La face cachée du monde Part 20

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Pendant ce temps, assise sur le bord du rivage, laissant l’eau hydrater ses pieds, Laïla restait toute décoiffée, ses cheveux fushia étaient remplis de sable, en pleine crise de folie, elle se parlerait toute seule, hurlant sur l’île déserte.


  • Bonté divine, je dois sauver mes compagnons ! Mais… s’ils ont déjà péris, cela resterait toujours une bonne idée de pénétrer dans ses eaux ? Nous ne sommes point en sécurité en ses lieux après tout, si l’esprit de cette vilaine Lillith revenait à aérer une nouvelle fois en ses lieux, je crains bien qu’elle nous laissera point la vie sauve, j’en ai bien peur ! Regardez, elle nous observe déjà ! Mais Laïla enfin de qui parles-tu ? Les vagues qui ne saisissent leur dansent grotesque, elle nous observe, nous parle, elles dandinent si vulgairement devant nous, elles font minent d’être gentille et d’être de notre côtés mais la vérité est toute autre bien plus sordide et perfide… elles veulent nous appâtés dans leur gueule, nous étouffés, pénétré notre chère et nos boyaux pour qu’elles puissent nous noyer sans aucun scrupule ! Mais enfin Laïla, tu as perdu la raison ! Retire tout ce que tu as dit, je ne suis point atteinte de démence salle bourgeoise, tu ne vois donc point ce qui se trame dans sous tes yeux ? Si nous restons ici, nous restons dans ses comtés nous servirons nulle doute de combaille à de nombreux savant fou, nos organes sortiront à de nombreuses reprises de notre enveloppe charnelles, de nombreuses finirons part peu à peu par disparaître, ouvert de la tête aux pieds sans pour autant pouvoir périr… Franchement t’y va un peu fort là ! s’exclamait-elle à haute voix en changeant d’intonation, elle restait reconvertie sur elle-même.

  • Que le diable les emporte dans les fins fonds de l’océan, cela met d’une quelconque indifférence ! Qu’ils périssent dans les fonds marins, et ce fassent bâfrer part des requins sans le moindre état d'âme ! Cela leur coûtera la vie, mais ils se raviseront la prochaine fois pour m'abandonner de la sorte, sur ce maudit îlot avec ses affament vagues qui répètent leur insoutenable danse ! VOUS N’ÊTES POINT GRACIEUSES BANDE DE CHIABERNA ! hurla-t-elle en fixant l’horizon.

Elle se calma quelque instant, et engouffra débité sa tête dans ses genoux, son regard azur restait larmoyant, ses cheveux ébouriffé tomba le long de son corps et s’arrêta à hauteur de sa poitrine,, elle demeurait affecté, restant une grande solitude en vu de la disparition de son Capitaine, elle laissa s’écroulait quelques larmes sur le sable.

  • Cela n’est point juste, avec tous ce dans nous avons vécu lui et moi, durant ses années… il me laisse ainsi tombée pour une vulgaire va nue pied… Je ne peux lui souhaiter de connaître le même sort que moi ? Être condamné à errer tel une pignouf sur cette Terre. Forcé à manger, boire, respirer, avoir un comportement vivant alors que tout est mort à l’intérieur de moi… Et dans quel but ? Pour assouvir davantage l’idée machiavélique de mon assassin ? Ou pour ne pas ressembler à ses maudits ectoplasme sans le moindre état d’âme ? se morfondit Laïla, tête enfouie dans ses jambes.

Elle resta un long moment à contempler le sable sous ses pieds, des minutes, à s’apitoyer sur son pauvre sort, à maudire la terre et ses ancêtres pour ne pas avoir su affronter cette phobie qui la paralysait. Mais, elle reprit du poile de la bête et se leva d’un bon afin d’affronter son ennemi juré, elle l’a mise au défi :

  • Tu demeurais d’une grande force, je m’avoue vaincu, cependant… il me reste une tout dernier petit chose à régler avec miss pimbêche et Monsieur le Capitaine Loukïan Dasunio… Et pour cela… Tu ne te mettra point en travers de mon chemin ! PONYAL (compris) ? Après tous, je me prénomme Laïla ! LAÏLA ROMANOVSKY ! Je suis un esprit rien ne peut m’atteindre !

Elle s’avance vers l’eau saline, et la regarda :

  • Si tu veux m’empêcher de connaître mon passé, alors prépare toi à souffrir ma belle. Ouais ! Bien dis Laïla. Merci... dit-elle en rougissant par sa propre phrase.

Tout en fixant l’horizon, elle s’avança et posa ses pieds dans l’eau, l’eau s’écarta et sembla se couper en deux, elle s'allongea tellement loin du reste qu’elle semblait fondre le soleil qui se couchait. Alors que la jeune femme a le maquillage coulé à cause de ses pleurs, elle prit un poignet de sable et recula pour pointé du doit un crabe.

  • Je vous remercie cher ami Crabis d’avoir prit la peine d’écouter mes confessions, je ne vous remercierai jamais assez, je m’en vais cependant mon cher compagnon d’infortune, je pars dans d’autre comté, là où vous ne pourrez me suivre, je sais que pertinemment que mon absence vous déchira le coeur cher ami, mais l’eau vous turez à coup sur… mais... je conçois que la terre ferme est la meilleure dans la circonstance où vous vous trouvez cher ami, finit-elle part envoyer à un crabe en sable avec une algue formant une moustache.

De ce fait, la jeune femme fit face à la mer, puis marcha sur le sable fin qui commençait petit à petit à se rafraichir sous ses pieds, alors qu’elle utilisait son pouvoir d’être celeste afin de couper l’eau avec le vent, elle s’avança vers celle-ci, elle restait affecter de devoir laisser son ami Crabis seul. Mais elle se devait de sauver ses compagnons et s’expliquer avec son Capitaine de pourquoi il ne l’a voulait plus dans son équipage. Elle marcha le long de la mer et fixa alors l’eau qui restait à la cerner sur les côtés, elle vut d’innombrable poissons et tortue à l’intérieur de celle-ci, un spectacle qui l’émerveilla. Elle était enveloppée par son pouvoir qui tournoyait tel une tempête autour d’elle, sa chevelure remplie de sable virevoltaient dans les airs, sa robe rose fushia se soulever à hauteur de ses genoux.

Pendant qu’elle pénétrait dans l’océan, une personne dans la forêt passa, c’était une personne à l’aspect voilé, son identité n’était impossible à déceler à cause des arbres qui l’entouré, elle avait un panier de fruits dans ses mains et le fit tomber, une poire en sorti, elle souleva son regarde bleu royal et tomba sur Crabis.

  • Oh tiens ! C’est marrant ! Le crabe en sable à des algues dans la bouche. Hahaha . Mais y' avait pas ça avant ! Oooooh ! Mon Dieu !!!! Il y a un fantôme sur cette plage !!!! Hihi, affirma la voix aiguë.

Elle reprit alors la poire laissant alors se révéler une de ses mèches blanches.

Après que Laïla est plongée dans l’eau, la mer s’agita et sortit :

  • Trop bon ! Trop bon ! hurla de joie la mer.

  • C’est bizarre ça ! pensa la personne regardant la mer s'extasier de sa proie.

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