XVII

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T'es rien mon ami, rien d'autre que destiné à la potence, condamné à la liberté d'être esclave. Trime toute ta vie terrien, marche avec les autres sans faire dépasser un doigt du rang, sans jamais te plaindre ni revendiquer tes droits, car c'est tous les Hommes que tu sanctionnerais. Au garde à vous, mon bon soldat, vois les paysages que tu dois brûler, découvre les milieux que tu détruiras. Les ruines sont leur domaine de prédilection ; c'est en anéantissant qu'ils construisent cette vie qui ne sera jamais tienne. Tes ancêtres ont connu la Nature comme tu connaitras l'argent qui agit en maître. Ils ont cultivé la solidarité, tu ne sais rien de cette peste-là. Te souviens-tu de ce qu'est l'humanité ? On ne l'enseigne plus dans les écoles, mais plutôt un poison tout autre qui se répand plus vite : le capitalisme, sorte de gangrène qui pourrit les Hommes jusqu'à la moelle. Ne souhaites pas vengeance contre ceux-ci ; ils ont le cœur à vif. Méprise-les plutôt de ne pas savoir être assez digne pour éviter, au moins combattre, la maladie.

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