Une flamme de liberté

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Bonjour à tous ! Je vous présente aujourd'hui une petite nouvelle dans l'univers de mon roman fantasy, Tyrnformen. J'en écrirais certainement plusieurs, parce qu'il se trouve qu'en fait j'ai beaucoup aimé ça :D Je vous souhaite une agréable lecture !

Une flamme de liberté

 Les tambours rageurs se mirent à frapper dans le lointain. Je me trouvais toujours dans ma cellule et pourtant je savais qu’ils m’étaient adressés. Mon visage se ferma immédiatement à cette idée. L’heure approchait. J’avais voulu tenter le diable, j’allais en payer le prix. Avec appréhension, je bondis sur les barreaux de ma prison pour tenter d’apercevoir la place publique d’Isendorn, sur laquelle j’avais une vue imprenable. En d’autres occasions j’en aurais été ravie, mais pas aujourd’hui.

 Les pavés de terre froids et mornes étaient à peine visible sous les pieds d’une foule impressionnante. J’en eu le souffle coupé. Il y a une heure à peine, elle était encore vide. Toutes ces personnes venues en masse des quatre coins de la ville… Un sentiment de dégoût et de répulsion m’envahit et je relâchai la pression sur les barreaux. Les exécutions de ce qu’ils appelaient les “créatures magiques” étaient les plus appréciées dans cette partie du monde. Je ne comprenais pas grand chose aux coutumes humaines mais je trouvais celle-ci particulièrement morbide et déshonorante. Quel plaisir pouvait-il y avoir à observer une pauvre âme se débattre pendu à une corde pendant quelques minutes ?

 Effrayée, je me laissais retomber contre le mur. Je repliai mes jambes contre mon torse et posait une main à mon cou. La pierre chaude pendant du collier en argent que m’avait offert mon père avant le début de ce voyage réchauffa mon coeur pendant quelques instants. C’était la pire idée que j’avais eu de toute ma vie. Les montagnes chaudes de Snivelak me manquaient terriblement. Je me mis inconsciemment à fredonner une chanson de chez moi, dans un langage presque inaudible pour toute personne à l’oreille non-développée.

 C’était une particularité des phoenix. Un moyen de communication comme un autre. Le chant d’un oiseau enfermé, qui prie pour qu’un miracle le libère. Je levai les yeux vers la faible source de lumière éclairant ma dernière demeure. Les tambours, dehors, se firent plus forts, résonnant en écho avec des pas militaires, inquisiteurs, dans le couloir.

 La porte s’ouvrit dans un grincement sinistre, dévoilant deux humains en armure et un autre en robe mauve. Ce dernier souriait d’un air faussement désolé, ce que je pris immédiatement pour une provocation. Je me braquai et me remit rapidement sur mes jambes fragilisées par les tortures que ces monstres m’avaient fait subir. Ils souhaitaient obtenir des informations que je ne détenais pas et dont j’ignorais même l’existence moi-même. Et il fallait croire qu'ils avaient fini par se lasser de mon silence. Ils me pensaient enfant de démon, ce qui en cette occasion était plutôt une mauvaise nouvelle. Ces primates ignoraient de toute évidence tout de mon espèce, certainement une des rares bonnes nouvelles de cet enfermement. En aucun cas ma bêtise ne devait mettre en danger l’un des miens, je l’avais promis à mes géniteurs.

“Je suis le prêtre Horace, de l’ordre du Soleil. Selon nos rites, nous devons purifier votre âme par la prière avant toute mise à mort.”

 Je souris narquoisement. J’avais lu dans des livres ces curieuses habitudes humaines qui priaient de faux dieux. Avaient-ils peur à ce point de la mort pour craindre qu’un condamné reviennent de l’au-delà ? Néanmoins, avec tous les nécromanciens parcourant Tyrnformen, je me doutais qu’il se pouvait bien que l'événement se soit déjà produit. Dans un geste désinvolte et révolté, j’arrachai le livre de prières des mains de son propriétaire et le jetai dans un coin de ma cage de pierre.

“J’ai déjà un dieu. Et je crois assez en lui pour qu’il maudisse vos âmes à jamais et vous envoie tous, vous et vos satanés ordres, dans les abysses de l’Autre Monde.”

 Le prêtre ne souriait plus. Il me dévisageait, ses deux pupilles de glace brillantes de haine et de colère posées sur moi. J’avais juré de rester humble et pure jusqu’à mon dernier souffle. Le clerc baissa les yeux et poussa un soupir las, avant de se retourner vers ses collègues en armure. Il leur fit un signe de tête et ils s’engouffrèrent dans l’étroit passage. Je reculai, méfiante.

 Le premier tenait les chaînes pour mes poignets et mon cou, le second portaient celles destinées à mes chevilles. Tellement de précautions pour une seule personne, j’en étais presque flattée. A bien les observer, je compris qu’eux non plus ne le faisaient pas par gaieté de coeur. Leurs yeux luisaient de manière anormale et des bracelets enchantés semblaient être ancrés à leurs poignets. Les humains les appelaient “améliorés”. Mon peuple pensait qu’il s’agissait d’êtres ayant eu un contact très court avec un élémentaire, qui leur aurait transmis de faibles pouvoirs. Les humains en avaient une toute autre définition : tout était d’essence divine, et contredire cette vérité forcée était une hérésie.

 Si l’on y réfléchissait bien, il s’agissait là de la raison de mon enfermement. Je discutais paisiblement avec un mage quand des brutes m’avaient arrêtée, en beuglant que mes propos étaient hérétiques et que je devais les suivre. Il est vrai que tenter de les brûler dans la panique n’avait pas été une franchement bonne idée.

“Vous n’avez pas à faire ça. Vous pourriez vivre libres, comme les parjures dans le désert. Comme les elfes dans les forêts.”

 L’un d’eux se crispa légèrement, avant de pousser un gémissement de douleur. Leurs bracelets contrôlaient tout : pensées, souffrance, besoins. Ils n’étaient libres de rien. Rapidement, on m’enfila les chaînes. Les améliorés n’avaient pas plus de choses à dire sur mon sort que de chance que j’avais eu pour me défendre à mon procès. Si l’on pouvait appeler “procès” le fait de déclarer coupable des personnes dont ils ignoraient tout, les uns après les autres, sans même leur jeter un regard.

“Avance.”

 Cette injonction me sortit de mes pensées sombres. La peur prit le dessus. Le bruit inquiétant des tambours se rapprochait. On me poussa sans délicatesse dans le couloir, à la suite de trois autres prisonniers. La femme en tête priait, les mains levées vers le ciel, celle derrière pleurait. Devant moi se trouvait un elfe au teint pâle, dont le visage traversé de cicatrices récentes témoignait des violences dont il avait été victime. Il semblait néanmoins apaisé, la mort étant peut-être pour lui une sorte de libération.

 Je serais donc la dernière à y passer. Cette pensée ne me fit pas spécialement plaisir. Je n’aimais pas les cadavres. Ces vies auxquelles l’on mettait fin sans raison particulière me révoltait. Plusieurs gardes en armures blanches vinrent nous encadrer de tous côtés, brisant le mince espoir de fuite qu’il nous restait. Le contact brutal du fouet que l’on claque sur le dos dénudé m’arracha un cri de douleur.

 La longue marche débutait.

 Dans un silence solennel, notre cortège macabre traversa les prisons du palais d’Isendorn. Les autres prisonniers, ceux attendant encore leur heure, nous lançaient des regards aléatoirement écoeurés, apeurés, désolés. Je détestais ce sentiment de pitié qui emplissait cet endroit. Combien de personnes avaient perdu la vie entre ces murs ? J’ignorais moi-même si je souhaitais connaître la réponse.

 Les cloisons de pierre laissèrent bientôt place à des couloirs richement décorés. Nous approchions de la sortie. Je me rendis compte que je n’avais encore jamais vu cette partie du palais. J’étais arrivée ici inconsciente : un garde n’avait rien trouvé de mieux, pour stopper mes lancers de flammes, que de m’écraser son bouclier sur le crâne. Heureusement que nous autres, oiseaux de feu, avions le cuir solide. Je suis certaine qu’une personne normalement constituée serait morte. Réservaient-ils le même sort aux enfants errants qu’ils arrêtaient arbitrairement ? Une jeune adolescente ne pouvait survivre à un acte pareil.

 La lumière du soleil m’éblouit à la sortie des murs protecteurs de la ville. Je clignai plusieurs fois des yeux pour m’habituer à cette luminosité qui m’avait tant manqué pendant les trois semaines que j’avais passé à l’ombre. Des cris parvinrent à mes oreilles : insultes, prières, hystérie. Partout où se posait mon regard, des doigts menaçants me pointaient, comme si je n’étais qu’un vulgaire animal se préparant à être sacrifié sur un autel. La colère me fit ralentir le pas, ce que je regretta immédiatement lorsque le fouet s'abattit une nouvelle fois sur mon dos, provoquant un éclat de jubilation qui parcourut ce public malsain à l’entente de mon cri.

 Notre cortège progressa encore pendant quelques mètres, avant de se figer totalement. L’elfe devant moi me paraissait de plus en plus blèmes. Il me sembla même apercevoir des larmes couler le long de son fin visage. Sans réfléchir, je lui saisis la main. Il sursauta, se retournant légèrement pour me dévisager. Il finit par reprendre sa position initiale et serra ma main, ce qui m’arracha un léger sourire.

 Un homme passa sur notre droite, escorté par quatre gardes à l’armure d’or. Son regard dédaigneux nous inspecta, l’un après l’autre. Il finit par s’arrêter devant moi, soutenant mon regard. J’acceptai sans broncher le défi. Je ne baisserai pas les yeux.

“Intéressant, murmura t-il. Un si joli visage qui ne reconnaît pas l’autorité de son roi.

- Vous n’êtes pas plus mon roi que je suis votre esclave, ordure.”

 Je lui crachai au visage sans la moindre hésitation, provoquant un murmure choqué et outré dans l’assistance. Mon interlocuteur, d’un âge mûr, avait levé la main, retenant les gardes qui s’apprêtaient à bondir sur moi. Il ne dit pas un mot et reprit son chemin, sans un regard pour moi. J’ignorais si j’avais gagné le duel mais j’étais assurément fière de moi. Le garde à mes côtés me dévisageait intensément, mauvais, presque effrayant. J’allais regretter mon acte, de toute évidence.

 Le roi monta sur l’estrade. Il resta un moment debout, à apprécier les acclamations de la foule et les cris des nobles se battant pour toucher ses vêtements à ses pieds. Je fronçais les sourcils. Les humains agissaient-ils de manière injustifiée tout au long de leur vie ?

 D’un mouvement sec de main, le berger fit taire ses brebis. Le roi balaya la foule du regard, scrutant chacun des visages l’entourant.

“Mon devoir premier est de protéger ma nation des traîtres la parcourant. Je sais que certains d’entre vous ont peur le soir, craignent qu’ils remplacent votre famille, vos amis. Cette crainte est justifiée. Parce qu’ils sont dans nos lits ! Dans nos villes ! Dans nos campagnes ! Ils pullulent en nombre sur nos routes et pour protéger nos enfants, il est de notre devoir de diminuer leur nombre. Aujourd’hui encore, nous laissons une chance, à vous, aberrations, de quitter nos terres. Pour la simple raison que ce qui va se produire aujourd’hui vous arrivera un jour. Au nom de l’Eglise du Soleil, je déclare cette six-cent vingt-septième cérémonie d’exécution hérétique ouverte.”

 La foule hurla, euphorique. Pour une raison qui m’échappa, la personne qui venait d’annoncer notre mort et menaçait une partie de la population continuait à être adulé. Au fond, je crois bien que les hommes sont masochistes et qu’ils apprécient la discrimination, puisqu’en plus de vingt mille ans d’existence, leur espèce ne s’est jamais rebellée une fois contre ce pouvoir cruel et dictatorial. Je serrai doucement la main de l’elfe sous la colère, ce qui m’apaisa quelque peu.

 La femme qui priait fut presque jetée sur l’estrade. L’attroupement sanguinaire commença à scander les mots “Hérésie !” et “A mort !”. Un frisson parcourut mon échine, alors qu’on la forçait à monter sur un tonneau, au dessus duquel pendait mollement une corde. L’inconnue supplia les gardes de la laisser partir, leur promettant de l’argent, des services. Un sac noir se referma sur son visage, et la corde fut scellée autour de son cou. Je détournai le regard en entendant le levier se baisser, alors que la foule hurlait de plus belle.

 Après quelques minutes, j’osai un regard vers l’elfe. Son regard était braqué sur le malheureux corps, toujours parcouru de spasmes, impassible. Ce parfait inconnu m’inspirait du respect. J’enviais son sang froid. La peur me rongeait les entrailles, et mes mains finirent par vibrer de manière incontrôlée. La poigne de l’elfe se resserra dessus, me réconfortant.

 La deuxième femme fut traînée sur l'échafaud, sous les acclamations. Le premier corps, immobile, fut relâché dans la fosse en dessous. Il tomba comme une pierre. Je comprenais mieux maintenant d’où provenaient tous ces cadavres pendus à l’entrée de la ville. Ils les affichaient comme des trophées.

 Hystérique, la victime tenta une vaine fuite en se jetant dans la fosse se refermant. Un craquement sinistre accompagna son geste. Ses chaînes, retenues par les gardes, l’avait empêchée d’achever son geste et la trappe s’était refermée sur sa nuque. Ses yeux vitreux étaient posés sur moi, et je ne pus réprimer un nouveau frisson. Quelque part, sa souffrance avait été de courte durée et j’étais soulagée pour elle. Elle n’entendrait pas les monstres hurlant des insultes pendant qu’elle perdait lentement connaissance.

 Les gardes mirent un moment à décrocher son corps, laissant place à un prêtre en attendant. Il prononça un sermon sur l’obligation de prier, sous peine d’être puni de la sorte. Pour lui, cette pauvre femme n’avait pas assez prié et l’avait payé par une mort déshonorante. J’avais envie de hurler. Comment pouvait-il à ce point être irrespectueux ?

 Une fois la trappe réparée, un nouveau tonneau fut mis en place. La main chaude et rassurante que je serrais depuis tout ce temps me quitta. L’elfe avança vers sa destinée, dans un silence humble. Il refusa même de porter le sac sur sa tête. La corde fut placée autour de son cou.

“Je meurs pour mes frères des forêts ! Puisse Dame Nature sauver mon âme et m’accorder le passage vers…”

 Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, la trappe s’ouvrit et son corps chuta. Je baissa les yeux, refusant de voir ce moment. A mes côtés, le garde, les mains jointes, prononça discrètement une prière à la déesse des forêts. Je restai silencieuse, appréciant cette attention. Je n’avais pas connu cet elfe pendant longtemps, mais son courage le valait au moins.

 On me poussa dans le dos. J’avançai à contre-coeur, un sentiment indescriptible se formant dans mon ventre. Cependant, à ma grande surprise, une voix retentit derrière moi.

“Pas celle-là. Je veux qu’elle brûle.”

 Je fis volte-face, croisant les yeux de serpent du roi, un sourire mesquin aux lèvres. Et pourtant, il venait de commettre une grossière erreur qu’il regretterait bientôt. Je me tus, gardant un visage grave malgré cette situation plus que favorable. Il fallait croire que Kalumnie, la seule déesse, l’unique créatrice, avait eu pitié de ma condition.

 L’échafaud fut démonté rapidement, pendant que d’autres gardes apportaient de grandes barres de bois. Des murmures enjoués parcouraient l’assemblée impatiente. Tous avaient les yeux posés sur moi. Ils étaient venus pour un spectacle, ils allaient en avoir, sans aucun doute. Deux gardes me traînèrent vers le bûcher. On m’y attacha solidement. Un garde, celui qui priait pour l’elfe quelques minutes plus tôt, murmura quelques mots à mon oreille.

“Quel dieu priez-vous ? Dois-je lui adresser une prière ? Je déteste les rites non-respectés. Ils doivent vous laisser parler.

- Priez pour vous. Et… S’il vous plaît, quand je serais en train de… Quittez la ville. Réfugiez-vous dans la forêt de Querod, ou dans les montagnes. Vous n’avez pas à subir ça.”

 Il fronça les sourcils mais ne dit rien. Il quitta mon champ de vision. J’espérais sincèrement qu’il obéisse à ma dernière requête. La torche fut lancée sur le bois. J’hurlais rapidement sous la douleur insoutenable. Puis tout devint noir, comme dans un cauchemar.

“Tu n’as rien à prouver. Reste dans les montagnes. Les plaines sont dangereuses.

- Mère, j’ai plus de mille ans, je sais m’occuper de moi. Rien ne peut m’atteindre. Il ne m’arrivera rien.

- Ne sous-estime pas les hommes. Les dragons de l’ancien temps ont été massacrés de leurs mains. Ils craignent ce qu’ils ne connaissent pas.

- Nous craignons tous l’inconnu, Mère. Le vrai courage, c’est de l’affronter. Dites au revoir à Père de ma part. J’espère qu’il me pardonnera un jour.

 - Laisse-lui du temps. Il perd sa fille unique, il le digèrera. Pars maintenant, l’aube se lève.”

 Le silence fut la première chose qui me marqua lors de mon second éveil. La foule se tenait sous moi, incrédule. Je mis quelques secondes à ouvrir les yeux, n’y croyant pas moi-même. Le sol se trouvait dix mètres sous mes pieds, si loin et pourtant si proche. Je tournais légèrement la tête, une double-paire d’ailes de feu battaient furieusement l’air, de manière incontrôlée.

 Ma chaire toujours brûlée prendrait des années pour cicatriser. La dure vie des phoenix. Renaître de nos cendres, encore et encore, jusqu’à la prochaine mort. Je trouvais déjà mon père effrayant, avec sa peau craquelée et partiellement brûlée, je me trouvais maintenant horrible. Mais j’étais vivante. Et libre.

 Mes mains brûlaient. Le trop plein d’énergie parcourant encore mon corps nouvellement né devaient s’échapper. Je me retournai prudemment, croisant le regard du roi, debout sur son trône. Je lui souris doucement, faussement désolée.

“Brûle.”

 Je tendis mes mains devant moi, un immense rayon de flammes en sortit. Il rata sa cible, mais toucha aléatoirement la foule, les gardes, l’échafaud. Et je n’avais aucun remord. Epuisée par ce sort, je décidai de me replier. Mon aventure chez les humains touchait à sa fin.

 Alors que mes ailes choisissaient une destination aléatoire, je me jura de ne plus approcher cette civilisation, ni de me laisser capturer. Et sans tarder, je pris la direction de l’ouest. Si je ne pouvais vivre ici, peut-être que les elfes me feraient meilleur accueil.

 Le phoenix que je suis n’a pas fini de voyager. C’est ça aussi la liberté.

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