Périple

Moins d'une minute de lecture

Le couchant à ma droite

Le royaume des ombres à ma gauche

Quel privilège que de profiter d'un si beau tableau !

Sentant une tendre lumière caresser la moitié de ma tête,

Frissonnant face au souffle frais et farouche,

D'un monde sans chaleur, je vais par monts et par vaux.

D'où viens-je, je l'ai effacé de mes souvenirs.

Pourquoi suis-je ici, assurément un caprice du Destin.

Où vais-je, quelque part j'ai envie de vous dire,

Car je pense mon voyage sans fin

Et c'est très bien.

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