Chapitre 17 : L'auberge

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Nous sommes tous assis sur l'herbe, à l'ombre d'un grand arbre. Nous nous sommes arrêté afin de nous remplir l'estomac. Assis en cercle, nous piochons tous dans nos sac et en sortons des plats différent.

Cela fait deux jours que Earin nous à parler de son passé. Elle essaie de ne pas le montrer mais je voie qu'elle y pense et que cela la perturbe. Quand je l'avais rencontré, elle était apparut comme une folle à mes yeux mais maintenant que je connais son passé, je ne peut que comprendre sa douleur.

D'après nos cartes, un village se trouve à quelque kilomètres de là où nous sommes. D'après Lind'ha, nous y serons avant le coucher du soleil et nous pourrons y passé la nuit.

Après avoir fini de manger, nous recommençons à marcher. Bien que la montagne semble encore loin, je la voie se rapproché à chaque fois que je regarde dans sa direction.

Après environs deux heures de marches. Un étrange son nous parvient. D'abord semblable à un grattement contre le sol. Il devient rapidement plus inquiétant quand nous commençons à entendre un soufflement rauque. Le soufflement se rapproche de plus en plus et le sol commence à tremblé sous nos pieds. En observant la cime des arbres, je voie un tas d'oiseaux s'envoler.

Je sent la présence de la créature à quelque mètre de nous mais la densité de la forêt m'empêche de le voir. Tout à coup, une main noirâtre, pleine de croûte apparaît. Elle saisit un arbre et l'arrache d'un seul coup hors du sol. La créature s'avance alors vers nous.

Elle mesure environs trois mètres de haut. Possède une énorme tête, ce qui contraste avec ses toutes petites épaules. Il à de longs bras et de très grandes et épaisses jambes. Des qu'il nous voie, il pousse un hurlement grondant à notre intention.

Nous sortons tous nos armes, à l'exception de Maéris qui n'est pas ici pour ce battre, Earin attrape son arc et encoche une flèche dessus en attendant le signal. Tout à coup, le montre hurle et abat son tronc d'arbre là ou se trouvait Ragnac quelques secondes avant. Je voie Toar s'élancer dans la direction de la créature. Armé de sa masse, il évite un coup de pieds de l'ogre et abat son arme sur les orteils de son ennemis. Sa réaction ne se fait pas attendre longuement. Ses yeux s'ouvrent en grand et un hurlement à en déchiré les tympans sort de sa bouche.
Sans que personne ne s'y attende. Il commence à abattre son arbre partout autour de lui, ne visant personne mais espérant tous nous avoirs.
Rizes s'élance alors vers lui, profitant de sa capacité pour ignoré les coups d'arbre. Il passe à travers les attaque de l'ogre et une fois à bonne portée de celui-ci, lui transperce le fois avec sa lame.
L'ogre s'écoule tout à coup. Son souffle rauque perdure mais cela semble le faire souffrir. Pour évité qu'il ne souffre pour rien, Ragnac s'approche de lui et lui tranche la gorge.

Nous restons un bon moment ici à observé le corps de la créature. Sa bouche grande ouverte libéré une odeur nauséabonde et quand celle-ci commence à trop emplir l'air, nous décidons de partir.

En seulement quelques heures, nous finissons par apercevoir de petites maison au loin. De la fumée s'élève d'une cheminé et nous montre que le village est encore debout. Immédiatement, nous nous mettons à la recherche de l'auberge. Je suis le premier à repéré le panneau représentatif des auberges représentant un simple lit.
Nous nous engouffrons à l'intérieur de la bâtisse et une femme d'une cinquantaine d'année nous rejoins immédiatement.

- Bonjour, puis-je vous aidez ? Souhaitez vous une chambre ou un simple repas chaud ?

Toar s'avance dans sa direction et sort une bourse de son sac. Le tintement qu'elle produit me fait penser qu'elle est pleine d'or.

- Nous prendrons quatre chambre s'il vous plaît.

- Nos chambres ne comptent que deux lits monsieur.

Il nous regarde et après un bref sourire, répond à la femme.

- Nous nous débrouillerons. Pouvons nous avoir un repas chaud avant d'aller dormir ?

Elle acquiesce et nous dirige vers une salle remplit de table. Seul trois personne sont déjà présente et mange leur repas dans le silence le plus total.

Après avoir terminé ce repas, la femme nous dirige devant quatre chambre situé côte à côte. La première sera utilisé par Toar et Lind'ha. La deuxième Ragnac et Rizes. La troisième Earin et Maéris et la dernière par Aria et moi même.

Bien que nous ayons passé notre jeunesse ensemble, nous avions commencé à moins nous parler alors on à décidé de partager notre chambre ensemble. Elles sont toute les quatre constitué de deux lits séparé et d'une salle de bain.
Bien que nous savons que nous devrons nous lever tôt le lendemain matin, nous passons une petite heures à discuté entre nous et à se remémoré les bons moment passé ensemble à Efuran.

Puis nous finissons par nous endormir.

Le lendemain matin, je me réveille en entendant quelques coups tapé contre la porte de la chambre. La femme d'hier penche alors sa tête par l'interstice de la porte et en nous voyant réveillé nous dit.

- Je suis désolé de vous réveillé aussitôt mais votre ami m'a demandé de tous vous réveillé à cette heure là.

Elle s'apprête à sortir de la pièce quand tout à coup elle se tourne vers nous et nous demande.

- Et évité de réveillé les autres clients s'il vous plaît.

Je tourne la tête vers Aria et souris en voyant son visage fatigué. Des que la femme sort de la pièce et nous laisse seul. Elle s'effondre sur son lit et ne bouge plus. Rouspétant contre les nuit trop courte. J'explose de rire et m'approche d'elle, je commence par la secoué pour l'énerver mais voyant qu'elle ne réagi pas, je la tire par le bras et la fait tomber de son lit. Elle se met à ronchonner contre moi et pendant qu'elle me lance toute sorte de mot bizarre, je me dirige vers la salle de bain.
Après trois jours de marche, je profite enfin d'un agréable coulis d'eau chaude dans mon dos. Je profite de la sensation en dirigeant l'eau sur tout mon corps, allant jusqu'à me brûlé le visage. À peine suis-je ensuite sortie de la salle de bain que Aria s'y précipite après moi. Sa voix me parvient à travers la porte.

- Ils sont tous descendu manger un morceau. Tu devrai y aller, je vous rejoins.

Ne refusant pas son offre, j'attrape toute mes affaire et sort de la pièce. Je manque de pousser un cris en voyant quelqu'un attendre derrière la porte. Il s'agit de Maéris. Je n'ai encore que très peu parler à cette fille mais je l'apprécie, elle est très calme dans sa façon de parler et Aria semble vraiment l'apprécier.

- Que fait tu là ? Lui dis-je en rigolant. Tu m'attendais ?

Elle glousse et un sourire se dessine sur son visage. Cependant celui-ci se rougit bien vite.

- J'attends Aria pour descendre.

- Essayez de ne pas prendre trop de temps. Je vais les rejoindre, à tout à l'heure.

J'arrive finalement en compagnie de mon groupe, ils sont tous réunis autour d'une grande table. Quelques minutes après, Aria et Maéris nous rejoignent. Après avoir savouré un merveilleux repas, je voie Toar se dirigé vers la femme et lui tendre une pièce d'or qu'elle accepte en souriant.
Ensuite nous sortons et reprenons notre route en direction de la montagne.

La journée se passe dans le calme le plus total. Contre l'attente général. Rizes avait commencé à chanter en voyant que personne ne parler et que l'ambiance n'était pas au rendez vous. Désormais tout le monde était entrait dans son jeu et nous chantions des berceuses de notre enfance en rigolant.

En plein milieu de l'après midi, un bruissement me fit sursauter. Je crue que seul Lind'ha l'avait entendu car elle fut la seul à regarder autour de nous à la recherche d'une source à ces bruissements. Puis tout à coup sept personnes atterrirent brutalement autour de nous, nous enfermant dans une sorte de cercle. Je dégaine mes dagues et me rend vite compte qu'ils ont tous eu la même idée que moi. J'observe nos assaillant mais des masques cachent leurs visage.

Nous avions convenu d'un plan pour une attaque du genre. Nos technique de combat était tous plus utile en un contre un. Si nous étions plusieurs, nous avions plus de mal à évité les attaques et évite de donner des coups à nos allié. Alors dans le cas d'un sept contre sept, nous avions prévu de tous nous éloigné dans une direction différente. Courir en ligne droite et en cas de réussite, revenir en suivant la même ligne.
Des que j'entends la voix de Toar crié, je comprend que c'est le moment et me met à courir comme un fou à travers les bois. Au début j'entends les bruits provoqué par mes camarades mais ceux-ci s'estompent bien vite, remplacer par le bruit de mes pas sur les feuilles mortes et ceux de mon assaillant.

Des que j'estime avoir prit assez de distance, je me retourne et fait face à mon ennemie. Celui ci, attrape son épée et me suis du regard. Je sort mes dagues de leurs poches et ne lâche pas mon adversaire du regard tandis que je commence à avancer vers lui tout en tournant autour de lui.
Sans réfléchir, je me jette sur lui et pare son attaque grâce à mes lames, je sent le métal de mes dagues vibré au contact de l'épée. L'homme me donne alors un coup de pied au niveau du genoux ce qui me fait perdre l'équilibre. Au moment où il s'apprête à me transpercé le cœur, je fait une légère esquive sur la gauche et lui saute immédiatement dessus afin de le plaqué au sol. Celui-ci cependant n'abandonne pas ici et avec ses bras parvient à me délogé. Il se relève aussitôt et après m'avoir attraper par les épaules, il me plante sa lame dans le dos.

Une douleur insupportable se répand dans mon corps, une tâche rouge se dessine sur ma tenu et une peur abominable prend alors possession de mon esprit. Une seul chose me traverse la tête, je doit courir le plus loin possible. Je doit échappé à cette homme qui à prit l'avantage sur moi. À ce moment là, les voix commence à se faire entendre au fond de ma tête.

Je courre depuis une dizaine de minute. À bout de souffle, une odeur de sang m'emplit les narines, la blessure me fait un mal de chien mais je ne m'arrête pas de courir. J'entends de nombreux bruits de pas derrière moi. Mélanger aux cries dans mon esprit, j'entends quelqu'un crié mon nom. J'essaie de ne pas penser au voix que j'entends et qui tambourine contre mon crâne mais l'une des voix retient mon attention, d'abord tout doucement, elle fini par hurler les mots suivant.

- Libère moi.

Je décide rapidement d'occuper mon esprit avec autre chose pour ne plus l'entendre.

J'observe donc autour de moi en me demandant où je suis arrivé.
Et là je ressent un pincement au cœur en me rendant compte que l'endroit m'aie familier, bien que je ne sache plus où je l'avais vue.

La vue qui s'offre à moi est impressionnante, je me trouve en haut d'une grande vallée. J'aperçois au loin une large forêt, une cascade se déverse dans un lac situé au beau milieu d'une vallée.

Je reconnais soudainement l'endroit. C'est le paysage que j'avais d'abord vue en rêve avant d'aller chercher Earin et je l'avais revu en quittant Efuran. L'endroit ressemble trait pour trait à ce que j'avais vue dans mon sommeil.
Je voie soudainement, le même dragon que dans mon rêve atterrir prêt du lac et s'abreuver dedans. Puis il s'envole à nouveau et disparaît à l'horizon.

Je fini alors par me retourné pour faire face à mon adversaire mais qu'elle n'est pas ma surprise en voyant Maéris et Ragnac débarqué, la lame de Ragnac pleine de sang.

Celui-ci me demande aussitôt comment je vais en voyant la blessure qui couvre mon ventre. Il passe son bras sous mon épaule et me porte ainsi jusqu'au groupe. Je suis rassuré de voir tout le monde sain et sauf mais je suis également gêné d'être le seul à avoir été blesser.

Toar sort alors de son sac des plantes et me demande de les collé contre ma blessure pendant quelques minutes. Il me fait ensuite boire un liquide d'une couleur marron et visqueux. Bizarrement celui-ci calme la douleur et me permet de reprendre notre marche en direction de la montagne.
Pendant que je repense à ce que je viens de vivre.

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