Dial improvisé avec Mazaria (eh oui, pour ne pas changer ! Mais je redis et répète que quiconque est bienvenu !!!!!) qui doit partir en balade au Château de Termes (Aude), ayant appartenu à un Grand Seigneur Occitan .

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LUI

Olivier de Termes,

A le moral en berne,

Depuis tant de temps,

Il erre dans les vestiges,

Où il entrevoit comme avant,

Son amante au destin qui l’afflige,

Car le feu l'envoya en nouvelle incarnation,

Se perdre en futur guère plus bon.

Malgré son autre corps, à l'identique,

Olivier, en son ancien bastion,

Reconnait celle qui d'amour authentique,

L'aima de mille et une façons .

ELLE

Mais nul document ne dit,

Qu'il avait une Dame,

Et on ne parle pas aussi,

Que d'enfant il eu dans ce drame.

LUI

Voila qui est étrange,

Mai tu iras Mercredi

En son castel, ça te démange,

Et à ses habitants redonner vie.

ELLE

J'irai dans le soleil miroir,

Écouter leur sombre histoire,

Et ma plume je mettrai,

À l'action pour faire leur portrait.

LUI

De ce Faydit tu seras hantée,

À jamais, pour l'Éternité.

Ton Histoire avec lui commencera,

En cet écrin de pierres qui témoignera,

Du vécu de son Maitre qui te prendra,

Pour faire de toi partie de son Histoire,

Tout le reste ne sera plus qu'accessoire.

ELLE

Bien trouvé, ce futur issu du passé,

Comme ces nuages en couverture,

D'un livre aux pages lissées,

De mots et phrases sans rature,

Bien mieux que de l'Histoire les tortures,

Et des chateaux les ornementures.

LUI

Vois-tu cet Olivier dont je parlais,

C'était moi, assurément je le sais,

Et ce n'est pas un hasard si,

En cette présente vie,

Se firent nos retrouvailles,

Car oui, c'est toi que j'eu en épousaille.

Elles furent gardées secrètes,

À cause de la situation en nos terres,

Tu étais BonneFemme, moi Seigneur,

Qui dut vous faire la chasse par malheur.

ELLE

Et nous aurions eu la chance,

De se retrouver après ces vies,

Pour passer de beaux moments,

Quand l'inspiration s'élance,

Et nous donne belle envie,

De renouveler le serment.

Ce sont de l'Histoire les méandres,

Et nous ne pouvons prétendre,

Échapper à nos destins,

Alors faisons beau festin.

LUI

Et nous le renouvellerons,

Au cœur de la citadelle,

Et la chance déjà nous avons,

D'avoir nouvelles enveloppes charnelles.

ELLE

Apprécions ce beau présent,

Allons sur les chemins,

Et faisons fête, maintenant,

Que ne sont plus ici les vauriens.

LUI

Oui, beau festin nous ferons,

Vous et moi, ma Dame, comme jadis,

Sans que rien ni aucun avorton,

Entraver ces retrouvailles puisse.

L'on m'appelait Oliver de Termes,

Ne suis plus qu'un fantôme,

Dont à nouveau sentirez l'arôme,

Avant que sur nous se referme,

Comme jadis, l'Amour, parole d'homme !

Faydit était, exilé de mon castel,

Des êtres qui m'étaient chers,

Et celà me semble vraiment irréel,

De retrouver ma Dame d'ancestraux hiers.

Mais à présent comme autrefois,

La Reconquista sous peu se fera,

Du castel qu'est votre coeur plein d'émoi.

ELLE

Mais l'amour est demeuré,

Bien nous en avions rêvé,

Libres sommes maintenant,

De le vivre sans aucun tourment.

LUI

En effet, mais pour l'heure au lit,

Vous devriez aller sans souci.

ELLE

J'y vais avec joie de ce pas,

Et je danserai en Trobaria.

Que l'Inspiration vous vienne,,

Et que la nuit vous mène,

En de doux champs de fleurs,

Pour orner votre cœur.

LUI

Vous m'y retrouverez, à coup sûr,

Où que vous mènent vos aventures.

Olivier de Termes,

Tel est mon nom bien terne,

Depuis que séparé de vous,

La Faucheuse a voulu que sois plus que tout,

Filez, car Mercredi vous réserve des surprises,

Vous en serez toute conquise.

Mon castel a bien péri,

Celà fort me contrarie,

Mais vous serez la Lumière,

Mon Esclarmonde fière,

De me rendre à nouveau joyeux,

En me faisant oublier le passé malheureux.

MAZARIA et DJEDGE DU TARN - Dimanche 8 Mai 2022