Chapitre 1

Une minute de lecture

Bradley ,  se trouvait dans son appartement du 57Th Road Woodaven Boulevard dans le Queens.

La tête dans ses mains ensanglantées, il s’était mis en position fœtale, entre deux victimes. L’une d’elle était une jeune femme étendue à sa droite. On pouvait encore lire la peur sur son visage. A  sa gauche, on lisait l’apaisement dans la pâleur des traits d’un tout jeune garçon d’une dizaine d’année sans vie lui aussi. Bradley laissa échapper un soupir et une larme. Était-il un monstre? Était-il la cause de cet acte ?

Ça n’avait pas tellement d’importance. Les flics allaient le trouver et l’embarquer. N'importe quelle version des faits n'y changerait rien. Un raté, voilà ce à quoi se résumait  sa vie aujourd'hui. Si seulement il se souvenait ! Qu’est-ce qu’il foutait avec ces gens ?

Il se demandait pourquoi il y avait des couteaux plein de sang ainsi que de nombreuses balles à terre. Si seulement il se souvenait ! Pourquoi le jeune garçon était-il entaillé, couvert de bleus et de tâches violâtres sur son corps ?

Mais non, il avait trop bu, et juste mal au crâne. Il était incapable de se remémorer  quoi que ce soit.

A coup sûr ce n’était qu’un cauchemar de plus dû à son ivresse.

De l’inertie il passa à l’agitation .Il pourrait tout aussi bien tenter de sauter du toit puisqu’il finirait par ouvrir les paupières. Même les cadavres ne seraient plus qu’un mauvais rêve. Vu qu’il dormait, il pouvait faire n’importe quoi, casser les murs, se tirer une balle, tout semblait être un jeu en cette heure. Il faisait les 100 pas, jetant chaque objet qu’il trouvait.

Sa tête commençant à tourner, il finit par se laisser glisser au sol. En face de lui, il voyait l’écran horaire de son lecteur DVD. 3h32.3H33. Il voyait chaque minute défiler. Plus les minutes s'écoulaient, plus il s'enfonçait dans les brumes de l'alcool. A 3H34, il vit une bouteille de scotch à ces pieds, avala son contenu, puis un profond sommeil l'emporta.

Assez cool son somme, enfin jusqu'à ce que sirène hurlante, les flics arrivent, et ce n'était là que le début du cauchemar, qui n'en était pas un, mais bien l'Affre douloureux de la réalité.

 

 

 

 


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