Chapitre 7 : Recherche

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Je cours à travers la forêt, cherchant désespéramment une trace d'elle. Je ne veux pas penser qu'ils peuvent avoir raison. Earin, une ennemie, non certainement pas. Je ne veux pas y penser. Je cours en espérant que ces pensées me sortent de la tête. Ragnac avait décidé de fouiller la cité. Il est fort mais je suis plus rapide et plus agile alors c'est moi qui m'occupe de la forêt.

Elle semblait si gentille, si douce, si prévenante. Certes au début elle paraissait plus insupportable mais elle avait peur et je peux la comprendre. Elle avait été si proche de la mort. Mais je l'ai aidé, je l'ai ramené chez moi. J'ai fait de mon mieux pour qu'elle se sente bien. Alors pourquoi s'en aller maintenant.

Décidément les femmes sont difficiles à comprendre. Mais je ne perdrai pas espoir tant que je ne l'aurai pas trouvé. Courant à vive allure je passe à coté d'un tas de créatures qui s'écartent de mon chemin. Je ne pense qu'à une chose, la retrouver. Peut-être n'avait-elle jamais prévu de rester prêt de nous. Elle souhaitait seulement se reposer et s'en aller.

Après tout je me suis moi-même mit en tête qu'elle allait rester. Peut importe il me faut la retrouver pour la questionner.

Le soleil commence à monter haut dans le ciel. Depuis combien de temps est-elle partie ? Peut-être est-elle déjà très loin et tout ce que je suis entrain de faire c'est courir après son ombre. Peut-être suis-je en train de perdre mon temps mais ... cela m'importe peut.

Je repense à son visage visage souriant. Peut-être que quelque chose de mal lui est arriver. Après tout, Almir semble penser qu'un certain malheur se dirige vers nous.

Je sens un point de côté me faire mal mais j'essaie de l'ignorer, continuant à courir à la recherche de mon amie.

Quelque heures plus tard, alors que je commence à ralentir et à me demander si je ne me suis pas précipité trop vite, j'entends un grattement venant de derrière moi. Je me retourne vivement et ne voie rien. Le grattement est toujours derrière moi. Je comprend alors que celui-ci viens de mon sac. Je l'ouvre et regarde à l'intérieur ce qui pourrai provoqué ce bruit. J'en sort alors une feuille blanche. Enfin qui était blanche quand je suis partie en tout cas.

Des mots sont écrit dessus, presque illisible, comme s'il avait été écrit rapidement. Je reconnais tout de même l'écriture de Ragnac et réussit à décrypter le texte.

Darick, rentre vite, quelque chose d'horrible viens d'arriver. Je t'entends chez toi, dépêche toi.

Que peut-il bien se passer. Il sais pourtant que je suis à la recherche de Earin, c'est lui même et Almir qui m'ont demander de la chercher. Se pourrai t-il que quelque chose d'encore plus important requiert ma présence ?

Je me dit alors que de toute façon je ne suis pas sur de pouvoir retrouver Earin une fois la forêt plongé dans l'obscurité. Mieux vaut pour moi que je soit rentré avant que cela n'arrive. j'espère qu'elle aussi trouvera un lieux pour se reposer avant la tombé de la nuit, sinon je ne donne pas cher de sa peau.

Refermant mon sac avant de le remettre sur mes épaules, je me met à courir jusqu'à Efuran ou je sais que je serai en sécurité. Du moins en principe. Se pourrai t-il que nous nous soyons fait attaqué pendant mon absence ? Peut-être Earin était-elle réellement une espionne et elle était partie afin de nous lancer à sa poursuite et ainsi réduire nos forces militaire. Non cela ne tient pas la route, elle devait se douter que moi seul partirai à sa recherche.

Je continua ma course en direction d'Efuran, ignorant les bruit autour de moi. Jusqu'à ce qu'un Rastic saute en plein milieu du chemin et me regarde d'un œil mauvais, comme s'il venait de trouver son repas du soir.

Il se tient sur ses quartes pattes. À le dos voûté et les battes grandes comme des casseroles. Ses griffes font la tailles d'une dague. Et ses dents sont grandes comme la lame d'un couteau de boucher.

Je serai bien partie en courant seulement, ils m'aurai rattraper en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Alors le regardant dans les yeux je lui fit comprendre que sa serai un duel à mort.

Il me saute dessus et j'esquive alors son attaque au dernier moment, sentant le courant d'air généré par son saut. Je me retourne et observe ses mouvements. Il plie les pattes avant, signe qu'il s'apprête à charger. Quand il se lance enfin dans ma direction, mon épée se tient prête et je la lève à une vitesse telle qu'elle se plante sans difficulté dans sa gueule, m'éclaboussant de son sang pestilentiel.

Observant son cadavre et faisait une prière rapide à son intention, je me remit à courir, sentant la fatigue prendre lentement possession de mon corps.

J'aperçois enfin la muraille au moment ou la lune commence à apparaître. Même si la forêt est plongé dans les ténèbres. Une étrange lueur s'élève au dessus de la ville. Ne sachant pas de quoi il s'agit, je court, intrigué et apeuré.

Ce que je voie en pénétrant la ville me clou sur place, des centaines de corps sont éparpiller par terres, autant civils que militaire. Une odeur de brûlé me parvient jusqu'aux narines et je manques de m'étouffer à cause du mélange d'odeur brûlé et de celle du sang. Et enfin j'aperçois le clou du problème. Le château de Almir, en feu. Je croit apercevoir un baton planté devant le château mais je n'en suis pas sur.

Je reste cloué sur place encore quelques minutes, le temps de réaliser ce qu'il se passe. Puis je me souvient du message de Ragnac alors je cours chez moi en espérant le trouver vivant.

Je jette d'abord un œil à travers la fenêtre et je voie une silhouette qui se déplace seul, la personne tourne en rond.

Je pouce doucement la porte, espérant ne pas attiré l'attention de personnes indésirable, et la referme derrière moi.

Immédiatement je sens une charge se jeter sur moi. Je suis d'abord prit par l'envie de sortir mon épée et de la planté dans le cœur de la personne. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'il s'agit de Aria, en larme. Derrière elle j’aperçois le sac que j’avais rapporté lors de ma mission, Raganc l’avais sûrement rapporté du château.

Je n'ai jamais supporté de la voir pleurer, d'ailleurs cela n'arrive que très rarement. Elle qui est toujours si joyeuse. Je la serre alors dans mes bras, espérant que ce contact puisse lui faire du bien, et j'enfouis mon visage dans son cou à la recherche d'un certain réconfort.

Après quelques secondes ainsi, je ré ouvre les yeux et aperçoit son visage souriant toujours plein de larme. Derrière elle j'entends la porte de ma chambre se refermé. Regardant dans cette direction je voie Ragnac en sortir. Lui aussi semble avoir pleurer, cela ne lui ai pourtant arriver qu'une seul fois depuis que je le connais. Le jour de la mort de sa femme. Cependant en me voyant, il se met à sourire.

— Darick, je suis tellement content que tu es put rentré. Dit-il d'une voix embué de larme.

— Que c'est-il passé ici ? Demandais-je anxieux de sa réponse.

Il se tourne lentement et prononce les mots suivant d'une voix à peine audible.

— Efuran est tombé, Almir est mort.

Je ne peut empêché mes jambes de tremblé. Des voix commencent à se faire sentir dans ma tête, leur hurlements me déchire les tympans. Cette crise me fait perdre tout mes repères. Je sent que je vais tomber à la renverse. Heureusement Aria m'aide à marcher jusqu'au canapé.

— Comment est-ce arrivé ?

Il vient s'asseoir à côté de moi et je vis Aria se dirigé vers la cuisine.

— Tout cela est arrivé si vite. Une fois que tu es partie, nous sommes resté quelques minutes seul avec Almir à discuté de la suite des événement. Ensuite je suis sortie afin de chercher la jeune fille de mon côté à l'intérieur de la ville. Je me suis dit qu'elle était peut être juste sortie prendre l'air. Et puis ... c'est là que j'ai entendu des hurlements, ensuite le château brûlé et j'ai vue une silhouette sortir de la ville accompagné de quelques personnes. Sa semble tellement confus dans ma tête, alors que j'y était. Je sais juste qu'ils ont tué Almir il y à quelques minutes. Signant ainsi la mort de Efuran.

— Est-ce une supposition ou à tu réellement vue son cadavre ? Lui demandais-je en ayant encore un peu d'espoir au fond de moi.

Il se lève et se dirige vers un de mes meubles, il en sort une paire de verre magique et me les tend.

— Regarde vers le château.

Je fait ce qu'il me demande et porte les verres à mes yeux en les dirigeant vers le château.

— Et que suis-je sensé vo...

Ma voix se perdit en plein milieu de la phrase quand je vis ce qu'il voulait me faire voir. Le baton que j'avais entre aperçu tout à l'heure était en faite un pique. Et au sommet de celui-ci reposait la tête de mon oncle, le seigneur de la cité. Almir était mort et cela ne faisait pas un doute.

Je baisse la tête, perdu. Qui aurai put que cela ai put arriver. Et surtout aussi vite. J'aimerai tellement que cela ne soit qu'un rêve.

— Y a t-il d'autre survivant ? Lui demandai-je afin de pensé à autre chose.

— Non, seulement nous quatre.

A ce moment là Aria revient vers nous avec un plateau plein de tasse remplit d'une liqueur douce et crémeuse qui est souvent utilisé pour calmé les malades ou les familles d'être récemment décédé.

— Viens tu de dire nous quatre ? Ragnac, nous ne sommes que trois tu sais ?

— Pas tout à fait. Aria, pourrai tu aller la réveiller s'il te plaît, je pense qu'elle aimerai le voir.

Aria se dirigea alors vers ma chambre et en ressortit une minutes après environs. Suivit par une jeune fille.

Earin.

Le temps sembla s'arrêter autour de moi. Tout semblait flou. Earin est là, juste devant moi. Non sa ne peut pas être elle, les cheveux de la fille qui est devant moi sont bleu. Or les cheveux de Earin sont blond. A moins que ... Je me souvient les avoirs vue roux quand je l'ai ramener à Efuran.

Elle semble abattu, détruite, comme si son âme n'est plus dans son corps.

Cependant au moment ou elle me voie, elle se met à sourire et se met à courir vers moi jusqu'à me sauter dans les bras.

Cela ne fait plus aucun doute, c'est bien elle.

— Je suis tellement désolé Darick, Ragnac m'a dit que à cause de moi tu était partie dans la forêt, je m'en serai tellement voulut si tu était mort là bat. Je suis vraiment désolé. Dit-elle, et je sentit dans sa voix que les larmes continuait à lui monter.

—Ne t'en fait Earin, jamais je n'aurai envoyé mon fils si je ne le croyait pas capable d'y survivre. Dit alors Ragnac.

— Où était tu, quand je suis rentré pour venir te chercher, tu n'était plus là.

Aria se gratta alors la gorge, comme si elle se sentait mal à l'aise.

— En-faite c'est moi qui suis venu la chercher pour lui tenir compagnie. Désolé. Dit-elle avant de baisser la tête.

Ragnac se releva alors et dit d'une voix calme mais stricte.

— Pas besoin de parler de sa, nous avons des choses bien plus importante à géré. Buvons tous, sa nous fera du bien. Ensuite nous parlerons.

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