La passante

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Dès lors que le soleil est apparu

Et le brouillard du matin envolé,

La brume sur mon cœur s’est dissipée

Lorsqu’au détour du chemin je t’ai vue.

Tu avançais vers moi, belle inconnue,

Dans tes cheveux soufflait le vent léger,

L’astre du jour nimbait d’or ta beauté,

Craignant t’effaroucher, je me suis tu.

Passant tout près de moi, tu m’as frôlé,

Puis ton parfum subtil m’est parvenu,

Et c’est alors que je t’ai reconnue,

La fille triste qui m’avait aimé.

Très vite, derrière toi j’ai couru

Pour te rattraper, pouvoir te parler...

Sans doute t’avais-je trop fait pleurer,

Car me plantant là, tu as disparu !


JI 24/07/21

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