Chapitre 2 - Celle qui cherchait un travail

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Tout était calme à l’appartement qu’Elyzabeth occupait maintenant depuis plus d’une semaine avec sa vieille amie, Sarah. Elle n’avait pas vraiment pris le temps de redécouvrir sa ville natale, et s’était contentée de suivre Sarah au Heights Cafe, lorsqu’elle s’y rendait avec ses amis, même en plein milieu de la journée. Elle apprenait à connaitre la bande un peu plus tous les jours.

Sarah Marshall était toujours la même que dans ses souvenirs. Elle savait encore faire preuve d’extravagance et n’avait pas froid aux yeux. Elle pouvait sembler être fêtarde, mais son ascension dans le milieu de la mode montre aussi qu’elle pouvait être très sérieuse. Elle ne faisait que débuter sa carrière, elle n’était que l’une des petites mains d’un couturier en vogue de New-York, mais elle racontait à qui voulait l’entendre qu’un jour ce sera elle qui aura des petites mains qui coudront ses idées.

Amanda Carter, elle, était l’ancienne colocataire de Sarah. Elle était musicienne et essaie d’en vivre. Elyzabeth n’avait pas encore entendu les notes de la blonde, mais d’après ses amis, elle n’avait rien à envier à certaines popstars. Amanda avait aussi un très grand pouvoir d’auto-dérision, elle savait rire de tout, avec tout le monde, et surtout d’elle-même. Mais quelque chose faisait penser à la nouvelle venue qu’il ne fallait pas lui marcher sur les pieds. D’ailleurs, la musicienne était une bonne excuse pour venir au café, puisqu’elle s’y produisait de temps en temps, mais surtout elle y travaillait en tant que serveuse.

Achille Taylor était le colocataire de James. Ils se connaissaient visiblement depuis des années. D’après ce qu’Elyzabeth a compris, ils s’étaient rencontrés à l’Université de New-York, avant de devenir amis et d’emménager dans l’appartement en face de celui de Sarah. Sacrée coïncidence, puisque c’est ainsi que James avait revu Sarah pour la première fois. Achille a aussi trois sœurs, dont il parle constamment. Il semble très proche d’elle et capable de tout pour elles. Elyzabeth aura mis quelques temps à apprendre qu’il faisait des études d’art dramatique, qu’il avait débuté en même temps que James. Il adorait jouer, faire rire, pleurer, transmettre un message à travers quelques paroles ou quelques lignes…

Steven Marshall, le frère de Sarah, était un grand séducteur au cœur tendre. Il ne se posait jamais réellement dans une relation, même si souvent il prétendait avoir trouvé le grand amour. Il ressemblait beaucoup à Sarah, leur ressemblance était même parfois troublante. Il était sous-chef dans un restaurant depuis plusieurs années, mais lui aussi rêvait à quelque chose de plus grand.

Et enfin James Wilson… James avait changé, mais en même temps Elyzabeth ne pouvait s’empêcher de voir le garçon de seize ans en lui. Elle ne devait pas vraiment apprendre à le connaitre… Ou peut-être que si, il semblait avoir tant changé depuis cinq années. Il avait commencé des études d’art dramatique, mais il ne semblait plus suivre cette voie aujourd’hui. L’écriture avait pourtant été quelque chose qu’Elyzabeth avaient longtemps partagé, même l’été de leurs seize ans. Cela étonnait beaucoup la jeune femme qu’il n’ait pas continuer dans cette voie, pour maintenant faire un stage dans une agence de publicité. Cela ne ressemblait pas au garçon qu’elle avait connu…

La jeune femme repensait à tout cela, comme si elle voulait inscrire chaque détail dans sa mémoire. De toute évidence, c’était plus intéressant que sa recherche de travail. Elle ne se plaignait pas, de ne toujours pas avoir de travail, elle n’avait pas vraiment cherché. Elyzabeth ne sait pas quoi faire de sa vie, quoi chercher… Elle avait tenté d’écrire quelques lignes pour postuler dans un petit journal de quartier, mais la jeune femme semblait être en panne d’inspiration. Elle contemplait l’immeuble d’en face, assise à son bureau, son ordinateur ouvert sur une page blanche. En fin d’après-midi, sa colocataire ouvrit la porte de l’appartement, accompagnée de James et Achille.

- Regarde qui j’ai trouvé sur le pas de la porte, dit-elle, un sourire aux lèvres, tout en posant ses affaires sur le meuble de l’entrée.

Elyzabeth s’arracha à ses rêveries et regarda ses amis. Elle s’efforça de sourire. La jeune femme avait rapidement compris que l’appartement ne resterait jamais bien longtemps vide. Elle avait été seule à peine quelques heures. Les deux garçons s’affalèrent dans le canapé, dans un mouvement assez synchronisé.

- On se commande des pizzas et on se fait un film ce soir ? demanda Achille.

La question du jeune homme n’y ressemblait pas vraiment. Il semblait avoir déjà décidé qu’il passerait la soirée dans ce divan. James se contenta de surenchérir, jusqu’à ce que Sarah accepte, uniquement si elle pouvait choisir le film. Ce n’était pas au goût des deux garçons, mais ils finirent par accepter.

Elyzabeth ferma son ordinateur et se leva pour aller dans la cuisine, ce qui attira l’attention de Sarah qui la rejoignit, s’installant sur un des tabourets. Sarah l’observa, comme si elle cherchait quoi dire.

- Je suppose que ton air renfrogné signifie que tu n’as pas écrit un mot, finit-elle par dire en souriant légèrement.

- Je me suis contentée de regarder par la fenêtre ou de faire les cent pas dans l’appartement à la recherche d’une idée.

- Ca viendra… Tu n’es là que depuis une semaine, l’inspiration te viendra ; et pour ça il faut que tu sortes de cet appartement.

- Je sais.

- Ou peut-être que tu pourrais écrire sur ce que tu connais, ce que tu as vécu ?

- Ma vie n’est pas intéressante.

- Elle l’est bien plus que la mienne, ou de que celle des deux andouilles affalées dans mon canapé. Tu as vécu en France pendant des années, tes études n’ont pas été aussi géniales que tu l’aurais pensé, ta mère t’as abandonnée, tu as pleins de choses à raconter selon moi…

Elyzabeth n’avait pas besoin de répondre à cela. En effet, elle pourrait utiliser tout ce qu’elle avait vécu, de bien ou de mauvais, pour écrire, mais elle n’en avait pas envie. Ce n’est pas de ça dont elle avait envie de parler. Elle rêvait d’écrire sur quelque chose qui changerait les choses, qui ferait réfléchir. La société a tant de choses qu’elle cache, tant de secrets à dévoiler. C’était ça qu’elle voulait faire, il y avait tant de choses à raconter, beaucoup plus importantes que sa simple petite vie. Mais elle n’était plus très sûre que c’était la bonne voie pour elle. Après tout, peut-être y avait-il une raison à son manque d’inspiration…

- Dis-toi que ce n’est que pour postuler. Tu pourras écrire bien d’autres choses plus importantes une fois que tu auras le job !

- C’est justement important… C’est avec ce papier que je vais me faire engager, ou non.

- Si tu préfères, tu peux rester à regarder par la fenêtre toute la journée, pendant des mois… Mais si je te connais toujours aussi bien, je sais que ce n’est pas ton genre.

Sarah la connaissait, en effet, toujours aussi bien. La nouvelle arrivante dans la bande n’avait pas tendance à attendre que les choses lui tombent toutes cuites dans la bouche. Elle avait toujours travaillé dur pour obtenir ce qu’elle voulait. Même si, elle devait bien l’avouer, cela n’avait pas toujours fonctionné. Sarah et elle étaient pareilles sur ce point, à la différence que seule la première semblait avoir obtenu ce qu’elle voulait. La jeune Marshall avait obtenu ce job chez un couturier et tout le monde était convaincu qu’elle réaliserait son rêve de créer sa propre collection haute couture. Il fallait dire que la jeune femme dégageait une telle confiance en elle, qu’il était évident de croire en elle et ses rêves.

- Et toi ta journée ? Ajouta-t-elle pour changer de sujet.

- J’ai mal aux mains à force de coudre, mais je voix des créations et des tissus magnifiques, alors c’est génial !

- Ca doit te donner pleins de nouvelles idées.

- Oh oui !

Sarah avait un grand sourire aux lèvres, elle semblait réellement heureuse. Elyzabeth sourit et s’apprêtait à ajouter quelque chose lorsqu’Amanda entra dans l’appartement. La jeune femme ne s’était pas encore habituée au fait que l’appartement n’était jamais réellement vide, mais aussi au fait que tout le monde y entrait comme s’ils étaient chez eux. C’était un peu le cas, pas un jour ne passait sans qu’au moins un des amis de Sarah ne viennent, que ce soit pour manger, parler, regarder la télévision, ou simplement s’installer dans l’un des fauteuils.

Amanda raconta sa journée aux filles. Elle avait dû faire face à un client un peu trop entreprenant au café, le patron avait dû demander à cet homme de sortir. Elle ne semblait pas se formaliser d’un tel événement. Ce n’était, vraisemblablement et malheureusement, pas la première fois que cela lui arrivait. Sarah la serra contre elle et lui dit qu’un jour, les gros lourds de ce genre n’existeront plus. C’était sans doute une réflexion un peu utopique. Elyzabeth se contenta de sourire, peu convaincue par les propos de son amie.

Sarah pris l’initiative de commander les pizzas demandées par les garçons et envoyé un message à son frère pour savoir s’il voulait passer après son service au restaurant. Le film fut choisi, et tout le monde s’installa dans les fauteuils. Elyzabeth ne pu s’empêcher de jeter un œil à James. Ils ne s’étaient pas réellement parlé depuis l’arrivée de la jeune femme à New-York. Il était difficile de qualifier ce qui c’était passé entre eux. Elyzabeth, ou même James, ne saurait même pas comment expliquer comment tout s’est brisé entre eux. Peut-être étaient-ils tout simplement trop jeunes ? Tout était nouveau pour eux, et la fin de l’été approchant, aucun d’eux n’avait su comment gérer tout ce qui leur arrivait. Il n’y avait pas de haine, pas de rancœur, il n’y en avait sans doute jamais eu. Pourtant, même si tous les deux jouaient à l’indifférence, leur présence mutuelle les perturbait. Il suffisait de saisir les regards furtifs qu’ils se jetaient l’un à l’autre, tout en espérant que personne ne le verrait.

A la fin du film, James se leva, tandis que Steven entre dans l’appartement. Ce dernier regarda son ami.

- Tu t’en vas déjà ?

- Il a un rencard, répondit Achille à sa place.

- Avec cette fille que tu as rencontré à ton stage ? Demanda Sarah, sans pouvoir s’empêcher de jeter un œil à Elyzabeth. Comment elle s’appelle déjà ?

- Emma, répondit-il sans grande conviction.

- C’est la troisième ou quatrième fois que vous avez un rencard, ça devient sérieux, ajouta Steven.

James haussa les épaules. Il n’avait pas vraiment l’air convaincu du caractère sérieux que prenait ses rencards avec cette Emma. Elyzabeth faisait tout pour paraitre détachée et montrer qu’elle ne se souciait pas de la vie sentimentale du jeune homme. Après tout, cinq ans ont passé depuis leur histoire, elle n’avait aucune raison de s’immiscer dans ses histoires de cœur.

- Ne vous faites pas trop d’illusions ! Il sort avec cette fille pour ne pas être seul. Il n’est pas du genre à s’attacher, vous devriez le savoir.

Personne ne pu s’empêcher de rire, sauf James, qui n’avait pas vraiment l’air heureux de cette réflexion.

- Tu as l’air bien au courant de la vie sentimentale de James.

- J’ai pas trop le choix ! On est colocataires et les murs sont pas très épais. J’entends…

- C’est bon on a compris, l’interrompit Sarah. On a pas besoin d’entendre les détails.

Achille rit en l’entendant et se tu. James leva les yeux au ciel et récupéra ses affaires.

- Si vous pouviez arrêter de parler de ce que je fais de ma vie, ça m’arrangerait.

En entendant James dire cela, Elyzabeth cru reconnaitre le garçon qu’elle avait connu l’été de ses seize ans. Elle ne savait pas ce qui avait pu se passer dans sa vie pour qu’il change autant, mais il n’était plus le même. Il était devenu plus froid, plus distant et lorsqu’il riait, il y avait toujours cette impression qu’il se forçait. Quand Elyzabeth l’a connu, il était ce petit garçon rêveur qui adorait raconter des histoires. D’ailleurs, il avait commencé les mêmes études qu’Achille pour une bonne raison : raconter des histoires. Alors, la jeune Martins se demandait comment il en était arrivé à faire un stage dans l’une des plus grosses entreprises de publicité de la ville, peut-être du pays. Elle avait déjà remarqué un changement lors de l’été qu’ils avaient passé ensemble, il semblait vulnérable. Mais aujourd’hui, il semblait avoir revêtit une carapace solide qui l’éloignait de tout sentiments.

- Aussi, évitez de vous faire trop de films, ajouta-t-il en enfilant sa veste. Ce rencard n’a aucune importance.

Et il sortit de l’appartement. C’est à cet instant qu’Elyzabeth se décida à se lever pour rejoindre sa chambre.

- Tu ne veux pas venir avec nous boire un verre ? questionna Amanda.

- Non, c’est gentil, j’ai encore du travail.

Ce n’était pas tout à fait faux, mais elle savait qu’elle n’écrirait surement pas un seul mot du reste de la soirée. Elle n’attendit pas une réaction avant d’aller s’installer sur son lit. Elle entendit la porte de l’appartement claquer un quart d’heure plus tard, signifiant que les lieux étaient à nouveau calmes.

Peut-être que Sarah avait raison. Il fallait qu’elle s’aère un peu. Elle venait d’avoir cette révélation, près d’une demi-heure après le départ de ses amis pour le Heights Cafe. Elle se leva de son lit et enfila un pull avant de sortir de sa chambre à la décoration sommaire. Elle comptait rejoindre ses amis au café. Le Heights Cafe était un établissement sur Henry Street, pas très loin de l’appartement. C’était le lieu de prédilection de ce groupe d’amis qu’Elyzabeth venait de rejoindre. Ils semblaient s’y retrouver très fréquemment, que ce soit le matin, le soir, l’après-midi… Ils adoraient cet endroit et se plaçaient toujours dans ce vieux canapé abimé par le temps et les nombreux passages des différents clients. C’était un vieux canapé chesterfield au cuir brun. Il y avait d’autres fauteuil autour d’une petite table basse en bois clair. C’était une décoration un peu vintage, qui contrastait avec le reste des meubles de ce café. Lorsqu’elle sorti de l’appartement, elle sursauta en remarquant la présence de quelqu’un. C’était James, qui était là assis sur la petite marche du palier.

- Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu avais un rencard.

- Il n’y a pas eu de rencard, dit-il en levant son regard bleuté vers elle. Elle a rompu avec moi.

- Je suis désolée.

Elyzabeth essayait de faire la conversation, pour être polie, mais elle ne savait pas trop quoi lui dire. Mais quelque chose en elle la poussait à rester là et à dire quelque chose, n’importe quoi.

- Ne le soit pas… On était trop différent.

- Fut un temps ça ne te dérangeait pas. Puis, je pensais que ce n’était pas sérieux.

- Cela n’était pas sérieux, c’était juste pour… Je ne sais pas.

Il avait délibérément ignoré la première partie de la réponse de la jeune femme. Il savait que c’était une réflexion sur des mots qu’il lui avait adressé quelques années auparavant. Elyzabeth le regarda, alors qu’il se levait. Elle ne sut pas trop ce qui la poussa à faire cela, mais elle invita le jeune homme à entrer pour boire un verre. Le jeune homme haussa un sourcil en regardant la brune et finit par sourire en acceptant sa proposition. C’était étrange, mais ce sourire semblait réellement sincère. C’était l’un des seuls sincère qu’elle avait vu s’afficher sur les traits de son visage depuis qu’elle l’avait revu au Heights Cafe.

- Je pensais que tu sortais, dit-il en entrant dans l’appartement, tout en retirant sa veste.

- C’était prévu, mais uniquement parce que j’en avais marre de rester dans cet appartement à fixer les murs en quête d’inspiration.

Il rit doucement tout en allant servir deux verres. James connaissait l’appartement par cœur, il était presque chez lui. Il vint tendre le verre à Elyzabeth en souriant.

- Il y a quelques années tu n’avais pas ce genre de panne d’inspiration. Tu avais des idées toutes les trente secondes.

Elyzabeth ne pu retenir le petit sourire qui vint étirer ses lèvres. Elle hocha la tête en prenant le verre.

- Tu as toujours ce carnet avec tes gribouillis ?

- Il est rempli depuis longtemps, mais, oui, je l’ai toujours.

Il hocha la tête. Il vint trinquer avec elle. Elyzabeth ne s’en était pas rendue compte, mais ils étaient tous les deux très proches. James avait à peine dû bouger sa main pour faire tinter leurs verres.

- Je peux te poser une question ?

- Ce n’est pas ce que tu fais déjà ? répondit Elyzabeth, une pointe de malice dans la voix.

- Si. Mais, est-ce que tu m’en as voulu après cet-été là ?

Elyzabeth recula machinalement. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il pose une telle question, ne serait-ce parce qu’elle n’imaginait pas qu’il mettrait le sujet de l’été de leurs seize ans sur le tapis.

- Non. Enfin, peut-être. Mais je me suis rendue compte que cela ne servait à rien. On était jeunes, on savait que ça prendrait fin une fois que l’été se terminerait.

- J’aurais préféré que ça se passe autrement.

- Moi aussi. Mais c’est comme ça. C’est du passé.

- J’y ai souvent repensé, tu sais. J’aurais aimé que l’été ne se finisse jamais.

Il semblait réellement sincère en disant cela. Elyzabeth voulait le croire, de tout son cœur, de toute son âme. Mais elle savait qu’à peine était partie, il s’était consolé comme il pouvait.

- Ne dis pas de telles choses si tu ne les pense pas, se contenta-t-elle de dire.

- Elya…

Elle l’interrompit d’un geste de la main, en reculant à nouveau. Elle n’avait jamais aimé ce surnom. C’était pour cela qu’il était le seul à l’appeler ainsi.

- Je suis revenue ce soir-là, et tu n’étais pas seul.

Le sourire qu’affichait James jusque-là, s’évanouit complètement. Aucun d’eux ne pu ajouter un mot, puisque le reste de la bande entra dans l’appartement. Elyzabeth posa son verre sur la table basse et ne dit rien. James se contenta de poser son verre sur un meuble et dit qu’il allait se coucher. Il remercia Elyzabeth de lui avoir offert un verre pour le consoler de sa rupture et annonça qu’il allait se coucher. Il quitta l’appartement, suivi d’Achille qui fronçait tellement les sourcils qu’une ride avait pris place sur son front. Steven proposa à Amanda de la raccompagner et en l’espace de quelques secondes, il n’y avait plus que Sarah et Elyzabeth dans l’appartement.

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