ALEXANDRINS DU MATIN, CHAGRIN ! ALEXANDRINS DU SOIR, DESESPOIR !

Moins d'une minute de lecture

L'Amour débile et passionné m'a délaissé.

Le grand Cupidon commence à manquer de flèches.

Mon espoir meurt, tout comme meurt cette flammèche,

Et j'oublie mon visage d'humain consumé.

Qu'ai-je fait de ce rêve sublime et soyeux

D'une présence passée qui me hante encore,

Et dont le souvenir me rappelle à mon sort :

Aimer, aimer encore cette femme au mieux.

Celle à qui je n'ai pu procurer du plaisir,

Celle qui avait dû refouler son désir,

Et enfin, celle qui m'aime et qui me repousse.

La voie du Destin arrache sa passerelle.

Je meurs peu à peu d'une mort non corporelle ;

Cette mort est proche, pourvu qu'elle soit douce !

Annotations

Vous aimez lire roland maille ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0