Je voulais redonner leur lumière aux étoiles

2 minutes de lecture

Il y a des choses qui m'ont rendu plus faibles pour au final me rendre plus fortes,

Il y a ces pauses intemporelles qui m'ont ouvertes de nombreuses portes,

J'ai su retenir le meilleur de tout ce qu'il m'est arrivé afin de recréer,

Recréer toutes sortes de joie qui pourrait émaner de chaque vie égratignée,

Je voulais redonner leur lumière aux étoiles, tu sais,

à chaque fois que tu murmurais mon prénom avec tant de volupté,

Moi, l'infidèle, moi, l'insoumise qui ai tant de fois joué avec le feu,

Mais tu sais, tout cela c'était juste pour retrouver tes yeux,

Face au néant, à présent je titube, sans réelle envie, je me disloque,

Je repense à ma jeunesse, un goût d'amertume sur les lèvres, qu'elle était moche, cette époque,

Et puis il y a eu ces faux-amis, ces faux-amours, cette fausse envie de vivre,

Et puis il y a eu l'alcool et son soulagement, ce bonheur d'être ivre,

Alors j'ai continué à errer, seule dans la nuit, la tête baissée,

Dans le brouillard dans la fumée, j'ai continué à aimer,

Parce que « vie » ne veux rien dire mais que vivre prend tout son sens,

Si l'on sait, parmi tous ces drames, trouver sa quintessence,

Il y a des refrains que l'on m'a chanté, enfant,

Il y a des coussins que j'ai éventré, par mes poings sanglants,

J'ai su crier quand il le fallait, et pleurer quand il ne le fallait pas,

Puis, j'ai continué avec ma maladresse sous le coude, à faire des faux pas,

Mais, je n'ai jamais cessé de danser dans une existence que je ne voulais pas,

Plusieurs fois, je suis tombée, mais je n'ai jamais cessé de garder la cadence, de faire jouer mes pas,

Alors j'ai sauté dans des flaques remplies de désespoir, pour enfin accéder à la vraie tristesse,

Mais je me battrais, pour que jamais se répercute à nouveau dans mon être, cette si folle détresse,

J'ai fais des choix qui m'ont mené au bord du précipice sans pour autant que j'y saute,

Mais je suis heureuse de sentir , qu'encore, le vent me porte,

Là où je dois être, là où, enfin, je trouverai ma place,

Celle que j'attends, je suis si longtemps restée de glace,

Face aux amours interdits qui m'ont rendu le cœur meutri,

Face à l'adrénaline que me procurait chaque délit,

J'ai commis beaucoup de fautes, mais sûrement, était-ce seulement pour me trouver,

J'ai longtemps cru aux apôtres, et à Dieu qui saurait m'écouter,

Mais l'on est seul sur le chemin, seul à affronter tous les coups,

Nombre de fois où j'ai fermé les yeux, où j'ai montré mon cou,

Pour que l'on vienne me le tordre, pour ne plus voir la réalité,

Alors j'ai esquivé, ceux qui m'ont maltraité, pour au final, ne plus exister.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Neptune ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0