Chapitre 33 : Les indigènes

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Je reprend lentement conscience, les paupières toujours closes. Je sent des liens très serré autour de mes poignées. Je perçois également des sons semblable à des reniflement et des grognement ce qui ne me rassure pas du tout.

J'ouvre lentement mes yeux et la lumière m'éblouit aussitôt, me forçant à les refermé. J'attends un peu avant de réessayer et cette fois je discerne enfin ce qui se passe autour de moi.
En face se trouve un feu, assez grand pour chauffer plusieurs créatures de la taille d'un cerf simultanément.

Autour de moi sont regroupé tout mes camarades, ce qui me rassure immédiatement. Autour de nous en revanche, je voie d'étrange personnes. Très grosses, qui nous regardent d'un air fou. La bouche entre-ouverte, montrant chez la plupart des dents cassé. Je comprend en les observant, que c'est d'eux que viennent les reniflement et les grognements que j'entendais précédemment. L'un d'eux s'approche de moi en voyant que je me suis réveillé, je coupe alors ma respiration, priant pour qui ne me fasse aucun mal. Il m'observe pendant quelques secondes qui me semble duré une éternité et sans prévenir il lève la main et me gifle avec une force surprenante, faisant ainsi un bruit qui réveille les rares encore endormit parmi nous.
Des larmes me montent alors au yeux tandis que je sent une désagréable chaleur me monter au joues.
Je regarde lentement autour de moi, la vision floue à cause du coup que je me suis prit. Je discerne exactement sept indigènes qui marchent lentement autour de nous. Nous regardant comme un festin. L'un d'entre eux se lèches les babines tandit qu'un autre caresse son énorme ventre.

— Ou sommes nous ? je demande à l'intention de n'importe qui.

— Sûrement toujours dans cette maudite foret. Si seulement nous avions écouté cette femme, répond la voix de Lind'ha.

Je pense justement à cette femme, avait t-elle voulu parler de cela quand elle disait que cette foret était dangereuse ? Voulait elle vraiment nous protéger ou au contraire nous jeter dans la gueule du loup ? Je grogne en sachant que nous sommes peut être ici à cause d'elle. Une douce vengeance contre celui qui à causer la mort de son animal de compagnie.

— Est-ce que vous vous souvenez de la même chose que moi, dit alors la voix de Aria à ma droite. Ce sont bien des arbres qui nous ont endormit ?

— Il semblerait oui, je lui répond en premier.

Un ricanement de nervosité s'échappe de mes lèvres. La voix de Teabian s'élève alors quelque part dans mon dos.

— Mais comment est-ce possible ?

— Je serai tenté de dire que cette foret abrite des spécimen végétaux unique. Ceux-ci ont déployer ces gaz afin de se protéger. Leurs propre systèmes de défense. Mais évidemment il ne s'agit que d'une théorie.

Je discerne alors l'un des indigènes qui s'approche d'un tronc d'arbres penché. Sur celui-ci, je perçois toutes nos armes ainsi que la carte sylvienne.  Je tente alors de me débattre afin de me libéré de l'emprise de la corde mais cela ne change absolument rien.

Je sent mon cœur arrêté de battre lors-ce-que je voie deux des êtres, prendre un couteau à l'allure tranchant et une énorme hache. Le premier s'approche lentement de nous, le bras tenant le couteau tombant mollement le long de son flanc. Il tourne autour du groupe et fini par s'arrêter à ma droite, je ne peut que le distingué du coin de l'œil. Il s'agenouille et j'entends la respiration de Aria ,qui est situé juste à côté de moi, qui s'accélère. Puis sans que personne ne s'y attende. Il lui attrape la main et d'un violent coup de mâchoire, il lui arrache un doigt. Une colère folle prend place dans mon cœur tandis que Aria se met à hurler de douleur de toutes ses forces. Une seul envie germe dans mon esprit, tous les assassiné sans attendre, avec les mains si nécessaire. Cependant mes pulsions refroidissent lors-ce-que que je voie l'indigène qui à du sang plein les lèvres commencer à discuté avec celui qui porte une hache. Leurs discussion ne comporte que des grognements que je ne comprend évidemment pas. Cependant mon cœur s'arrête quand je voie le premier se diriger cette fois vers moi. Il m'attrape les cheveux, me les tirs en arrière et place son couteau sur ma gorge. Alors que d'énormes gouttes de sueurs commencent à couler sur mon front, je sent la mort se rapprocher de moi. Mais un hurlement de colère derrière moi me force à rouvrir les yeux. Je ne distingue rien mais je devine à l'expression de mon ravisseur qu'il n'avait pas prévu ce qui arrive.
Une vive lueur apparait tout à coup et je sent les liens,qui me maintenait, tomber lourdement sur le sol.
Je me lève précipitamment et envoyant les indigènes reculé, le regard effrayer. Je ne peut m'empêcher de regarder à mon tour.
Ce que je découvre me laisse sans voix. Une femme que je reconnais comme étant Earin se trouve debout, les cheveux rouge sang, le corps recouvert d'une étrange lueur de la même couleur, les yeux meurtrier. Je me rend compte quelques instant plus tard qu'elle lévite à quelques centimètres du sol.
Tout les regards sont fixé sur elle, elle se déplace très lentement en direction de l'être qui à arraché le doigt d'Aria et sans dire un mot. Elle tend la main vers lui et tout à coup, son corps prend feu et il se met à pousser un violent rugissement. Avant de tomber tête la première sur le sol, mort. Tout ses camarades ce regardent, l'air ébahit et effrayer à la fois. Mais au lieu de fuir ils attrapent chacun leurs armes.
Nous nous ruons à notre tour vers nos armes et une fois équiper nous les regardons bien en face, tout les huits réunis, prêt à leurs faire mordre la poussière. Maéris placer derrière nous afin d'éviter la bataille. Teabian et Bildagan se place derrière afin de la défendre en cas de problème.

Je m'élance alors vers celui qui porte la hache, mon épée tendu droite vers son cœur. Il l'évite avec difficulté mais je ne m'arrête pas là. Je continue à l'attaquer à plusieurs reprise, cherchant à le déstabiliser. Lors-ce-que je sent qu'il est entièrement concentré sur mes coups d'épée. Je lève la jambe d'un geste rapide et celle-ci viens s'écraser contre l'entre-jambe de l'indigène. Il tombe alors au sol et j'entends de faibles couinements qui s'échappe de sa bouche. Je souris et sans pitié, lui transperce le ventre. Une fois l'épée planté à la base de son tronc, je pose mon pied sur sa tête et attrape le manche de mon épée avant de remonté la lame jusqu'à la gorge de l'indigène. Lui ouvrant ainsi le ventre.

Je me retourne, regardant ce qui ce passe autour. Earin, toujours enflammée s'occupe d'une nouvelle cible. À peine ses yeux se sont ils posé sur l'être qui était entrain d'essayer de s'échapper que celui-ci s'immobilise puis tombe au sol mollement. Comme si ses os venait de fondre en un instant.
Je remarque au sol quatre cadavres d'indigènes au total. L'un des derniers survivant est au prise avec Rizes, qui au moment ou je porte mon attention sur lui, tranche justement la gorge de sa victime. Un autre combat à lieu un peu plus loin, Lind'ha étant au centre de celui-ci. Le combat semble être à l'avantage de l'indigène lors-ce-qu'il fait tomber l'épée de Lind'ha. Celle-ci se met alors à reculer et après quelques pas, elle ramasse une hache qui traînait par terre. Son adversaire ne semble pas l'avoir remarquer, il avance vers elle, le regard confiant. Mais son sourire se fige vite lors-ce-que son tronc se retrouve séparé en deux.

Je me met alors à regarder le sol et quelque chose me pose problème, sans que je ne sache réellement quoi. Ce n'est qu'après avoir entendu un étrange son derrière moi que je comprend. Il n'y a que six cadavres au sol. Ils étaient sept au début. Je me tourne lentement pour voir ce qui à provoqué le son que j'ai entendu quelques instant avant et c'est alors que tout s'explique. Derrière Maéris se trouve le dernier être. Il a l'épée de Teabian planter dans le crâne mais un sourire malicieux s'affiche sur son visage. Et j'en comprend la raison lors-ce-que lentement, je voie la tête de Maéris glissé sur son propre cou avant de tomber au ralentit vers le sol. Son corps toujours debout s'écrase après quelques secondes.
Pour la énième fois en quelques minutes seulement, je sent mon cœur arrêté de battre et je cherche un appuis avec ma main. N'en trouvant pas, je me laisse tomber au sol.
C'est alors que je me rend compte que seul Teabian, Bildagan et moi avons vue cela.
C'est pour cela que lors-ce-que Aria tourne la tête vers moi, elle souris en voyant que nous avons gagner la bataille, malgré son doigt en moins. Mais en me voyant assis par terre le visage détruit, son expression laisse place à de la surprise puis à un mélange de haine et de tristesse en voyant le corps de sa petite amie, étendu par terre.

Elle se met alors à hurler de toute ses forces, oubliant la douleur physique qui l'habite. Elle se rue auprès du corps de Maéris. Le visage ruisselant de larme, elle attrape la tête de notre défunte amie et pose ses lèvres sur les siennes. Malgré le sang qui recouvre ses mains et ses vêtements. Elle repose la tête et se met alors à serré le corps contre elle. Je la regarde impuissant, ne sachant pas quoi faire. Je reste simplement assis, la regardant. Je sent la présence de Earin qui s'assoit juste à côté de moi mais je n'y fait pas attention.
Mon esprit est entièrement occupé par les pleurs bruyant de Aria, que je me suis toujours promit d'éviter coûte que coûte.

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