Excédé par la fin, je me laisse aller

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Ce N'est Pas La Bonne Façon De Dire Adieu - Leonard Cohen

L’endroit est à l’envers ;

Je commence à voir avec un certain manque de certitude, que ce qui est à l’endroit dans notre monde, et d’une façon ou d’une autre à l’envers. Le haut et le bas, et le bas devient le haut. Je m’aperçois que des mots perdent de leurs sens, comme une nouvelle langue qui se compose de mots familiers, mais qui ont bizarrements perdu leurs racines.

Et moi, je me trouve entre les deux.

L'entre ;

Au plus profond de moi, une voie me dit :

- Ne laisse pas tomber l'amour qui te construit. Laisse-nous ce moment qui ne demande qu’à être donné, dès aujourd'hui.

Je suis passé par de nombreuses phases, mes blessures sont profondes, je ne peux vous les cacher. Tout l’amour que je porte, je ne peux qu'être heureux, de vous le donner.

Mes traumatismes m’ont tranché avec une lame, je les ai oubliés pour ne pas avoir mal. Il ne faut aucun regret pour regarder l’avenir. Je suis prêt à t’attendre, toi mon prochain sourire.

Je t’aime tellement fort, je ne peux t’abandonner.

L'amour m’as déjà dit une fois, je t’aimerais pour toujours.

Mes battements pour vous sont des tambours de guerre, ils hurlent aux armes, ils n’ont rien à perdre.

Je ne peux prendre la fuite, tenter ma chance, après nous serons quittes.

Un chevalier dans l’âme, vit à mes côtés…

Nous nous sommes quittés sens vraiment tout nous dire, j’ai l’impression d’une mauvaise fin, comme ne pas en finir.

Deux ;

Je vais me permettre de dire des choses monstrueuses, pour alléger mon estomac. Car oui, ma colère vient toujours du fond de mes tripes. Je la sens monter, jusqu’à me créer un nœud dans la gorge, comme un signal d’alerte. Le nœud est si nouer que je bois beaucoup d’eau pour le noyer, quand je suis à deux doigts d’exploser. Quand le liquide fini par manquer, j’explose, j’ai envie de tout recouvrir de flamme et de fumer noire, je souhaite le carnage et la mort. Après la tempête, je me sens toujours bête, car les sentiments violents et cauchemardesques que j’ai ressentis, sont ceux d’un animal assoiffé de sang ou blessé, je ne me contrôle pas...

Je ne risque rien à les écrire, ces sentiments, ces envies, ces visions. Écrire ma colère sur le papier numérique pourrait me laver, me soulager de cette masse incommensurable qui me pourris la santé.

J’aimerais crier à la nouvelle aristocratie d’aller se faire enculer elle est son royaume de trou du cul. Dire à un gros porc, au bâton facile, d’aller se faire enfiler par le cul. J’aimerais dire sodomiser de plein de façon, à pleins de sacs à vomis que je déteste intensivement. Je suis vulgaire, même très vulgaire envers les charognes qui foulent le sol sacré de cette planète unique. Alors mes amis qui deviendront mes ennemis, les gros cons qui n’ont rien compris à par leurs petites personnes, les politicards clownesques qui ne sont là que pour le profit, les ignorants racistes, les langues de serpents, les « stars » qui font partie de la « jet-set », une petite minorité aux destins formidablement promus par une grosse merde amateur de jeunes enfants, qui nous expliquent leurs merveilleuses vies. Les journaux de mon cul qui sont subventionné par un diable de la finance mondiale, qui ne respect rien à part lui. Je vous souhaite, tous, d’aller vous faire foutre par le dernier ours polaire jusqu’à en mourir d’une hémorragie interne.

Personne sur cette planète n'est épargné par les péchés, le mien est la colère.

Fin.

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