Chapitre 25

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Une nouvelle semaine passa. Une sorte de routine s’était installée dans cette nouvelle vie carcérale. A force de tourner en rond sans but précis dans sa cellule, Eldria en arrivait presque même à attendre le jeudi, son seul jour de sortie, ne serait-ce que pour se laver et avoir accès à de vraies toilettes, mais aussi et surtout pour revoir Salini et Karina. La solitude lui pesait chaque jour un peu plus et elle ne savait pas combien de temps elle allait tenir dans ces conditions. Elle ne cessait de se répéter qu’elle devait demeurer forte, qu'il fallait qu'elle prenne son mal en patience, que tout allait finir par s'arranger. De toute façon, elle n’avait pas vraiment le choix. Elle nourrissait également le mince espoir qu’elle ou que l'une de ses amies serait tirée au sort pour quitter cet endroit. Elles s’étaient effectivement promis que si l’une d’elles avait la chance de sortir d'ici, l'heureuse élue ferait tout en son pouvoir pour faire cesser les méfaits horribles commis en ces lieux en allant prévenir la population du Val-de-Lune. C’était d’ailleurs ce jeudi que la sélection devait avoir lieu. Eldria, si elle était choisie – bien qu’elle n’y croyait pas vraiment – avait pour projet de retrouver son oncle Daris. Lui saurait quoi faire. Et puis Yorden, le père de Salini, ne laisserait lui non plus en aucun cas sa fille être retenue dans ces conditions un jour de plus. Seul problème : elle n’avait aucune idée d’où ils étaient, ni de comment elle s'y prendrait pour les retrouver. Malheureusement elle n’avait pas de meilleur plan.

Comme d’habitude, au matin, on vint la chercher pour la conduire jusqu’aux bains et comme d’habitude, elle y retrouva Salini et Karina. Cette semaine, on leur avait également donné, comme lors de leur arrivée un mois plus tôt, de petits rasoirs et de la mousse. Effectivement, leur pilosité pubienne naturelle à toutes trois commençait à quelque peu reconquérir du terrain... Cette fois-ci cependant, Eldria mit un point d’honneur à s’épiler seule, ce qu’elle réussit à faire avec une certaine efficacité ! On les emmena ensuite comme à l’accoutumée jusqu’à la vaste cour intérieure, avant de les disposer par rangées de cinq devant la petite estrade non loin de la grande porte menant à la salle commune, qu’elles emprunteraient toutes dans quelques minutes. Toutes, sauf une.

Madame Martone, l’air revêche, vint se placer face à l’attroupement. Un silence de mort s’installa avec elle. Salini, Karina et Eldria s'échangèrent un regard plein d’espoir en se tenant mutuellement la main. A trois sur une quarantaine de prisonnières, elles avaient tout de même une chance non négligeable que l'une d'elles soit choisie. Sans plus de cérémonie, un garde s’approcha de Mme Martone avec un plateau sur lequel était déposé le ticket de sortie de l’une des captives. Comme la dernière fois, l'atmosphère se chargea d'une tension presque palpable. Eldria sentit Salini lui serrer encore plus la main.

La vieille femme attrapa le petit papier et fixa longuement le nom qui y était inscrit. Puis, après les avoir fait languir d’impatience pendant quelques instants, elle annonça d’une voix forte :

– Karina Meeval !

Le cœur d’Eldria loupa un battement. Avait-elle bien entendu ? Elle se tourna à la vitesse de l’éclair vers son amie à la crinière rousse dont le nom venait d'être cité. L'intéressée, bouche bée, n’avait pas bougé d’un pouce. Elle continuait de tenir la main de Salini sur sa gauche. Cette dernière, après quelques secondes de flottements, la lâcha pour se jeter dans les bras de sa compagne de cellule.

– C’est toi ! Tu as été choisie ! lui dit-elle à l’oreille d’une voix chevrotante, les yeux rougis par l’émotion, n’en revenant visiblement pas.

Depuis l’estrade, Madame Martonne appela d’un ton mielleux :

– Venez ma chère. Vous allez retrouver votre famille.

Karina sembla finalement reprendre ses esprits. Un garde était venu la chercher. Il l’attrapa par le bras sans lui laisser davantage de temps pour dire au revoir. Elle eut tout juste l’occasion de tendre une dernière fois la main en direction de ses deux amies, qui la lui tinrent affectueusement pendant une seconde.

– Je vais revenir vous chercher, promit-elle d’une petite voix, avant d’être emmenée sous les regards envieux de ses semblables.

Seulement quelques instants plus tard, elle avait disparu par la porte située derrière l’estrade. Eldria et Salini se lancèrent un regard laconique. Tout était allé si vite. Bien sûr, elles étaient heureuses pour leur amie, mais malgré tout elles n'étaient pas dupes. Elles savaient toutes deux qu'il était fort possible qu'elles ne la revoient jamais. Malgré leur promesse, elles ne voyaient pas comment une femme seule pourrait mobiliser suffisamment de troupes pour prendre cet endroit fortifié et les libérer. De leur groupe de quatre au début, elles n’étaient maintenant plus que deux.

Maintenant que la sélection avait eu lieu, elles savaient que d’un instant à l’autre l'entrée de la grande salle commune allait s’ouvrir. Pourtant cette fois-ci, un nouvel évènement eut lieu. Madame Martone n’avait pas bougé. A côté d’elle, quatre autres gardes vinrent déposer une sorte d'imposant cadre en bois grossièrement taillé d’au moins deux mètres de haut, duquel pendaient quatre chaînes en métal à chacun de ses coins. Une rumeur grandit dans la cour. Eldria se tourna vers Salini en quête d'une explication sur cet objet qu’on semblait leur présenter, mais la jeune femme blonde avait l’air tout aussi perdu qu’elle.

– Silence, silence, reprit Madame Martone pour faire taire les murmures intrigués de ses prisonnières. Vous vous demandez certainement ce que c’est ?

Le silence revint, seulement brisé par le souffle de plus en plus froid du vent d’automne. Eldria frissonna, et pas seulement à cause de la brise. Un sourire mauvais s’était dessiné sur le visage de la vieille femme et elle savait d'expérience que cela n’augurait rien de bon...

– Voilà ce qui attend chacune d’entre vous si vous ne respectez pas les règles, pourtant simples...

Elle héla un garde resté en retrait, près d’une grille.

– Amenez-la, lui ordonna-t-elle.

L’homme portait une armure complète et un heaume masquait son visage. Il ouvrit sans attendre la grille et en sortit une jeune femme blonde, de taille moyenne, qui devait avoir entre vingt-cinq et trente ans. Contrairement à ses congénères qui pour l’occasion avaient pu enfiler une robe, celle-ci était encore vêtue de haillons grisâtres. Ses cheveux mi-longs ébouriffés, les mains attachées dans le dos, elle pleurait.

– Non, sanglota-t-elle. Non pitié, je regrette. Je... je ne voulais pas. Je ferai tout ce que vous voudrez...

Ne se laissant pas attendrir, le garde la poussa sans ménagement jusqu’à l’estrade, sous le regard médusé de toutes. Eldria avait déjà vaguement aperçu cette femme ces dernières semaines, mais elle ne la connaissait pas pour autant. Malgré tout, cela ne l’empêcha pas de ressentir une profonde compassion à son égard et de redouter le sort qui pouvait bien lui avoir été réservé. Qu’avait-elle bien pu faire ? Elle n'allait de toute évidence pas tarder à la savoir...

Une fois aux côté de Madame Martone, celle-ci fit le tour de la prisonnière à la manière d'un vautour tournant autour de sa proie. Elle la jaugea de haut en bas d’un air dédaigneux, puis s’adressa aux autres :

– Voyez Mesdemoiselles, cette jeune femme a tenté de s’échapper la nuit dernière. Nous l’avons retrouvée lamentablement cachée sous un charriot près de l'entrée principale. Elle n’a pas encore voulu nous dire comme elle en est arrivée là, mais nul doute que ce que nous lui réservons la fera parler...

La jeune femme, debout, la tête baissée, supplia :

– Non, pitié, je vous ai déjà tout d-

– Silence ! l’interrompit sèchement Madame Martone.

D’un revers de main, elle la gifla violemment, ce qui la fit vaciller. Elle se remit à pleurer.

– Bien. Je tenais à faire d’elle un exemple pour que vous compreniez bien que nulle ne sort d’ici sans que je l’ai décidé.

Sur ces mots, elle fit un signe à l'attention du garde casqué, resté en retrait. Ce dernier s’avança d’un pas décidé, puis, à la surprise générale, dégaina son épée. S'apercevant de cela, Eldria eut un haut-le-cœur et entendit Salini à côté d'elle réfréner un petit cri en plaquant les mains devant sa bouche. Allait-il la transpercer de sa lame comme cela, sans ménagement, devant tout le monde ? Toutes retinrent leur souffle, redoutant le pire.

Heureusement il n’en fut rien. Passant dans le dos la jeune femme, le garde se servit de la lame pour déchirer violemment son pagne et le tirer d’un geste brusque, avant d'en jeter les restes au sol. Dessous elle ne portait rien, aussi se retrouva-t-elle en une seconde à peine entièrement nue devant plusieurs dizaines de regards, tantôt atterrés pour la captives, tantôt intéressés pour les gardes dispersés tout autour de celles-ci. Le visage rouge, en sanglots, elle se mit à trembler, mais il aurait été difficile de dire si c’était à cause de la peur ou bien de la fraicheur de l’air. Sans doute un insoutenable mélange des deux.

Le garde n’en avait vraisemblablement pas fini avec elle. Il défit les liens à ses poignets, puis la tira sans ménagement jusqu’au cadre en bois non loin. Visiblement sous le choc, elle ne tenta même pas de résister. Là, il lui attacha de nouveau bras et jambes à l’aide des chaînettes en métal aux quatre coins de la structure. Légèrement penchée en avant, ses seins, de taille moyenne, se balancèrent dans le vide tandis que ses fesses et son sexe, autour duquel fleurissaient quelques poils noirs de taille similaire à ceux qu’Eldria et ses amies avaient dû raser un peu plus tôt, étaient présentés en arrière du fait de la position qu'elle devait tenir.

– Parfait, reprit Mme Martone qui n’avait pas loupé une miette de la scène, l’air satisfait.

Elle se retourna vers son audience abasourdie.

– Voilà ce qui attendra chacune d’entre vous si vous ne respectez pas les ordres.

Puis, s’adressant de nouveau au garde :

– Procédez à la punition, je vous prie.

Sur ces mots, elle recula de quelques pas. Dans le dos de sa future victime, le garde en armure avait troqué son épée contre ce qui s’apparentait – Eldria s’en rendit compte avec horreur – à une sorte de cravache. De toute évidence, il comptait s'en servir sur elle... Mais ce n’était pas tout : d’un geste habile il tira une lanière de cuire au niveau de sa hanche, ce qui eut pour effet, dans un bruit métallique, de faire tomber au sol une partie de son armure : celle couvrant son entrejambe. Les soldats devaient certainement la défaire pour pouvoir uriner. En dessous, on put apercevoir le fin tissu gris de ses bas qui masquait son intimité. Mais l’homme ne tarda pas, d’un vif mouvement du poignet, à en sortir son sexe déjà en érection. S'il avait jusqu'alors subsisté un doute quant à la nature de la punition, il était désormais levé...

Eldria ne put pas distinguer le visage du garde au travers des fines ouvertures de son casque, mais elle était sûre que si elle l’avait pu, elle y aurait lu le même regard sadique que celui avec lequel le soldat blond avait lorgné sur elle quelques semaines auparavant. Elle ressentit un curieux mélange de gêne, de colère, mais aussi et surtout de compassion envers cette pauvre jeune femme qui s’apprêtait à être fouettée et, selon toute vraisemblance, violée en publique. Sur le point de pleurer elle aussi, elle préféra fermer les yeux et, cherchant un peu de réconfort, posa son front sur l’épaule de Salini à sa droite. Elle ne voulait pas être témoin de cela. Elle voulait partir loin, très loin d'ici.

Mais par malheur, Madame Martone reprit la parole :

– Je vois que certaines ont tourné la tête. Comme c’est mignon... Je vais être claire avec vous : je veux que chacune d’entre vous assiste à ce qui va se passer et n’en loupe pas une miette. J’exige donc que tous vos beaux minois se tournent vers votre camarade pour bien apprécier la punition qui est réservée aux déserteuses. Toutes celles qui regarderont ailleurs subiront le même sort. Ai-je bien été claire ?

Aucune n’osa lui répondre. Le cœur battant sous l’effet du stress, sur le point de défaillir, Eldria consentit à rouvrir les yeux. Elle savait que Madame Martone ne proférait pas de menaces en l’air, aussi devait-elle prendre sur elle et regarder, totalement impuissante, l’horreur en face. Et ce qui se déroulait à seulement quelques mètres d'elle était digne de ses pires cauchemars. L’homme, la verge en angle droit, s’approcha de la prisonnière attachée. Celle-ci, paniquée et faisant face à l’audience, continuait de supplier d’une voix faible qu’on la laisse tranquille, cherchant dans le regard de son public forcé un quelconque soutien. Malheureusement, celui-ci ne viendrait pas. Il était trop tard.

Sans attendre, le garde la pénétra par derrière avec force, ce qui la propulsa en avant et fit trembler la structure en bois. Elle poussa un cri de surprise aigu mêlé d’un gémissement incontrôlé. Sans lui laisser le temps de respirer, il lui asséna alors un violent coup de cravache sur son dos dénudé, dont l’écho du claquement sec résonna dans toute la cour. Cette fois-ci elle cria pour de bon. Un cri de douleur. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, l’homme entreprit de la besogner de rapides et amples mouvement du bassin, ce qui eut pour conséquence d’agiter au même rythme la poitrine de sa pauvre victime tout en faisant travailler la structure qui lui maintenait les membres écartés, dans un bruit sourd de métal tapant sur du bois.

C’était la deuxième fois de sa vie qu'Eldria assistait à une pénétration. La dernière fois, c’était avec le Comte et la Comtesse de Filis quelques jours auparavant. A son plus grand étonnement, cet acte charnel – dont elle avait aussi été témoin malgré elle – l’avait alors excitée au plus haut point. Pourtant, là, tout était différent. Avec le Comte et la Comtesse, il y avait de l’amour et de la passion, tandis que pour cette pauvre captive il n’y avait que haine et contrainte. Au fond d’elle, elle aurait voulu lever le poing et crier au scandale, faire stopper par la force non seulement cet acte ignoble, mais aussi tous ceux qui étaient pratiqués dans l’enceinte de ce fort. Elle devait pourtant se rendre à l’évidence : elle n’en avait pas le courage. Si elle se révoltait maintenant, il y avait fort à parier que cela n'aurait aucune utilité et qu’elle risquerait de prendre la place de cette pauvre hère sur l’estrade. Elle ne savait d'ailleurs pas si cette simple perspective ne la foudroierait pas sur le champ d’une crise cardiaque.

Les claquements du fouet mêlés aux gémissements de douleur continuèrent ainsi pendant de très longues minutes. Privée de ses mouvements, la malheureuse ne pouvait rien faire de plus que de subir les coups de reins et de cravaches répétés de son bourreau. Enfin, alors que le dos de la jeune femme virait dangereusement au rouge foncé, le garde se retira. Un mince filet de sa semence pendit du bout de son gland à vif, tandis qu’un autre s’écoula d’entre les cuisses de celle qu’il venait de violer. En ayant de toute évidence terminé, il rangea son pénis encore humide dans ses bas et ramassa nonchalamment son morceau d’armure resté à ses pieds avant d'entreprendre de le rattacher avec application.

Eldria pria pour que Madame Martone en ait fini avec cette pauvre femme qui semblait avoir souffert le martyre. La tête penchée, ses cheveux pendant dans le vide, elle reniflait, visiblement en difficulté pour ne serait-ce que reprendre son souffle. Du sperme continuait de s’écouler lentement de son intimité. Mais la vieille femme, qui semblait satisfaite de ce qui s’était déroulé juste sous son nez, claqua des doigts. Elle fit signe à un autre soldat en armure, posté à côté de l’estrade, de monter. Ce dernier s’exécuta, croisant dans les marches son collègue qui vint prendre sa place. Avec horreur, elles l’observèrent toutes retirer lui aussi la pièce d’armure qui lui protégeait le sexe et sortir à son tour ce dernier à l’air libre.

– Pi-pitié, implora une nouvelle fois la prisonnière entre deux sanglots.

Mais personne autour d’elle ne prêta attention à ses supplications. Le nouvel arrivant, après s’être sans gêne masturbé quelques secondes pour stimuler son début d'érection, attrapa la cravache laissée sur place par son prédécesseur et en flanqua trois puissants coups sur les fesses de la jeune femme à sa totale merci, déclenchant de nouveaux cris aigus. A son tour, il arqua légèrement les jambes afin que leurs deux bassins se retrouvent à la même hauteur puis lui planta sa verge désormais dressée pile entre ses cuisses offertes, alternant ensuite entre coups de fouet et coups de bassin. Les douloureux gémissements reprirent de plus belle. Eldria dut luter de toute ses forces contre la tentation de fermer les yeux et de se boucher les oreilles. Jamais de sa vie elle n’avait assisté à quelque chose d’aussi horrible et d’aussi dégradant. Malgré elle, ces images atroces lui rappelèrent le soir de son arrivée, quand elle avait elle-même manqué de justesse d’être violée par le capitaine avec un fouet. Elle frissonna en songeant qu'elle n'était alors pas passée loin de subir un sort similaire.

Le calvaire de la jeune prisonnière dura encore plusieurs minutes, à l’issue desquelles le nouveau violeur jouit à son tour impunément en elle, alors qu'il la tirait violemment par les cheveux ce qui la forçait à pencher la tête en arrière. De nouvelles gouttes du liquide blanchâtre s'écoulèrent de leurs sexes respectifs, sans que l'on puisse vraiment savoir de qui il provenait...

La monstruosité n’avait apparemment pas de fin. Alors qu'elles espéraient toutes que c'en était enfin terminé, un troisième garde prit place sur l’échafaud.

– N-non ! Pas là ! s’écria d'une voix paniquée la jeune femme blonde alors que le nouveau venu se positionnait à son tour dans son dos.

Il ne l’écouta pas plus que les autres. D'abord son gland, puis finalement l'ensemble de son pénis disparut bientôt en elle. Un hurlement perça les cieux, faisant s’envoler les quelques oiseaux qui batifolaient jusqu’alors dans les arbres. Elle continua de hurler alors que l’homme entamait les habituels mouvements de va-et-vient, avec de toute évidence plus de difficulté que ses collègues avant lui. Eldria comprit alors avec effroi ce qu'il venait de se passer. Cela ne faisait aucun doute : il l'avait pénétrée par l’autre trou... Choquée, elle plaqua les mains devant sa bouche.

Comme ses collègues avant lui, l’homme éjacula – toujours en elle – après quelques minutes qui parurent durer une éternité pour l’audience contrainte à regarder, mais certainement encore plus pour celle qui avait à subir tout ce vice. Et ce n’était toujours pas fini : un nouveau bourreau prit sa place, puis un autre, et encore un autre, chacun n’hésitant pas à lui asséner de nouveaux coups de cravache partout sur le corps.

Finalement, après pratiquement une heure de supplice et à force de s’égosiller, la jeune femme finit par perdre connaissance. Son corps, toujours retenu par les quatre chaînettes, pendait désormais mollement au-dessus du sol. Malgré tout, cela n’empêcha pas deux derniers gardes de venir, chacun à leur tour, déverser eux aussi leur semence dans les entrailles de leur victime inconsciente, dont le corps basculait désormais tout entier d'un même bloc au rythme des coups de reins et de fouet qu'il subissait.

Ce ne fut qu’après tous ces viols successifs que, enfin, on daigna la détacher. Deux gardes vinrent retirer les chaines autour de ses membres rougis. Toujours évanouie, ils la transportèrent, telle un vulgaire sac de pommes de terre, vers la grille par laquelle elle était entrée un peu plus tôt. Eldria eut le temps d’apercevoir d’importantes quantité de sperme venu maculer l’intérieur de ses cuisses et de ses fesses. D'inquiétantes contusions étaient apparues sur son dos et à divers endroits de son corps. Toujours impuissante, elle ne put qu’espérer que les tourments de cette pauvre femme étaient finis, mais elle ne se faisait pas vraiment d’illusion...

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