chapitre 3.4

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― Je suis le fils de Lahar et de Gëfalda ! Reprit le jeune esprit. Son corps, c’était alors embrasé, consumant ainsi son vêtement. De sa chevelure s’étendait de monstrueuses flammes ardentes et son regard devenu alors écarlate, était transperçant. Abasourdi, William fit un pas en arrière. Il se tourna, vers la jeune fille.

― Je n’y crois pas un esprit de lumière, un Agarlestos. S'extasia le jeune homme.

Sa phrase se suivit par les marmonnements de la foule. Et pour cause, lorsqu’on racontait aux enfants les contes de Gahos, on leurs disaient que les esprits étaient le fruit d’un vœu fait par les dieux, lorsqu’ils créèrent les premiers hommes. Leur premier désir fut « la lumière » : Agar. L’importance de ce phénomène était capitale, puisqu’elle illumine, donne la vie et purifie. Cependant, Agar se sentait énormément seul. Alors, il fut le vœu de ne plus l’être. De ce dernier, naquirent les esprits de l'eau, de la terre, du feu et de l'air. Les Agarlestos étaient les esprits les plus puissant du monde spirital. Alors, quand Leifco se servit de son pouvoir, les autres esprits apparurent brusquement comme attirés par ce dernier. Soudain, le cawalestos qui avait gardé le silence jusque-là, prit la parole :

― Varían réha yar so ser, karl sos narus? Dit-il d’un ton remplit d’aigreur. C’était de l’orndolien, la langue spirituelle, que l’on pouvait traduit par : Tu n’as pas honte de te montrer devant tes frères ?

Aussitôt, les esprits se mirent à susurrer. Ils répétaient tous en cœur “Yar”, qui signifie honte dans la langue spiritale. Et en entendant ses mots, cela fit remonter d’anciens souvenirs pour le jeune homme. Déstabilisé, Leifco tenta de se justifier, mais en vain.

― Méas narus! Dit-il, Cachatas! Agarlestos réha soros moros ! (Mes frères ! Ecoutez ! Les esprits de lumière ne sont pas vos ennemis). Très vite les couloirs se transformèrent en un véritable capharnaüm, ce qui déclencha l’alarme. Le bruit strident de la sonnerie, fit accourir le corps enseignant. Les professeurs, qui étaient des maitres aguerris, encerclèrent les étudiants en pointant leurs armes spirituelles sur les esprits qui s’étaient matérialisés. La règle de la Silkaräs était claire : Les spectres sont autorisés uniquement sur le terrain d’entrainement et lorsque l’instructeur le demande. Si les conditions ne sont pas honorées, la créature, peut dans ce cas-là, trouver la mort. L’idée de la fin, était effroyable pour des êtres qui n'ont jamais eu la notion du temps.

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