladislas, sur-entraîné visait toujours juste.

Après le dédale de couloir, Ladislas ouvrit une porte et la lumière du jour apparu. Devant, quelques véhicules militaires était stationnés et parmi ceux-là le fourgon pénitentiaire. L’homme infiltré s’éclipsa.

« Matthews et Louise, derrière ! » Ordonna Ladislas.

Lui monta à l’avant au côté d’Alan Griffith prêt au départ. Le moteur démarra dans un bruit lourd de fatigue et quitta son emplacement. Au bout de quelques mètres la lourde porte d’entrée de la prison fit face au véhicule. Alan klaxonna à l’intention du soldat de garde, mais c’est Ladislas qui prit la parole.

« J’ai un ordre de mission pour escorter un prisonnier au palais ! »

Ladislas transmis un papier paraissant officiel, du moins il allait savoir rapidement si ce faux passait inaperçu. Le soldat scruta l’ordre de mission sans dire un mot et jeta un œil sur Ladislas en tenu de sergent de l’armée de Backlands.

« Tout est en ordre, je vais vous ouvrir ! » En conclut le soldat.

En lui, Ladislas était soulagé, le point sensible allait se dérouler sans encombres, pourtant il savait que tout pouvait encore se passer. Alan enclencha la vitesse sachant parfaitement l’itinéraire à suivre.

Après quelques minutes, la camionnette vira vers une ruelle étroite d’un quartier résidentiel puis stationna le long du trottoir.

« On change de véhicule, cette fois je conduis ! » affirma Ladislas en se débarrassant de l’uniforme.

Les quatre embarquèrent dans une discrète berline et prirent longuement la route. Matthews contempla le paysage, d’abord les rues de la capitale puis la campagne de l’île. Il pensait du fond de sa cellule ne plus jamais avoir l’occasion de revoir tout cela, alors c’était une redécouverte. Le trafic était calme, comme toujours et Ladislas scrutait le moindre véhicule cherchant une possible menace, un conducteur cherchant à le filer. Pour cela il faisait également varier son allure de conduite en accélérant ou s’arrêtant quelque seconde sur le bas-côté avant de repartir.

« Donc nous allons devenir les ennemis publics numéro un de l’île à présent ! On peut être sûr que Hikill va faire fouiller le moindre centimètre carré ! » commenta Matthews.

« Oui c’est ce qui va se produire ! » Répondit Ladislas. « Mais nous avons une solutions et nous y allons ! »

En disant cela, Ladislas vira à droite sur une route secondaire au revêtement bosselé. Matthews, sans connaître le coin, savait que la route menait vers quelques habitations mais sans intérêt évident à ses yeux. En effet Ladislas traversa la zone pavillonnaire sans même se donner la peine de ralentir. Quelques kilomètres après le bitume disparu laissant place à un chemin poussiéreux complété par endroit par des graviers. Enfin, le chemin fut impraticable pour une voiture de tourisme classique. Ladislas Ordonna de descendre tout en précisant le cours chemin restant.

Devant eux, l’océan azur était désormais visible. Cette fois la route était devenu un sentier pédestre en descente un peu raid vers une petite plage isolée. Matthews Hartstone comprit le choix du lieu repéré préalablement par l’agent français tout en ne sachant pas encore le but de la manœuvre.

Les premiers pas sur le sable, L’air iodé dans les narines, la destination était atteinte. Ladislas retira un camouflage dévoilant un bateau pneumatique.

« Alors on quitte l’île ? On laisse Hikill gagner ? » questionna Matthews.

« Non ! Toi et Alan partez provisoirement ! C’est le seul moyen pour vous d’être en sécurité ! Matthews au fond de toi, tu sais que c’est la seule solution ! Je suis chargé de vous y aider mais je reviendrai vite ici ! Maintenant je connais le pays et la mission n’est pas terminé ! »

« Et Louise ? »

« Elle sait ce qu’elle doit faire ! Elle doit veiller sur ses parents et son commerce ! je te laisse trois minutes pour lui dire au revoir ! Alan, allons mettre l’embarcation à l’eau ! »

Matthews se tourna vers Louise, contemplant le regard marron qui lui avait manqué.

« Merci Louise ! je reviendrai je te le promet, quoiqu’il m’en coûte, quel qu’en soit le sacrifice ! »

Et, sans trop réfléchir, il lui déposa un baiser sur ses lèvres.

« Prends soin de toi ! » conclut-il avant de se retourner vers l’embarcation prête au départ.

Il avança lentement sur le sable, au fond de lui il n’avait pas envie de partir, mais en avait-il le choix ? Une nouvelle fois il allait quitter le sol de son pays. Matthews se cala dans le bateau toujours chancelant des coups subi pendant son enfermement. Ladislas au commande du moteur démarra et poussa les gaz. Le bateau tressauta au rythme des vagues rendant le voyage très inconfortable. De temps en temps des projections d’eau mouillait les occupants.

C’était en plein jour, le ciel était dégagé et la visibilité excellente, ce qui signifiait qu'il ne faisait pas bon trainer dans les eaux territoriales de Backlands. Les trois occupants le savaient par cœur et Alan Griffith malgré l’agitation, cherchait à Scruter les eaux turquoise.

Ce fût après une grosse demi heure au rythme soutenu du qu’ Alan donna l’alerte.

« Frégate à Bâbord ! Le navire change de cap vers notre direction ! De toute évidence ils nous ont détecté ! »

« Nous avons encore du chemin à faire avant les eaux internationales, on maintient le cap et la vitesse ! Ça va être serré ! »

Il ouvrit une petite mallette placé près du moteur et parla dans un poste émetteur.

« black boat pour coquille de noix, demande appui ange-gardien, renard gris nous chasse rendez-vous ligne TT ! »

« Compris préparons smoking pour réception ange-gardien ! » Indiqua la voix sortant du haut parleur.

« On va voir jusqu’où ils sont prêts à nous traquer ! Le trajet va être chaud ! » indiqua Ladislas au deux passagers.

« Écoutez ! Sirène sur la frégate, ils se mettent au poste de combat, ils ont ordre de nous détruire ! » Signala Alan

« C’est logique, pour l’instant nous sommes encore loin, ils se préparent juste ! On doit essayer de rester loin ! »

Ladislas dévia légèrement le cap vers tribord ouvrant l’angle entre sa position et celle ennemi. Les vagues c’étaient faites plus stable qu’en bord de côte rendant l’efficacité de la vitesse de pointe meilleure. Bien sûr à terme la frégate de Backlands et ses moteurs gigantesque, rattraperai facilement le petit pneumatiques.

« La tourelle bouge, ils vont tirer ! »affirma Alan.

Ladislas reprit la radio.

« Black boat pour ange-gardien, renard gris devient entreprenant, somme à moins de dix milles nautiques de ligne T. Besoin d’assistance confirmé ! Fin de communication, rendez-vous à l’arrivée ! »

« Alan c’est l’artillerie ? Nous sommes plus agile que leur pétoir ! On va devoir être coordonné ! Matthews arrête la sieste, ça va secouer ! On est encore loin pour qu’ils visent juste ! »

« Ils font feu ! » Cria Alan.

Ladislas regarda vers le projectile mais conserva le cap et l’allure intact. Dans sa tête il savait que ce premier obus passerait à côtés.

« Trop court ! » S’exclama Ladislas tandis que l’obus s’écrasa dans l’eau à bonne distance du Bâbord arriéré du pneumatique. L’eau se souleva et quelques remous fortement atténués atteignaient la position des trois hommes.

« Second tir ! » Signala Alan.

Ladislas savait qu’il avait peu de temps pour prendre la bonne décision. Il ne pouvait que se fier à son jugé. Cette fois les tireurs avait allongés la distance. Sans possibilité d’attendre pour définir le point de chute précis, il vira brusquement de dix degrés à babord. L’obus passa au dessus du pneumatique avant de tomber tout prés des trois hommes. Un murs d’eau se souleva, aspergeant et secouant les passagers. Ladislas se replaça aussitôt sur son cap d’origine, il savait que la distance s’amenuisaient grandement. Le problème était que face à cette distance à parcourir la frégate de Backlands avait largement le temps de les couler.

« Nouveau tir ! »

Silencieux, Ladislas avait pris sa décision, cette fois pas de doute la distance était parfaite ! Parfaite, oui sauf sur un point. Ladislas coupa les gaz laissant laissant l’embarcation ralentira frottement de l’eau. Cela procura un instant de silence, ajoutant du suspens au drame en cours. Il y eu un bruit de projectile dans l’eau et un gros geyser devant le bateau. Les remous soulévèrent l’avant et une nouvelle fois une grande quantité d’eau frappa les passagers. Il était temps de remettre les gaz .

Car pendant ces tirs, la frégate en avait profité pour se rapprocher grandement et bientôt Ladislas et ses passagers allait être à portée des mitrailleurs en plus de rendre la tâche plus facile à l’artillerie.

« Nouveau tir »

Cette fois Ladislas cherchait comment contrer le tir sans avoir d’idée. Le projectile semblait immanquablement rejoindre sa cible, c’est-à-dire lui ; il vira de dix degrés à tribord espérant que le projectile s’écrase derrière le bateau mais n’avait aucune certitude de l’issue de la manœuvre.

Soudainement des bruits de déflagration accompagnant un bruit d’hélice fendit le ciel. Des balles tirées d’un hélicoptère militaire sans nation affichée touchèrent l’obus qui explosa en vol. aussitôt Ladislas explosa de joie.

« wouhou ! Nous avons réussi, nous sommes dans les eaux internationales ! Messieurs je vous présente nos anges gardien ! » et il se leva dans le bateau saluant les renforts.

La frégate de Backlands semblait vouloir éviter le conflit revendiquant sa défaite et fit demi tour.

Ladislas reprit la radio.

« Merci ange-gardien, il est temps de rentrer à la maison, rendez-vous au porte hélicoptère ! »

Aussitôt une voix lui transmis un point de rendez-vous.

Tandis que Louise Foster quittait la plage pour rentrer chez elle, elle vit surgir plusieurs véhicules militaires braquant des fusils mitrailleurs sur elle. Son cœur se mis à battre rapidement sentant la fin arrivée. Elle mis ses mains en l’air et un homme en costume gris descendit du véhicule.

« J’imagine que vous êtes ici pour admirer la vue ? Vos amis vous ont lachés, logique ce ne sont que des lâche ! Moi je tiens à mes principes, même lorsque je vous obligerait à parler ! Vous êtes bien ravissante pour vous opposez à moi ! vous avez perdu ! Mettez -là en cellule ! vous personne viendra vous libérez ! Plutôt non, j’ai une meilleure idée ! vous aimez la vue sur la mer ? je vous invite dans ma résidence secondaire ! je m’occuperais de vous personnellement ! Et quand vous finirez par tomber à mes pieds vous n’aurez pas le choix, je vous épouserait ! »

Louise venait de comprendre que Jefferson Hikill en personne venait de la capturer.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Laurent 888 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0