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Au levé du jour, Valerian doit se résoudre à retourner dans son antre. Après cette nuit d'observation, il se sent étrange, une sensation qu'il n'a plus ressentie depuis des siècles.

La faim s'était atténuée au fur et mesure que la nuit avançait, sans pour autant que l'envie se dissipe. Elle était rester et l'avait poursuivie toute la journée.

l ne comprend pas pourquoi il n'a pas pu le mordre. L'alcool ingurgité n'y est pour rien, combien d'autres a succombé à ses crocs rentrant d'une soirée bien arroser. Cela ne l'a jamais empêché, alors pourquoi n'a t-il pu le mordre cette nuit ?

La journée passe assez vite et la faim fait son apparition, encore plus présente, plus forte que la nuit précédente.

Valerian, ne peut compter que sur lui-même pour se nourrir. Il vit reclus de toute la société vampirique. Il ne fait partie d'aucune secte, d'aucun clan. Il a décidé de vivre de cette manière à la perte de sa très chère épouse, Vespera. Lors de la grande, il y a plus de trois cent ans, Vespera à succomber. Elle s'est battue jusqu'à la fin. Il a fallu d'un seul instant d'inattention sur son ennemi pour que ça lui soit fatale, un coup de pieu en plein cœur. Son souvenir hante encore ces nuits.

Il avait bien tenté de se reconstruire dans des clans, mais dès qu'une vampire s'approchait d'un peu trop près, il fuyait le souvenir de Vespera était encore trop frais Jusqu'au jour où il avait atterri ici et qu'il avait décidé d'en faire son antre.

L'heure de sortir manger à sonné, Valerian prend son envol, depuis le rebord de la fenêtre, tout comme la nuit précédente jusqu'à cette odeur de sang frais, si alléchante, bien décidé à se nourrir correctement aujourd'hui. Il le retrouve au même endroit, assis sur le banc, des canettes de bière jonche le sol à ses pieds. Il tient une bouteille au liquide brun en mains. Tout indique qu'il a passé toute la journée ici.

À peine arrivé sur les lieux que la force invisible l'oppresse à nouveau. Valerian prend place au même endroit que la nuit précédente.

De là où il est, il a tout le loisir de se poser tout en ayant une vue complète sur le banc.

- Pourquoi, le diable joue avec moi comme ça ? Pourquoi, m'attirer ici et le privé d'un sang si pur, si frais, si appétissant ? Autant le laisser manger se serait bien plus facile.

L'obscurité arrive à sa fin, il faut qu'il rentre et qu'il trouve une compensation à la place, même s'il ne le supportera pas toute la journée.

À quelques mètres de Central Park, il trouve une fille bien éméché, elle ne résistera pas longtemps vu son état. Son sang spécial, si rare à trouver, le comble. Il se délecte jusqu'à la dernière goutte, il abandonne le corps à l'entrée d'une maison abandonné. Assouvit, il rejoint son antre.

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