épisode 6- Un curieux révérend

Le Directeur obtînt que se réunisse trés vite la comission de réduction des peines.

La comission en question ne comprenait que des gens qui craignaient Dieu tant qu'on ne s'arrétait pas à un penchant pour (suivant les membres) la bière,le cannabis ou les républicains. Le tout était présidé par un dénommé Calvin qui devait sa nomination au Gouverneur, lequel avait été élu grâce à divers révérends prédicateurs.

Pour avoir la paix, le Gouverneur Simms estimait que seuls les athées devaient subir un peu de censure. Inutile donc de s'attirer la colére d'électeurs potentiels en libérant un saint homme. Les Démocrates ou suppossés tels devraient également subir un test de moralité.

Il ordonna la libération du "Révérend" en lui octroyant des travaux d'interêt commun qu'il serait loisible au directeur de la prison de définir.

Le travail fut tout trouvé. Le directeur permît la visite de la cellule de l'apparition de la tâche pour 5 dollars (Serment du révérend compris) et vente d'une carte bénite pour 2 dollars.

Le temps que l'administration pénitentiaire s'avise du problème, douze détenus s'étaient évadés et environ 5000 visiteurs avaient effectué un pélerinage.

Le Gouverneur réunît à la hate laComission qui conclut à :

1- Licenciement immédiat du Directeur

2- La capacité de la Prison fût réduite de 75%. Les prisonniers étant répartis dans d'autres lieux de détention. Quand à ceux restant, leur peine fut commuée en travaux d'intêrêt collectif à effectuer dans la prison.

3- Ouveture d'un centre de pélerinage dans celle-ci. Cet édifice serait administré par un conseil réunissant les diverses factions religieuses de l' Etat.

Comme par hasard, l'ancien directeur de prison devint le Président du Centre de pelerinage etobtînt que son salaire soit augmenté de 300%!

On put parler de reconversion réussi. Aucun politicien ou huile quelconque de l'Etat ne pouvait entamer quelque campagne que ce soit sans rendre visite au Centre de La Sainte Tâche!

Ceux qui tournérent en dérision le phénoméne ou même émirent quelques doutes n'avaient plus comme solution que d'émigrer dans l' Etat voisin.

Ils devaient même s'expliquer en arrivant sur leur attitude passée. Les journaux et autres médias de ceux-ci se posérent surtout la question suivante: "Pourquoi ces ploucs et pas nous?".