La Vie bat

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Que fait un elfe de la nuit une fois à la surface ? il survit ! 

Je me trouvais avec mes rares compagnons, une elfe sylvain et un homme autours d'un feu dans une petite clairière. Les flammes étaient calmes, tout comme la nuit. Il n'y avait pas de vent. J'avais dormi en journée sur ma scelle alors que nous étions en route pour aider un duc contre des attaques de pillards récurrentes. Mes amis partir dans les bras de Morphée alors que je montais la garde à quelques mètres du campement.

Je me détendis dans les branches d'un vieil arbre, mes yeux s'habituaient lentement à la nuit et perçaient les ombres. Un bruissement survient, un couteau à lancé se tenait dans ma main droite, prêt ! De mes yeux je me mis à cherche une forme...d'autres branches s'agitèrent, mes pieds prirent appuis entre les branches de l'arbre où je me trouvais. J'avais quelques couteaux à lancer, deux sabres drow (= elfe de la nuit) et un peu de magie. Ma respiration se fit plus lente, plus contrôlé, le temps sembla lui même retenir son souffle. Par précaution j'armais le bras.

Un corbeau s'envola en criant comme réponse à ma silencieuse question. Je devais être nerveux, envie de bien faire, rien de plus... La plupart des buissons autours du camps bougea y comprit non loin d'où j'étais.

Un frottement de feuilles, puis des cliquetis non audibles pour une oreille humaine et puis....poua ! une odeur de gnôle ?!

Alors que j'allais réveiller mes compagnons, un carreau partit sur le paladin, et un autre l'accompagnait en direction de la mage de la terre, je ne pouvais pas les intercepter, ni les contrer par magie ! Je pouvait juste regarder mes amis...mourir....

D'un saut agile en dehors de mon repère me fit atterrir derrière un de nos assaillants :

- ON NOUS ATTAQUE ! criais-je d'instinct   

Ma lame plongea dans le sang !

Combien étaient ils, je ne pouvais pas tous les tuer, mais je pouvais les repousser, maintenant j'allais donner des coups !

Un bruit sourd retentit accompagné d'une déflagration lumineuse d'un jaune intense se produisit, le paladin se leva en premier et cria à mon intention :

- T'aurait du le dire plus tôt, ça m’aurait économiser un bouclier !

Il fit tourner son épée bâtarde entre ses mains, et s'illumina de plus belle :

- c'est l'heure de la purification ! hurla-il alors que des brigands arrivaient sur lui

Un bruit mat conclu sa phrase, Miria...mais c'était un bruit mat ? Pas de chair, pas de hurlement de douleur ? Elle émergea avec grâce d'un arbre, mais comment ? Alors qu'elle se rapprochait de l'homme en arme elle souleva d'un geste du pied la couverture où était fiché le carreau, il un avait une réplique grossière d'elle en bois. Les ronces se dressèrent devant elle. Je me mis à rejoindre le groupe.

La mélée commençait sous les hurlements des deux camps. Numériquement nous n'avions pas l'avantage, qualitativement nous pouvions nous en sortir.

Un brigand fonça sur moi, l'arme haute, une roulade sur le coté me permis de l'esquiver au dernier moment pour voir un autre carreau foncer sur moi, ma peau brilla une fraction de seconde alors que mon sabre droit cueillait les pieds de celui qui m'avait chargé. Le projectile fut dévié :

- Fait gaffe ! hurla le paladin, c'est difficile de tenir les boucliers de tout le monde !

- je m'en occupe ! répondis-je

J'étais un assassin, un drow, une fine lame ! j'avais fais des erreurs, il était temps de corriger cela ! Même blessé aux chevilles le brigand qui avait foncé sur moi allait m'attaquer de dos alors qu'une lueur métallique arrivait vers moi. Je me mis à fermer les yeux. L'alcoolique qui allait m'attaquer hoqueta devant moi, les yeux grands ouverts.


La téléportation courte, maintenant amusons nous !         

      

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