La face cachée du monde Part 11

4 minutes de lecture

Jasmine se rapprocha de son Capitaine afin de voir au loin le stand qui trôner au beau milieu de l’océan, c’était un vieux et minuscule stand avec une planche qui faisait officie de comptoir, il y avait deux bâtons à chaque extrémité qui relier à une banderole où il était inscrit : Pour demander un guide c’est ici, une flèche montra le comptoir qui était complétement de travers, une simple brise aurait pu tout faire s’écrouler.

— Non t’as raison y a vraiment un stand en piteux état, souffla Jasmine lorsqu’elle arriva au flan de son supérieur.

— Eh ! Bande de sales gamins ! Je ne vous permets pas ! gronda le guide, certes il y a deux, trois trucs qui faut rectifier, mais en soient il fait un malheur ce stand.

— Ah ouais ! Comme tu le dis vieux croûtant, il fait un malheur, se moqua Loukïan qui s’avançait vers le stand qui restait à plus de 90 m d’eux.

Les trois individus se rapprochaient du stand qui n’était vraiment pas présentable, les planches étaient cassées de toute part, les branches essayées de se rejoindre au centre et la banderole était en diagonale avec une écriture faite main, on aurait dit qu’elle était écrite par un enfant de six ans, il y avait plein de ratures et la typographie était tremblante.

Arrivé à destination, Loukïan demanda au guide :

— On est où là ? Au paradis ? questionna le jeune homme perdu.

Sous ses dires, le plus âgé se mit à rire, il redressa ses lunettes et s’arrêta pour lui répondre. Cette question, il s’y attendait, mais, cela lui faisait toujours rire quand des voyageurs venaient et lui demander cela, il trouvait un malin plaisir à les humilier et à les faire tourner en bourrique.

— Non mon petit, tout ceci est bien réel, vous vous trouvez dans les fonds marins à plus de 50’000 mètres sous l’eau de la terre ferme.

Il sortit un cigare de la poche de sa chemise et alluma grâce à un briquer. La flamme devenue bleu au contact de l’eau, c’était exactement le même principe que lorsque Loukïan utilisé son feu.

— Pardon ? Vous pouvez répéter ? demanda choquer Loukïan qui le regardait avec de grands yeux.

— Il y a quoi qui n’était pas clair lorsque je vous ai répondu ? Vous êtes à 50'000 mètres de la terre ferme et sous l’océan que vous connaissez si bien, expliqua l’homme qui prit son cigare entre ses doigts et souffla la fumée engouffrée dans ses poumons.

— Comment ça ? Sous l’eau de la terre ferme ? questionnèrent Loukïan et Jasmine ne comprenant pas le moindre mot qu’employer l’homme présent à leur côté.

Sous leur dire, l’homme se mit à tousser et reprit sa marche jusqu’à son stand.

Non mais c’est qu’il nous nargue ce vieux croûtant ! s’énerva Loukïan qui faisait sortir du feu de ses narines.

— Si ma question n’est pas indiscrète, si vous vous trouvez au milieu de nulle part, c’est qu’il y a une île sous-marine quelque part non ? questionna la navigatrice intriguée.

— Oui, pas très loin, vous pouvez trouver la ville d’Indano, c’est une île qui a la particularité de se déplacer à de multiples endroits, elle est sous des plaques tectoniques, vous avez eu beaucoup de chance d’être tombé ici en cette période, sinon hahaha vous sauriez morts ! Emporter par les fonds marins, ça n’aurait été pas de chance pour vous, se moqua le guide.

Loukïan écouté avec attention les propres du guide tout en se curant le nez, alors que Jasmine intriguée écouter avec attention le cornac. Ce que l’homme avait dit été très énigmatique, il avait avoué qu’ils se trouvaient sous l’eau de leur propre Terre, comme s’il se trouvait dans un tout autre monde, ce qui était absurde, cela voudrait dire que dessous l’océan exister un autre océan et ce n’était pas possible ! Cet homme en face d’eux était complétement fou, c’était la seule explication qu’elle voyait. Pendant ce temps, Loukïan, qui restait en face du comptoir, commença à bâiller de toutes ses forces :

— C’est vrai qu’on a eu beaucoup de chance si vous dites la vérité ! Mais ça ne nous dit toujours pas ou on se trouve ! Bon ! Vous nous faites visiter ce village ? Son histoire m’intéresse.

Sous les dires de Loukïan, l’homme mit se mit à siffler grâce à ses doigts. Aussitôt fait, un jeune adolescent habillé toute en noir, fit son apparition, il était très maigre à en faire peur, , il était recouvert sur lui-même, sa tête était plus basse que ses épaules et son nez était très long et gros, il avait des cheveux gras de couleur nuit et des petits yeux imperceptible bruns.

— Je vous présente mon fils ! Barnabé, moi, je suis Serge et je serais votre guide.

Les jeunes Voyageurs Du Temps ne pouvaient que fixer le jeune homme qui avait apparu comme par magie au plein milieu de l’océan qui demeurait toujours aussi vide qu’auparavant. Il était extrêmement lent, il avait de longs cheveux qui lui recouvert les yeux ça ressemblait à une serpillière, sa jacket noire avait une tête-de-mort dessus, il s’avançait avec lenteur en leur direction. Il était si lent qu’un escargot aurait pu le dépasser.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Rifuzuka15 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0