Brouillard de désir

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Avez-vous déjà eu le plaisir de faire l’amour dans un lieu public. Je vous avoue que quand on y prend gout on finit par vouloir faire que ça. Les occasions ne manquent pas et pourtant certaines règles simples existent.

L’excitation de se faire interrompre par de pauvre inconnu, le fétichisme de jouir alors que n’importe qui peut porter son regard dans sa direction, espérer peut-être aussi que quelqu’un se joigne à nous. Une envie de laisser ces désirs s’exprimer, laisser la vérité éclater.

Le simple fait de s’asseoir à côté d’un innocent inconnu ignorant tous ses péchés réalisés et celle que l’on pourrait imagine. Le seul témoin de cette transgression de notre imagination étant les sous-vêtements humides ou bien leurs absences.

Chacun y trouve son compte quand on y cherche bien et laisse son imagination travailler.

La petite Julie n’était pas inconnue à l’art de jouir en public. Un de ses jeux préférer. Elle attendait que ça. Et ce jour-là c’est ce que je lui ai offert.

Les caresses se mêlèrent à une tension grandissante en elle. Une envie bouillonnante qui n’attendait qui a explosé. Les vagues humides grandissantes, inondant son esprit et son corps.

Sa silhouette tendue et à l’affut de tous ses sens. Je conduisais son navire au milieu de la tempête. À chaque mouvement, ses mains se crispèrent, son dos se redressa, son souffle s’accéléra. Sa peau fraiche est humide, d’un rose pâle se hérissait.

Mes doigts humides étaient les instruments de l’orchestre de ses sens. Les gémissements, la timide sirène cherchant ses mots, obéissant à des forces incontrôlables. Des mains humides explorant les recoins de son corps étaient pour elle une introspection personnelle. Elle sentait chaque contact et redécouvrait des aspects de son corps oublié ou inconnu.

Elle est à la fois absente et présente dans l’euphorie du moment. Elle aime ça autant qu’elle déteste aimer cette sensation. Elle ne veut pas que ça s’arrête autant qu’elle veut en finir. À cet instant c’est un conflit en elle qui la submerge qu’elle sera à la fois la gagnante et la perdante.

Nous finîmes par rejoindre mes appartements. Dans l’obscurité de l’appartement c’est un tout autre jeu qui se dessina.

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